mercredi 30 septembre 2009

Les Etats-Unis rejettent le rapport Goldstone, l'Europe est divisée

"Il n'y a pas d'équivalent moral entre Israël, un Etat démocratique, et le Hamas, un mouvement menant des actions terroristes contre les civils dans le sud d'Israël."

Les Etats-Unis ont emboîté le pas à Israël en rejetant les conclusions du rapport Goldstone sur Gaza. Le délégué américain a affirmé qu'Israël a la capacité d'enquêter par lui-même sur les allégations de violations commises en 2008-2009.

En dépit d'appels lancés par des ONG, dont Human Rights Watch, au président Barack Obama, le secrétaire d'Etat américain adjoint pour les droits de l'homme Michael Posner n'a pas soutenu les conclusions de la mission d'enquête de l'ONU, présentées au Conseil des droits de l'homme. Il a dénoncé le "traitement disproportionné" d'Israël et le manque d'équilibre au Conseil et appelé à rejeter "la politique deux poids deux mesures". Le représentant américain a affirmé que le rapport est "profondément entaché d'erreurs", tout en reconnaissant les efforts du juge Goldstone.

Il n'y a pas d'équivalent moral entre Israël, un Etat démocratique, et le Hamas, un mouvement menant des actions terroristes contre les civils dans le sud d'Israël, a déclaré Michael Posner. Il a souhaité que le Conseil adopte une résolution qui se contente de demander à l'Etat hébreu de poursuivre ses propres investigations par "un processus interne et crédible". Il a aussi appelé les Palestiniens à enquêter sur les abus commis par le Hamas. [...]

Sources: ATS, romandie.com, CICAD
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Les Européens sont divisés ...

"Les Européens, divisés, se sont montrés particulièrement discrets. Au nom de l’UE, la Suède a souligné le sérieux du rapport tout en prenant ses distances avec ses recommandations."

Source: Le Temps

3 commentaires :

Anonyme a dit…

Vous pourrez rejeter l'évidence, vous pourrez dire que les palestiniens sont bon à la morgue, mais cette logique va être appliquée soit sur vous soit sur vos enfants, et quelque soit votre prévoyance, vous finirez là où vous vous êtes mis

Gallycyborg a dit…

Et en français ?

Gilles-Michel DEHARBE a dit…

Les liens avec l’Europe ne sont pas au centre des préoccupations de Barack Obama. Il a été en tous les cas fort discret sur le Vieux Continent, tant dans son discours d’investiture que tout au long de la campagne électorale.

Mais la vraie question qu’il convient de se poser est de se demander si le rôle médiateur des États-Unis au Proche-Orient n’est pas maintenant réellement usé.

La véritable équation diplomatique est de savoir comment et jusqu’à quel point l’administration Obama acceptera d’ériger l’Iran, la Syrie, le Hezbollah, le Hamas en partenaires d’un jeu dont il faudra inévitablement repenser les contours. Comment peut-on réellement discuter avec des groupes terroristes ?

The Independent du 19.2.2009 a révélé que deux sénateurs français se sont rendus à Damas, la première rencontre de ce type, pour rencontrer le dirigeant de la faction islamiste palestinienne, Khaled Meshal. Deux députés britanniques ont rencontré à Beyrouth, le représentant du Hamas au Liban, Oussama Hamdan.

"Beaucoup plus de gens que l’on imagine parlent au Hamas", a dit un haut diplomate européen. "C’est le début de quelque chose de neuf – même si nous ne sommes pas en train de négocier."

Pourtant, les contacts politiques avec le Hamas sont interdits en vertu des règles du Quartet international pour la paix au Moyen-Orient – qui regroupe les Etats-Unis, l’UE, la Russie et l’ONU – sur la base que cette faction palestinienne reste engagée à la destruction d’Israël.

La communauté internationale insiste sur le fait que cette interdiction ne sera levée qu’après que les Islamistes accepteront de reconnaître Israël et de renoncer à la violence. !!!

Les diplomates insistent pour dire que les contacts des parlementaires avec le Hamas sont une initiative personnelle, bien que l’on pense qu’ils ont fait leur rapport à leurs gouvernements. Les députés britanniques qui se sont rendus à Beyrouth "n’étaient pas engagés dans des pourparlers diplomatiques officiels ou officieux", a déclaré un porte-parole du Foreign Office.
(?)

A LIRE: Comment la Commission Goldstone a minimisé le rôle du Hamas - Jonathan D. Halevi -

http://jcpa-lecape.org/ViewArticle.aspx?ArticleId=243