dimanche 23 février 2014

Lars Von Trier: nymphomanie et antisionisme

Ce n'est pas tant ce qu'ils disent qui pose problème mais c'est leur obsession des Juifs, d'Israël, du sionisme etc.  Il suffit d'aller faire un tour sur le blog français Boulevard Voltaire.

Nymphomania and anti-Zionism @ Harry's Place: 

A couple of years ago Danish film director Lars Von Trier told a press conference “I understand Hitler” and “I am a Nazi” and “Israel is a pain in the ass” before apologizing– or more precisely, having an apology issued in his name.

It seems that Von Trier’s latest film “Nymphomaniac” (about a nymphomaniac) includes a scene in which a Jewish character, at what I assume is a non-erotic moment, advocates anti-Zionism while differentiating it from antisemitism.

How that fits into the larger context of the film I will not begin to speculate. (Hat tip: Shiraz Socialist: The Nymphomaniac man and the virtue of “anti-Zionism”)

Lars Von Trier comprend Hitler, Israël le fait vraiment chier mais n'est pas contre les Juifs.  Le summum d'un certain esprit européen.

1 commentaire :

Anne juliette a dit…

Il est fou Lars Von Trier. Il y presque 10 ans de cela, j'ai vu à la télé "Breaking the waves", j'ai eu la nausée à la fin du film et je me suis dit : "Ce type est dingue". Le sacrifice ultime avec le viol et des violences sado-masochistes mortifères en y mêlant des délires mystiques, ce n'est pas du tout pour moi. C'est le seul film que j'ai vu de lui par hasard et ce sera bien le seul.

Au festival de Cannes, il y a deux ou trois ans, il a tiré sur Israël...et sur les juifs. Qu'il critique durement sur Israël, c'est une chose mais qu'il dise qu'il adore un peintre adulé par les hauts dignitaires nazis du troisième Reich, cela frise l'antisémitisme. Et ce qui m'a le plus énervé et peiné, c'est que Charlotte Gainsbourg, dont le père a porté l'étoile jaune pendant la dernière guerre et qui a été un enfant caché, restait assise là à côté de Von Trier sans rien dire. Au mieux, je serai partie, ou au pire j'aurai renversé la table.
Alors ce que dit ce bonhomme m'importe peu. Il s'est découvert un père juif qui, finalement ne l'était pas, puisqu'il était l'enfant d'un autre homme : de quoi rendre deux fois plus fou un type qui l'était déjà beaucoup.