lundi 9 novembre 2009

'Cannibales israéliens', caricature inspirée par Donald Boström

Source: Deviant Art

Caricature de Zahraa-Hassa

Commentaire de l'"artiste": "This artwork is related to Donald BOSTRÖM 's latest article; Our sons plundered for their organs , which announced IDF's role in stealing Palestinians organs... its a must read/spread article.."

- Un théologien suédois défend la thèse des vols d'organes par Israël
-
Donald Boström récidive: "le vol d'organes par l'armée israélienne dépasse 1000"

1 commentaire :

Gilles-Michel DEHARBE a dit…

Le Juif, à qui, depuis des siècles, l'Europe chrétienne vouait un antisémitisme d'ordre religieux, devient, à la fin du 19°siècle, au moment où se déchaînent les passions nées de l'affaire Dreyfus, l'objet de violentes haines xénophobes entretenues par des caricaturistes de renom, dont le célèbre Caran d'Ache, qui alla même jusqu'à créer un journal entièrement consacré à de virulents dessins antisémites illustrant l'Affaire.

Aujourd'hui, tout le Monde, y va de son coup de crayon, l'Iran comme les Palestiniens (et ce n'est pas par "hal-zahr").

Omayya Joha, symbole de l’incitation à la haine durant l’ère Arafat, continue de publier ses caricatures dans le quotidien officiel de l’AP et sur son propre site internet. Les dessins sont anti-israéliens et souvent à caractère antisémite . Ses caricatures sont populaires parmi les Arabes en général et les Palestiniens en particulier. Omayya Joha, proche du Hamas, est connue pour ses opinions politiques radicales. Son mari était un terroriste du Hamas, tué au cours d’un échange de feu avec des soldats israéliens en 2003.
La publication de caricatures antisémites dans le journal Al-Hayat Al-Jadeeda est un autre exemple de la présence de l’antisémitisme dans les médias officiels palestiniens (télévision, Internet).

Joël Kotek a publié un ouvrage qui est particulièrement illustré et qui est consacré aux caricatures pour le moins agressives ou antisémites, qui ont été publiées par de grands quotidiens arabes, européens, américains et sur l’Internet, depuis le début de la seconde Intifada.

* "Au nom de l’antisionisme. L’image des Juifs et d’Israël dans la caricature depuis la seconde Intifada". Editions Complexe, 2003.

*** Si la pratique de l’image antisémite anticipe le durcissement de la politique discriminatoire, ce n’est pas seulement parce qu’elle se prête aisément à la radicalisation
du discours.

On se gardera de lire dans ce
processus le signe d’un prophétique pouvoir de l’image pour y déceler plutôt l’image d’un pouvoir qui conçut (et conçoit) principalement l’antisémitisme comme moyen politique de relancer la machine totalitaire.

Dans une telle perspective, les caricatures antisémites ne furent (et ne sont)pas seulement des
images de haine pensées comme adjuvants de la persécution mais aussi le film en négatif
qui pourrait aider à faire surgir les contours d’un "homme nouveau" que l’idéologie peinait à définir.