vendredi 23 avril 2010

Belgique: le CCOJB réagit à l’"Appel à la raison" (JCALL)

Communiqué du CCOJB (22/04/2010)

Le Comité de Coordination des Organisations juives de Belgique (CCOJB) a pris connaissance de l’"Appel à la raison" lancé dans le journal "Le Soir" du 20 avril 2010.

Il regrette qu’en ce jour de Yom Haatsmaouth, anniversaire de l’Indépendance de l’Etat d’lsraël, il ne se soit pas également agi de rendre hommage au bilan positif de l’Etat juif.

Le CCOJB souhaite que des Musulmans et des Arabes lancent à leur tour un "Appel à la raison" au monde arabe et aux Palestiniens pour qu’ils reconnaissent l’Etat d’Israël, seule démocratie de la région, et s’engagent à négocier une solution "à deux Etats" dans le respect mutuel et sans violence.

Le CCOJB présente ses meilleurs vœux à l’Etat d’Israël et à ses citoyens en ce 62ème anniversaire de son existence.

- JCALL accuse les institutions juives communautaires de confisquer la 'parole'
- Pourquoi je ne signerai pas "l’Appel à la raison", par Gérard Huber
- Des juifs belges font venir 'J Street' au Parlement européen et lancent 'J-CALL' ...

2 commentaires :

Gilles-Michel DEHARBE a dit…

L'appel à la raison "benbassaïste".

De nombreux juifs intellectuels, dans et hors Israël, débattent des questions philosophiques sur l’ensemble des fondements sur lesquels l’Etat, et tout particulièrement un gouvernement comme celui de Mr Netanyahu, conduit sa politique.

L’historienne française, Esther Benbassa a publié un livre - remarquable -, "La souffrance comme identité". Elle y affirme que les juifs doivent se tourner vers l’avenir et non le passé, et cesser de définir leur vision du monde en fonction de l’Holocauste, impitoyablement politisé depuis les années 1950.

"Comment Israël peut-il fonder toute une identité nationale sur le génocide," demande-t-elle, "et lier sa jeunesse à cette histoire de souffrance qui transforme la paix avec ses voisins en une notion de plus en plus abstraite ?"

"Les Israéliens ont-ils le droit de parler au nom de ceux qui sont morts dans le génocide ? Ont-ils (les morts) jamais approuvé l’usage que certains fonts de leur destin tragique, le mettant au service d’aspirations nationalistes aux dépens des Palestiniens, qui ne sont en aucune manière responsables de la catastrophe qui frappa les juifs d’Europe ?"

Comme le disait en mars, le secrétaire général de la Ligue arabe, le Qatariote Amr Moussa, il est temps que la communauté internationale assume ses responsabilités, évoquant pour la première fois des sanctions internationales contre Israël.

Certains dirigeants arabes se sont inquiétés des risques d'un conflit armé dans la région. Mahmoud Abbas a mis en garde contre des guerres qui risquent d'éclater si les violations israéliennes à Jérusalem se poursuivaient. Peu avant lui, le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan avait affirmé que si Jérusalem brûle, ceci signifie que la Palestine brûle. Et si la Palestine brûle, ceci veut dire que le Proche-Orient brûle.

C'est à mots couverts, ce que nous évoque BHL, grand "botuliste" devant l'éternel.

"La vraie question pour une philosophie, c'est de savoir où sont vos adversaires, et non où sont vos alliés". Dont acte, c'est à M. Abbas qu'il faut lancer cet appel !

"Attention Tanger", BHL, leader du prêt à penser.

Anonyme a dit…

J CALL
CALL GIRL
GIRL BOY
BOY FRIEND
FRIEND FRERE
FRERE HUSSEIN
HUSSEIN OBAMA