lundi 28 septembre 2009

Presse belge: Obama n'ose pas "brandir le bâton" contre Israël

"Et l’humiliante défaite du président américain de nourrir le scepticisme des Arabes. Ceux-ci, de manière un peu paradoxale, attendaient le Messie ; ils ont trouvé un responsable jusqu’ici plutôt pusillanime, qui s’est contenté d’agiter une carotte sans oser brandir le bâton."

Malheureusement la presse belge francophone ne lâche pas prise. La campagne de stigmatisation d'Israël ne faiblit pas.

Extrait d'un éditorial de Baudouin Loos dans Le Soir du 24/09/2009. Le journaliste est déçu par la pusillanimité du Président Barak Obama qui n'ose pas manier le bâton (boycotter, punir, expulser) contre Israël comme il faudrait. Une critique cinglante.

"La colonisation est le cancer qui ronge le dossier, et sa suspension eût rapproché Israël du droit international.

Las ! l’Américain [Obama], pourtant entouré des experts les plus fins, n’avait pas anticipé la réponse israélienne prévisible, celle, donc négative, d’une coalition gouvernementale mue par une idéologie qui place justement la colonisation au cœur de son projet. Le "niet" israélien à Obama n’en fut que plus retentissant. Et l’humiliante défaite du président américain de nourrir le scepticisme des Arabes. Ceux-ci, de manière un peu paradoxale, attendaient le Messie ; ils ont trouvé un responsable jusqu’ici plutôt pusillanime, qui s’est contenté d’agiter une carotte sans oser brandir le bâton."

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3 commentaires :

Gilles-Michel DEHARBE a dit…

FAUX PROBLÈME !!!

Il est triste de constater que l’ONU n’est pas seulement un leader incapable de promouvoir les Droits de l’Homme mais elle est aussi une organisation xénophobe et agressive. Les Etats-Unis contribuent à 22% du budget régulier de l’ONU. Cependant aujourd’hui l’ONU fonctionne selon des valeurs fondamentalement opposées à celles des Etats-Unis et à celles qui ont constitué les bases.

Etonnant paradoxe, on n'aura jamais autant parlé des droits de l'homme alors qu'ils n'ont jamais été si peu respectés. De sérieux dysfonctionnements se sont faits jour à l`Organisation des Nations Unies, au sein même de la Commission des droits de l'homme. Aujourd'hui, parmi les 53 membres de la Commission, nombreux sont les pays qui refusent de se soumettre dans les faits aux principes auxquels leur signature les engage. Et comme pour enfoncer le clou du discrédit, la Libye a accédé pour un an à la présidence de la Commission en 2003.

Des groupes d'activistes et quelques pays plus soucieux de propagande que d'un véritable engagement contre le racisme ont kidnappé les débats aux dépens de tous les autres problèmes pour ne dénoncer que l'État d'Israël. La Commission peine à se remettre du fiasco de Durban, et d'aucuns s'interrogent sur son avenir. Certes, elle demeure le lieu où les ONG peuvent encore dénoncer des coupables et où la "société civile" trouve un espace pour s'exprimer, ne serait-ce que pour dire à mots couverts que le roi est nu. La tentation est grande pour divers États d'utiliser cette tribune à des fins propres, et ils ne s'en privent pas : devenue le champ clos où s'affrontent des intérêts contradictoires, elle risque de n'être bientôt plus que le reflet de rapports de forces internationaux. Comment, dans ces conditions, imposer malgré tout le respect des droits de l'homme ?

La Commission est le premier organe de l’ONU responsable de la protection de ces Droits de l’Homme. Le 15 Avril 2003, la Commission a adopté une résolution autorisant l’usage de tous les moyens disponibles, y compris la lutte armée (et ceci inclut les bombes humaines homicides), comme tactique légitime contre les Israéliens. Seuls 5 pays ont voté contre, y compris les Etats-Unis ; la Grande Bretagne et la France se sont abstenues et la Russie a voté pour . Depuis 30 ans, plus d’un quart des résolutions de la Commission condamnant des violations des Droits de l’Homme concernaient Israël. Aucune résolution n’a condamné la Chine, la Syrie ou l’Arabie Saoudite.
Les réunions de la Commission sont elles-mêmes le théâtre
d’incitations à la haine et à la violence !

Gilles-Michel DEHARBE a dit…

Par le passé, le délégué Algérien a dit "la machine de guerre israélienne a essayé pendant 5 décennies de parvenir à la solution finale". Le représentant Palestinien a appelé à l’élimination du "nazisme sioniste". Plus généralement, l’ONU n’a pas de définition du terrorisme. Même après les événements du 11 Septembre 2001, l’Assemblée Générale n’a pas été capable d’adopter une convention globale contre la terreur. Les membres de l’Organisation de la Conférence Islamique et la Ligue Arabe ont bloqué tout consensus sur toute définition commune du terrorisme.

Dans l’opinion de pays comme l’Arabie Saoudite, exprimée lors de la même réunion de la Commission, "nous devrions distinguer entre le phénomène du terrorisme et le droit des peuples à l’autodétermination". Le membre syrien au Conseil de Sécurité a aussi empêché l’application de la
résolution 1373, celle qui définit en détail les responsabilités des états pour lutter contre la terreur.

Le financement de l'organisation des Nations unies et de ses agences spécialisées est assuré par les contributions obligatoires des pays membres et par des contributions volontaires de toutes organisations, entreprises ou encore particuliers (Ted Turner a par exemple fait un don de 1 milliard de dollars US). Le budget ordinaire des Nations unies ( ~ 2 milliards de dollars en 2005), établi tous les deux ans, est basé sur les contributions obligatoires fixées par l'Assemblée générale. Pour des raisons d'indépendance, le niveau maximum de la plus grosse contribution a été fixé à 22 % (le seuil minimal est quant à lui de 0,01 % du budget global).

À titre d'exemple, pour 2001, les plus gros contributeurs étaient les États-Unis (22 %), le Japon
(19,63,% ), l'Allemagne (9,82 %), la France (6,5 %), le Royaume-Uni
(5,57 %), l'Italie (5,09 %), le Canada (2,57 %), l'Espagne (2,53 %) et le Brésil (2,39% ).

En 2005, la composition était la suivante : États-Unis (22 %)[1], le Japon (19,5 %), l'Allemagne (8,6 %), la France (6,5 %), le Royaume-Uni (6,1 %), l'Italie (4,9 %), le Canada (2,8 %), l'Espagne (2,5 %), la république populaire de Chine
(2 %), la Corée du Sud (1,8 %).
Il est important de souligner que les contributions obligatoires ne sont pas toujours remplies à temps par les États membres (seul 31 États sur 192 l'ont fait en février 2007. L'ONU étant de plus en plus souvent engagée dans des opérations de maintien de la paix dans le monde (objectifs qui n'étaient pas formellement prévus dans sa Charte), cela a un impact important sur son budget en raison du coût élevé de ces interventions. Le résultat est que les Nations unies ont une dette de plus de 2,5 milliards de dollars américains. Pour résoudre ce problème récurrent, de nombreux États souhaitent une réforme en profondeur des Nations unies de manière à régler la lourdeur bureaucratique de l'ONU, ce qui pourrait régler une partie du problème ...

Depuis l'adhésion du Monténégro en 2006, l'ONU compte désormais la quasi totalité des États du monde, soit 192 sur les 195 qu'elle reconnaît - les seuls États n'étant pas membres étant le Vatican (qui a cependant un statut d'observateur), les îles Cook et Nioué.

Gilles-Michel DEHARBE a dit…

L'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA - United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees in the Near East en anglais) est un programme de l'Organisation des Nations unies pour l'aide aux réfugiés palestiniens dans la Bande de Gaza, en Cisjordanie, en Jordanie, au Liban et en Syrie. Son but est de répondre aux besoins essentiels des réfugiés palestiniens en matière de santé, d'éducation, d'aide humanitaire et de services sociaux.

Il fut créé suite à la première guerre israélo-arabe de 1948 par la résolution 302 (IV) du Conseil de sécurité des Nations unies du 8 décembre 1949. Le mandat de cet organisme, qui devait être temporaire, a été constamment renouvelé par l'Assemblée générale des Nations unies. Il a été étendu jusqu'au 30 juin 2008.

L'UNRWA dispense ses services dans 59 camps. Il est de loin la plus grande agence des Nations unies, avec un personnel de plus de 25 000 personnes, dont 99 % sont des réfugiés palestiniens recrutés localement et oeuvrant comme enseignants, médecins ou travailleurs sociaux. L'UNRWA est aussi la seule agence de l'ONU qui soit consacrée à un groupe spécifique de réfugiés.

Selon la définition de l’UNRWA, un "réfugié de Palestine" est une personne dont le lieu de résidence habituelle était la Palestine entre juin 1946 et mai 1948 et qui a perdu à la fois son domicile et ses moyens de subsistance en raison du conflit israélo-arabe de 1948. La définition de réfugié de l’UNRWA couvre également les descendants des Palestiniens qui sont devenus des réfugiés en 1948. En conséquence, le nombre de réfugiés palestiniens enregistrés est passé de 914 000 en 1950 à plus de 4,4 millions en 2005 et continue à augmenter du fait de l’accroissement naturel de la population.

Plus de 70 % du personnel de l'UNRWA travaille dans le domaine éducatif. !!!

Il faut constater que le résultat est à la hauteur des moyens, pour preuve en est l’apparition des manuels scolaires palestiniens. !!!

L’universalité pure n’est plus le cri de ralliement de l’ONU. La dégradation des normes a atteint son sommet à la conférence mondiale de Durban en 2001. Cette conférence qui était le rendez-vous de l’"antiracisme" est devenue la scène de l’antisémitisme et du dénigrement de l’Holocauste. Elle a entraîné une déclaration qui était le reflet de ces pressions. Depuis, l’ONU a fait de Durban le modèle central de son programme antiraciste.

Et si dans l'inconscient collectif et planétaire, les "errements" de cette institution n'était en fait, que l'institutionalisation et la pérennisation d'un statut d'"errant" destiné aux Juifs ?

Gilles-Michel DEHARBE