Pour la première fois en Europe ... Ce boycott culturel d'Israël a lieu à Bruxelles, la capitale de l'Union européenne.
Site de l'exposition Tel Aviv White City
"Une telle attitude est en fait symptomatique d’une manière parfaitement déraisonnable de disqualifier, y compris dans le domaine de la culture, tout ce qui a trait, en particulier, à Israël. Une réaction aussi incohérente et brutale est inédite. S’agit-il de motifs politiques ? Nous ne nous souvenons pas, et nous nous en réjouissons, que des expositions consacrées à des artistes russes n’aient jamais été annulées pour protester contre la violence en Tchétchénie, comme d’ailleurs en cas d’expos sur des artistes du Congo, Soudan, Sri Lanka, Myanmar, Haïti, ou Cuba malgré la répression des dissidents, sans parler de la Chine. Y a-t-il un traitement d’exception pour Israël et les artistes israéliens ?"
Article de Guy Duplat repris de site de La Libre Belgique
"Expo suspendue : un boycott d’Israël ?
Une expo à Bruxelles par le Civa et La Cambre, sur l’architecture moderniste à Tel Aviv, annulée pour des raisons politiques. Le débat est lancé.
Le conflit israélo-palestinien s’invite dans la politique culturelle belge. Le 20 février prochain, le Civa et la Cambre architecture devaient inaugurer une expo patronnée par l’Unesco aidée par le ministère israélien des affaires étrangères, et présenté déjà aux Etats-Unis, au Havre et à Vienne, consacrée à l’architecture moderniste construite pendant les années 30 à Tel Aviv, sous mandat britannique, et classée comme patrimoine de l’humanité. Le Civa avait déjà publié un ouvrage sur ce sujet. La première femme architecte belge, Xenia Averbouch, participa à ces travaux à Tel Aviv.
Mais les autorités de la Cambre architecture, qui devait co-organiser l’expo dans l’espace qui jouxte l’école à la place Flagey, retirait ses billes. Patrick Burniat, au nom de l’ISACF-La Cambre, écrivait : "Etant donné les circonstances actuelles du conflit israélo-palestinien, La Cambre Architecture ne souhaite pas s’associer à cette manifestation de quelque manière que ce soit." La Cambre demandait au Civa de réfléchir "au maintien de cette manifestation et de la différer dans le temps dans la mesure où il ne nous semble pas acceptable éthiquement de mettre en valeur l’architecture d’un pays qui, dans le même temps, s’emploie à détruire systématiquement l’infrastructure matérielle d’un voisin, sans parler évidemment des victimes civiles. Il y aurait beaucoup de cynisme à maintenir cette exposition, d’autant que cette manifestation se fait avec l’appui des autorités qui mènent cette politique, laquelle rencontre l’opprobre de la communauté internationale". (...)
A coté de "la sérénité qui manquait", certains parlent aussi de la sécurité qui n’était pas garantie dans un lieu avec une façade totalement vitrée.* (...)
Cette décision a suscité une "carte blanche" signée pas seulement par des membres de la communauté juive. "Comment ces responsables institutionnels peuvent-ils céder à la confusion entre une œuvre, celle des bâtisseurs de la Ville Blanche au siècle passé, et une politique, celle de l’actuel gouvernement de l’Etat d’Israël ? Une telle attitude est en fait symptomatique d’une manière parfaitement déraisonnable de disqualifier, y compris dans le domaine de la culture, tout ce qui a trait, en particulier, à Israël. Une réaction aussi incohérente et brutale est inédite. S’agit-il de motifs politiques ? Nous ne nous souvenons pas, et nous nous en réjouissons, que des expositions consacrées à des artistes russes n’aient jamais été annulées pour protester contre la violence en Tchétchénie, comme d’ailleurs en cas d’expos sur des artistes du Congo, Soudan, Sri Lanka, Myanmar, Haïti, ou Cuba malgré la répression des dissidents, sans parler de la Chine. Y a-t-il un traitement d’exception pour Israël et les artistes israéliens ?"
Le débat culture et politique est posé. Les responsables d’institutions peuvent-ils/doivent-ils rester "neutres" devant les événements à Gaza (La Cambre est très impliquée dans des accords de collaboration avec l’université Bir Zeit palestinienne) ? Mais s’ils réagissent, alors quid de l’expo qui a eu lieu au Civa sur les architectes de Shanghai, montrée en pleine répression au Tibet ? Quid du prochain Europalia Chine ? Peut-on séparer culture et politique ? Et si non, jusqu’où aller ? Jusqu’au boycott ?"
* Lors de la manifestation anti-israélienne qui a eu lieu à Bruxelles le 11 janvier [Nazification d'Israël et déferlement antisémite dans les rues de Bruxelles], outre d'autres actes de vandalisme et destruction, un bâtiment de la Communauté flamande dont la façade est également vitrée a été saccagé - les dégâts pour ce seul bâtiment s'élèvent à environ 150.000 €.
International style (architecture) - Tel Aviv
- Appel au boycott israélien à l'Espace Wallonie-Bruxelles de Paris
- "La Wallonie soutient un projet appelant à la destruction d'Israël", Joods Actueel
- Flamands=Israéliens, Wallons=Palestiniens, et autres délires de la propagande palestinienne, Menahem Macina
Ce site est dédié aux millions d'Européens qui, malgré d'incessantes campagnes de désinformation, ne croient pas que les Juifs ne sont capables que du pire; ne dissimulent pas leur antisémitisme dans le langage de l'antisionisme; et savent qu'Israël représente ce qu'il y a de meilleur dans une démocratie.
1 commentaire :
la Belgique boycotte cette exposition parce que israelienne mais elle accepte ce salaud de Dieudonné refusé dans son propre pays car négationniste et antisémite.Il est vrai qu'il y a une logique dans tout cela : haro contre les Juifs!!! Ou alors ils baissent leurs frocs devant l'Islam
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