mardi 25 février 2014

Le vice-chancelier allemand accuse Israël d'apartheid

La chancelière allemande Angela Merkel est en Israël. L'Allemagne est, dit-on, une grande amie d'Israël. C'est vrai que l'Allemagne a beaucoup beaucoup d'amis: l'Iran, l'Arabie Saoudite, les pays du Golfe, les Palestiniens etc avec lesquels elle commerce et échange. L'Allemagne, amie ou demi-amie?

Sigmar Gabriel, l'actuel vice-chancelier et ministre fédéral de l'Économie, avait en 2012 accusé Israël de mener une politique d'apartheid.  L'ancien chancellier Helmut Schmidt a signé une pétition demandant que l'Union européen sanctionne IsraëlNous republions notre post de l'époque (Le président du PS allemand accuse Israël d'"apartheid"):

Sigmar Gabriel aurait pu écrire "qu'une minorité arabe vit en Israël, tandis que les Juifs en Palestine ne peuvent pas survivre sans la protection de l'armée". (Tobias Kaufmann)

Une fois de plus on peut constater l'inanité du mythe que les Allemands sont pétrifiés par la culpabilité de ce qu'ils ont fait aux Juifs et n'osent pas critiquer l'Etat juif.  L'homme qui pourrait devenir le prochain chancelier allemand a accusé Israël de pratiquer un régime d'apartheid.  Dans un autre article Benjamin Weinthal rappelle qu'une autre grande conscience allemande, l'ancien chancellier Helmut Schmidt a signé une pétition demandant que l'Union européen sanctionne Israël.

Source: Jerusalem Post (German Jews slam ‘Israel apartheid comment, par Benjamin Weinthal)


Sigmar Gabriel, 52 ans, président du Parti Socialiste allemand (Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD)), et qui pourrait devenir chancelier en 2013, a écrit sur son site Facebook après une visite à Hébron au mois de mars: "C'est une zone sans droits légaux pour les Palestiniens. Il s'agit d'un régime d'apartheid que rien ne justifie".  

Dieter Graumann, président de la communauté juive, a déclaré aux médias allemands que "ce que Gabriel a dit est complètement tordu. Il y a un déséquilibre moral à appeller à des négociations avec le Hamas, qui cherche ouvertement à détruire les Juifs dans le monde entier, et en même temps à dénigrer Israël en le qualifiant de "régime de l'apartheid"."

Sigmar Gabriel a appelé Israël à négocier avec le Hamas. Il voulu rencontrer le groupe islamiste dans la bande de Gaza, mais en raison des tirs de roquettes de Gaza sur Israël il n'a pas pu s'y rendre.



Philipp Missfelder, un député au Bundestag et porte-parole de politique étrangère pour les chrétiens-démocrates [le parti de la chancelière Angela Merkel], déclaré au Jerusalem Post"Je suis contre la normalisation des relations avec le Hamas". Le Hamas est considéré par l'Allemagne et l'UE comme une organisation terroriste. [...]


Kevin Zdiara, un représentant de l'Assocation pour l'amitié Allemagne-Israël à Erfurt, a critiqué Gabriel dans un long article sur le site "Die Achse des Guten"pour avoir profité de son voyage en Israël pour visiter Hébron alors que "plus de 200 roquettes étaient lancées sur Israël, forçant plus d'un million d'Israéliens à vivre dans un état d'urgence et de terreur meurtrière ... On aurait pu s'attendre à ce qu'au moins il condamne avec des mots clairs de cette nouvelle vague de terreur". [...]

Un chroniqueur politique de premier plan a écrit dans le quotidien Kölner Stadt-Anzeiger que Gabriel aurait dû remarquer qu'il existe une minorité arabe israélienne dans l'Etat juif "tandis que les Juifs en Palestine ne peut pas survivre sans la protection de l'armée".

12 commentaires :

Gilles-Michel De Hann a dit…

* L'inanité du mythe que les Allemands sont pétrifiés par la culpabilité de ce qu'ils ont fait aux Juifs et n'osent pas critiquer l'Etat juif :

Les conservateurs défendent à peu près le même programme que le SPD.

Quand en 1958 à Bad Godesberg, le SPD adopta un nouveau programme éliminant toute référence au marxisme et abandonnant le socialisme comme projet de société alternatif au capitalisme (dans le programme adopté alors, le socialisme n‘apparaît plus que comme uns référence « éthique »), son objectif était justement de sortir du « ghetto » légendaire des 30 %. Effectivement, « le camarade tendance » (« der Genosse Trend ») se mit en marche, le point culminant étant l’année 1972, quand le SPD récoltait plus que 45 % des voix et devenait, pour la première fois, le parti majoritaire.

Aujourd’hui, le SPD semble à nouveau enfermé dans le carcan des 30 %. C’est évidemment la conséquence de son tournant néolibéral qui se nourrit des exigences d’un capitalisme en déclin, à tendance stagnante et dépressive. Désormais, la bourgeoisie revendique la régression sociale massive, l’abaissement des salaires, l’aggravation des conditions de travail , etc., pour contrer la chute du taux de profit.

Gerhard Schröder avait dit qu’il faut gagner les voix « du nouveau centre ». Mais, cette fois-ci, les voix des nouvelles couches
« intermédiaires » s’avèrent être un phénomène peu stable, tandis que l’érosion de la base électorale populaire du SPD bat son plein. Dans la première moitié des années 1970, l’intelligence culturelle était « de gauche », et la droite était considérée comme arriérée et peu intelligente ; aujourd’hui la bêtise et l’obscurantisme rétrograde sont le nouveau culte, alors que tous ceux et toutes celles qui se réfèrent aux droits sociaux, à la défense des intérêts des salariés et des dépossédés, qui veulent résister au démantèlement des services publics et des acquis sociaux, qui veulent résister à une politique pour laquelle « le marché » (lire : le profit) est tout, sont en revanche considérés comme des
« conservateurs arriérés ».

Il y a longtemps qu’il n’y a plus de vie de parti à la base du SPD représentant l’aspiration de travailleuses et de travailleurs à une expression politique des intérêts des salariés. Depuis longtemps, ce parti est dégénéré, étant devenu une machine d’aide mutuelle pour organiser des carrières politiques.

Anne juliette a dit…

J'ai du mal avec les Allemands.
J'avais 16 ans et je souffrais dans ma famille à cause d'un père dépourvu d'émotions, et au lycée parce que j'étais blanche dans une société qui ne l'était pas et surtout qui me le faisait savoir (j'ai vécu mon adolescence dans un DOM).
Il faisait une chaleur épouvantable cette après-midi là, et notre professeur d'histoire nous avait amené voir un documentaire sur la Shoah dans la salle de projection du lycée : à la maison, c'était un sujet tabou car on en parlait très peu.
Je me souviens de la peine, de la douleur, puis de la colère qui m'ont étreintes quand j'ai vu ce film et la jeune fille qui est ressortie de cette salle ce jour-là n'était plus la même que celle qui y était rentrée une heure auparavant. Depuis, j'y pense et j'y repense.

On dit souvent que ce sont les parents qui éduquent les enfants : il arrive parfois que ce soit le contraire. C'est ma fille qui m'a apprise à avoir moins de ressentiment envers les allemands. Elle avait treize ans quand elle m'a dit un jour avec beaucoup de tact, après certainement une énième tirade que j'avais faite sur les allemands : "Maman, tu ne peux pas reprocher aux jeunes allemands ce qu'ont fait leurs parents et grands-parents comme tu ne peux pas reprocher à un enfant les crimes de ses parents".

Ma fille m'a aidé à changer mon regard sur l'Allemagne mais, en aucun cas, je donne un blanc-seing aux dirigeants de ce pays. Je ne comprends toujours pas comment un peuple aussi cultivé, aussi avancé ait pu planifier, organiser, accomplir le pire génocide de l'histoire. On dit que ce sont les peuples ignorants qui commettent les pires crimes : l'Allemagne nazie est la preuve que ce n'est pas toujours vrai.


PS : Monsieur Goasguen, assumez : ce sont les RG qui connaissent votre dossier.
Un conseil, quand on est un homme politique donc PUBLIC, il est tout à fait légitime qu'on soutienne des causes mais un homme public a aussi le devoir de ne pas écraser le camp considéré comme adverse pour préserver la paix sociale.
Je veux dire par là qu'un homme politique peut soutenir les palestiniens sans pour autant ostraciser et stigmatiser les israëliens et Israël et, en ce qui concerne, Monsieur Goasguen, il peut soutenir les israëliens et Israël sans ostraciser les palestiniens et les musulmans. Moi, je peux le faire de façon modérée mais je ne suis pas une femme publique.
Les hommes politiques ne peuvent pas avoir le pouvoir et la totale liberté de parole, en quelque sorte le beurre et l'argent du beurre.

Gilles-Michel De Hann a dit…

Il n'y a aucune honte à avoir du ressentiment envers l'Allemagne.

Il n'y a aucune honte à soutenir Israël de manière inconditionnelle.

Il n'y a aucune honte à ostraciser les arabes "palestiniens" qui tuent des civils juifs.

En 2014, Israël est toujours pris dans un conflit qui ne dit pas son nom ... C'est la guerre, chère Madame, et il faut choisir son camp.

Quand à l'Allemagne, son Président a donné un entretien télévisé, il y a quelques jours, c'est édifiant !!!

* Gauck: « L’Allemagne ne doit plus se cacher »

http://www.dw.de/gauck-lallemagne-ne-doit-plus-se-cacher/a-17452236

Gilles-Michel De Hann a dit…

* Une caricature du cofondateur de Facebook Mark Zuckerberg publié vendredi dans un journal allemand a été vivement critiquée par le centre Simon Wiesenthal. En effet, le groupe juif des droits de l’homme affirme que cette illustration rappelle l’imagerie nazie.

Ainsi le rabbin Abraham Cooper a qualifié lundi la caricature de « scandaleuse » et a affirmé que l’artiste était coupable d’antisémitisme. La caricature, publiée par Süddeutsche Zeitung ( SZ ) et intitulé « Krake Facebook » (« la pieuvre Facebook » en allemand) montre Zuckerberg comme un géant de la mer mi-humain saisissant avec des tentacules les ordinateurs autour de lui. Représenté avec un nez crochu, l’entrepreneur de 29 ans apparait tout sourire alors que ses cheveux bouclés sortent d’un chapeau, qui porte le logo Facebook, surdimensionné.

L’une des tentacules de la créature est le logo de WhatsApp, la plus importante application de messagerie mobile au monde, récemment acquise par Facebook.

Cooper affirme: « Le poulpe-juif était une caricature déployée par les nazis. Cette caricature a été utilisée comme un élément de base de leur campagne de haine contre les Juifs dans les années 1930. Le nez exagéré montre que c’était consciemment antisémite ».

Le caricaturiste de SZ, Burkhard Mohr, a déclaré au Jerusalem Post lundi, qu’il était « choqué » que son dessin soit jugé antisémite. «L’antisémitisme et le racisme sont des idéologies qui me sont totalement étrangères», dit-il, rejetant catégoriquement l’idée que son dessin puisse être considéré comme une offense aux juifs. Il a également expliqué que son dessin a été conçu par rapport à l’achat de Whatsapp par Facebook. « C’était une caricature de l’entreprise Facebook et non d’une personne en particulier », a-t-il dit . «Je suis désolé que cela ait été mal compris et que certains lecteurs aient été blessés ».

L’année dernière, le SZ a publié un autre dessin du même genre, montrant Israël comme un monstre démoniaque.

«Ce genre de bande dessinée n’est pas acceptable surtout dans un endroit comme l’Allemagne où les Allemands ont toujours, même des générations plus tard, une responsabilité particulière », at-il déclaré.

Cet article Allemagne: un journal publie une caricature à caractère antisémite du fondateur de Facebook est apparu en premier sur Israel Actu.

Anne juliette a dit…

J'ai choisi depuis longtemps mon camp, Monsieur : celui des juifs et d'Israël mais j'estime que pour affirmer ces convictions, il n'est point besoin continuellement d'exclure, de rejeter l'autre, de généraliser.
J'aurai honte, Monsieur devant mes ancêtres, si je rejetai Madame Ibn Ziaten Latifah, Monsieur Malek Boutih, Monsieur Chalghouni et d'autres juste parce qu'ils sont musulmans et arabes : ils aiment les juifs et apportent des paroles de paix. Deux des trois personnes que j'ai cités ont reçu des menaces de mort de la part d'extrémistes musulmans parce qu'ils étaient trop proches des juifs; la facilité, pour eux, aurait été de renoncer à leur combat, Monsieur, mais ils n'abdiquent pas. Rien que pour eux, nous n'avons pas le droit de généraliser et de haïr.


La honte, Monsieur, c'est qu'un homme, comme Monsieur Goasguen, qui a été très proche des mouvements d'extrême droite teintés d'antisémitisme et qui y a appartenu d'après une note des RG, soutienne inconditionnellement, comme vous le dites, aujourd'hui Israël et les juifs israëliens.
L'homme n'a pas changé : c'est toujours le rejet des autres qui le guide; il a juste changé de cheval. Israël et le peuple juif ont-ils besoin d'être défendus par des personnes au passé et au présent si troubles? Moi, je dis non. Le risque pour le peuple juif est que par opportunisme et/ou intérêt, ce genre d'individus ne change de cheval pour une énième fois.

Maintenant, je suis totalement d'accord avec vous en ce qui concerne les caricatures de juifs : de plus en plus, certains dessinateurs, certains humoristes, certains caricaturistes colportent la haine du juif en se drapant dans leur soi-disant humour.

Philo a dit…

Anne Juliette, Manuel Valls est socialiste et un proche de Mitterrand. Or Mitterrand fit partie de l'extrême droite, il garda son amitié à René Bousquet et dénonça le lobby juif: "Vous constatez là l'influence puissante et nocive du lobby juif en France". Voir:

François Mitterrand, ami de Bousquet et dénonciateur du lobby juif

Anne juliette a dit…

Je ne suis ni de gauche, ni de droite : je le proclame assez souvent sur ce site. Je constate les faits et je ne regarde que les actions : Valls est celui qui a osé empêcher les spectacles de Dieudonné (vous l'avez vous-même reconnu en deux fois au moins sur ce site) même s'il y a laissé des plumes dans les sondages, ce qui n'est pas grave pour moi mais certainement un peu pour lui. De 2002 (année où Dieudonné a commencé à déraper sévèrement) à 2012, la droite était au pouvoir et elle n'a rien fait. Jusqu'à présent (je ne parie jamais sur l'avenir), Valls est le premier ministre qui défende les juifs ...et le seul. Qu'il soit de gauche, de droite ou de travers, cela m'est égal pourvu qu'il protège les juifs. Pourtant, je l'ai dit aussi ici, j'étais contre ses propos sur les Roms et je le trouve trop impulsif.

Je suis entièrement d'accord avec vous : c'est vrai que Mitterrand a été un sale bonhomme parce qu'il a caché qu'il avait été décoré de la Francisque (décoration donnée par Pétain), qu'il avait été un résistant de la toute dernière heure, et qu'il recevait souvent Bousquet à l'Elysée mais Valls est un rocardien, pas un mitterrandien, et comme tout le monde le sait, Mitterrand détestait par dessus-tout Rocard : il a dit qu'il l'avait nommé à Matignon pour qu'il se plante et ce sale bonhomme a réussi son coup.

Pour finir, dans le parti socialiste, il y a au moins cent courants de l'aile gauche presqu'extrême à l'aile droite presque centriste. Ce parti est loin d'être un bloc monolithique et tous les socialistes ne pensent pas pareil.

Gilles-Michel De Hann a dit…

Anne-Juliette (ou qui que vous soyez) :


Un jeune Français qui a passé une dizaine d’années sur les bancs de l’école républicaine peut abattre à bout portant une fillette parce qu’elle est juive, il peut tuer des militaires pour « mettre à genoux la France », et il n’y aurait là qu’une affaire de bon fonctionnement des services de renseignement ? Son frère commence par se déclarer fier de ce qu’il a fait ; après la minute de silence observée dans les écoles, des jeunes demandent à leur professeur s’il y aura « une minute de silence pour les enfants palestiniens », et l’on ne devrait pas chercher plus loin ?

Merah est né en octobre 1988.

Qui était au gouvernement et quels furent les Pemiers Ministres jusqu'en 2007, pour assurer la continuité de cette belle institution qu'est l'École de la République ?

Tant qu'à Goasguen, il n'est bon qu'à être encensé par le CRIF.

* Extrême droite : Goasguen a-t-il fait partie d'Occident ?

26.02.2014

http://www.liberation.fr/politiques/2014/02/26/claude-goasguen-a-t-il-vraiment-fait-partie-d-occident_983049

En principe, je ne réponds pas aux anonymes. Cordialement.

Philo a dit…

Gilles-Michel Deharbe, La réalité est qu'on peut insulter Israël, les Juifs, les sionistes en Europe et les Juifs publient de beaux textes, mais à part ça rien ne se passe. Il n'y a pas de blogs spécislisés qui font du "monitoring" des activités anti-israéliennes sur les campus universitaires (grandes pourvoyeuses d'antisémitisme), idem pour les médias, idem pour les ONG, idem pour l'édition. Rien. C'est tout le contraire dans les pays anglo-saxons. NGO Monitor, BBC Watch, CIF Watch, Engage, TULIP – Trade Unions Linking Israel and Palestine, Divest this (BDS), Honest Reporting etc etc. La différence est culturelle.

Anne juliette a dit…

Monsieur,
Merci pour votre réponse. Je reste anonyme parce que j'ai quelques années encore à travailler et que je paie les études de ma fille.
Je lèverai mon anonymat quand je serai à la retraite et quand je serai sûre que ma fille soit à l'abri, c'est-à-dire à l'étranger : elle va faire un stage de plusieurs mois au Canada et elle espère y trouver du travail après et moi aussi .
Quand vous êtes philosémite et que vous aimez Israël, un patron, s'il le sait, peut vous virer pour des raisons fallacieuses et on peut s'en prendre à votre famille : la différence entre pro-israëliens et anti-israëliens, c'est que les premiers mettent un point d'honneur à ne jamais s'en prendre aux familles tandis que dans le deuxième cas, il y a quelques extrémistes purs et durs qui n'hésitent pas à tuer des petites filles de huit ans comme vous le dites.



PS: Et croyez-moi, un patron finit toujours par tout savoir : j'ai quelques exemples autour de moi.
D'après votre photo, Monsieur, je pense que vous êtes déjà à la retraite : je rêve de ce moment-là où je pourrai lever mon anonymat.

Gilles-Michel De Hann a dit…

J'exerce encore et c'est très bien ainsi. Mais j'en conviens, je n'ai pas les mêmes charges que vous.

La photo marque volontairement les traits, mais personne n'est dupe !

Anne juliette a dit…

Je fais plus que mon âge depuis jeune et croyez- moi, dans notre société, c'est plus embêtant pour une femme que pour un homme.

Je voulais juste dire un mot au sujet d'Anelka ; une quenelle et presque 100000 euros d'amende.
Dieudonné : 9 condamnations en France et 650000 euros d'amende avec les majorations de retard. Son unique condamnation au Québec pour des injures antisémites envers Patrick Bruel s'élevait à 80000 euros : il hésitera beaucoup avant de recommencer.
C'est la différence entre le système anglo-saxon et le système français. Toucher au portefeuille fait plus mal que la prison car ces sinistres personnages se placent en victimes si les juges les envoient en prison. Il faut réserver la prison dans ces cas aux agressions physiques.