mardi 16 mars 2010

La Croix-Rouge veut que les Juifs norvégiens soient jugés pour crimes de guerre commis en Israël

Source: Norway, Israel and the Jews (Red Cross suggests Norwegian Jews be tried for war-crimes)

Il n'y a pas une samaine qui passe sans qu'un Norvégien proéminent ne propose que des mesures soient prises contre l'État d'Israël.  La semaine dernière, c'était l'évêque Tor B. Jørgensen qui prônait un "boycott des évêques".  Il n'a fort heureusement pas été suivi.

Maintenant c'est la Croix-Rouge norvégienne qui suggère qu'on mène une enquête sur plusieurs citoyens norvégiens, suédois et danois qui ont servi comme soldats dans les forces israéliennes.

"Les Israéliens ont régulièrement été accusés d'être responsables de violations contre les Palestiniens dans les territoires occupés.  Si Israël ne mène pas des enquêtes sur ces actions, les autorités norvégiennes devraient étudier la situation, et éventuellement engager des enquêtes et des poursuites", a déclaré le directeur de la communication de la Croix-Rouge Bernt G. Apeland à la chaîne de télévision nationale norvégienne NRK.

Enquêter et punir.  C'est toujours la même rengaine!
 
Manifestation de femmes palestiniennes "pacifiques" à Gaza (mars 2010)

1 commentaire :

Gilles-Michel DEHARBE a dit…

ROUGE CARDINAL ET CROIX VIOLETTE !

Avec Conrad Bonnevie-Svendsen et Henrik Hauge, deux pasteurs luthériens, la NCA est lancée en octobre 1947 pour recueillir des fonds en faveur des victimes de la Seconde guerre mondiale. Sous le nom de Norwegian Church Relief , elle reprend en fait les activités caritatives de la Confédération des associations paroissiales, créée en 1945. Après avoir distribué l'aide danoise et suédoise à la Norvège (pays occupé par les Allemands pendant la Seconde guerre mondiale), la nouvelle organisation veut à son tour envoyer des vivres à l'étranger, y compris dans le camp des vaincus. Soucieuse de promouvoir une réconciliation oecuménique, elle va d'abord secourir les populations nécessiteuses en Allemagne, où l'on compte de nombreuses communautés luthériennes. Ses deux premiers employés sont Andreas Grasmo et Arne Torgersen, qui travaille aussi pour Aid to Europe (le futur Norwegian Refugee Council ).

* 1948-1949, Allemagne : par l'intermédiaire de l'ONG Hilfswerk der Evangelischen Kirchen à partir de février 1948, la Norwegian Church Relief distribue du poisson séché aux habitants de Ludwigshafen, Mainz et Fribourg. Après 1949, l'organisation continue d'envoyer des vivres en Allemagne de l'Est mais doit renoncer à travailler en Europe centrale à cause de la montée de la guerre froide et de la mise en place d'un rideau de fer dans le camp communiste.

* A partir de 1951, Israël/Palestine : la Norwegian Church Relief démarre pour la première fois des programmes d'aide en dehors du continent européen, en l'occurrence pour les réfugiés palestiniens. Elle travaille notamment dans le domaine de la santé en Judée-Samarie et participe avec la Lutheran World Federation à la réhabilitation de l'hôpital Augusta Victoria sur le Mont des Oliviers à Jérusalem Est en 1950. Initialement construit en 1907 par le Kaiser Guillaume II en l'honneur de sa femme l'impératrice Augusta Victoria, le bâtiment devait initialement accueillir des pèlerins chrétiens mais avait été réquisitionné par les armées turque puis britannique avant que le CICR (Comité International de la Croix-Rouge) n'y soigne des victimes des combats au moment de la création de l'Etat d'Israël en 1948.

* 2003, Israël/Palestine : la NCA participe en Norvège à la campagne qui dénonce la construction par Israël d'un mur de sécurité qui annexe des régions de la Judée-Samarie en violation du droit international. Cette position est critiquée par des Luthériens norvégiens qui s'inquiètent des financements versés par la NCA à l'Autorité Palestinienne et à l'OLP. L'intervention de la NCA s'inscrit en effet dans un contexte de détournements massifs de l'assistance internationale par les dirigeants palestiniens, à hauteur de 898 millions de dollars entre 1995 et 2000 selon un rapport de la Banque mondiale publié en septembre 2003 (en 2004, un groupe de travail du Parlement européen dénonce quant à lui l'utilisation de l'aide pour financer le terrorisme.