"Mon entêtement à établir la vérité a payé. Je me suis battu pour Tsahal et Israël", Dr. Yehuda David
En septembre 2008, dans une interview accordée au journaliste Clément Weill-Raynal (Actualité juive) le Dr. Yehuda David [1], chirurgien de l’hôpital Tel Hashomer, contestait la véracité des propos tenus par Jamal al-Dura [2] quant à la nature de ses blessures.
Le médecin franco-israélien affirmait que la paralysie à la main droite présentée par Jamal al-Dura n’était pas due à des tirs israélien lors des échanges de tirs entre soldats israéliens et palestiniens le 30 septembre 2000 à Netzarim, mais consécutive d’une bastonnade perpétrée par des membres du Hamas, huit ans plus tôt. A preuve, le Dr. Yehuda présentait le dossier médical établi en avril 1994 à Tel-Hashomer où il avait opéré le Palestinien. Jamal al-Dura avait alors déposé une plainte en diffamation et divulgation du secret médical auprès des tribunaux de Paris. L’an dernier, Yehuda David et Clément Weill-Raynal étaient condamnés par la 17ème Chambre correctionnelle de Paris. C’est donc ce jugement que la cour d’Appel a infirmé mercredi dernier.
Ce renversement de situation a été largement salué et commenté par les médias israéliens. Une attention qui a permis au Dr. David de révéler certains points. Et d’un, a-t-il tenu à préciser, c’est en 2007 qu’il a eu connaissance de l’affaire al-Dura, par une équipe de l’agence de presse Mena qui lui a présenté, entre autres, des images diffusées par des télévisions étrangères où l’on voyait Jamal présenter ses cicatrises, y compris celle de l’opération à la main, comme blessures subies lors de la fusillade de Netzarim. Indigné, il avait alors demandé et obtenu de Hazi Levi et Boaz Lev, respectivement vice-directeur général et directeur général du ministère de la Santé, la levée du secret médical. Et de deux, a-t-il poursuivi, les ministres Moshe Yeelon (Stratégies) et Yuli Edelstein (Informations) l’ont soutenu tout au long de la procédure judiciaire, mais sans pouvoir l’assister financièrement, en dépit des promesses (les frais juridiques s’étant élevés à 400000 shekels). La raison lui en a été donnée, jeudi, par le 1er ministre Binyamin Netanyahou: étant donné qu’il avait été condamné par la justice française, classé délinquant par conséquent, les services juridiques du gouvernement avait interdit tout octroi d’assistance financière. Une attitude qui n’a plus lieu d’être, a déclaré le ministre Yeelon. En un premier temps, celui-ci a souligné l’importance de ce jugement pour l’Etat d’Israël face à l’industrie palestinienne de production de mensonges visant à délégitimer l’Etat d’Israël, ajoutant que : "Comme je m’y suis engagé dans le passé vis-à-vis du Dr. David, l’Etat l’aidera à couvrir les frais juridiques occasionnés par ce procès". De fait, la question sera à l’ordre du jour du Conseil des ministres hebdomadaire, qui se tiendra dimanche matin.
Ce renversement de situation a été largement salué et commenté par les médias israéliens. Une attention qui a permis au Dr. David de révéler certains points. Et d’un, a-t-il tenu à préciser, c’est en 2007 qu’il a eu connaissance de l’affaire al-Dura, par une équipe de l’agence de presse Mena qui lui a présenté, entre autres, des images diffusées par des télévisions étrangères où l’on voyait Jamal présenter ses cicatrises, y compris celle de l’opération à la main, comme blessures subies lors de la fusillade de Netzarim. Indigné, il avait alors demandé et obtenu de Hazi Levi et Boaz Lev, respectivement vice-directeur général et directeur général du ministère de la Santé, la levée du secret médical. Et de deux, a-t-il poursuivi, les ministres Moshe Yeelon (Stratégies) et Yuli Edelstein (Informations) l’ont soutenu tout au long de la procédure judiciaire, mais sans pouvoir l’assister financièrement, en dépit des promesses (les frais juridiques s’étant élevés à 400000 shekels). La raison lui en a été donnée, jeudi, par le 1er ministre Binyamin Netanyahou: étant donné qu’il avait été condamné par la justice française, classé délinquant par conséquent, les services juridiques du gouvernement avait interdit tout octroi d’assistance financière. Une attitude qui n’a plus lieu d’être, a déclaré le ministre Yeelon. En un premier temps, celui-ci a souligné l’importance de ce jugement pour l’Etat d’Israël face à l’industrie palestinienne de production de mensonges visant à délégitimer l’Etat d’Israël, ajoutant que : "Comme je m’y suis engagé dans le passé vis-à-vis du Dr. David, l’Etat l’aidera à couvrir les frais juridiques occasionnés par ce procès". De fait, la question sera à l’ordre du jour du Conseil des ministres hebdomadaire, qui se tiendra dimanche matin.
[1] Le Dr. Yehuda David, 58 ans, marié père de trois enfants, est en Israël depuis trente ans. Médecin anesthésiste au départ, il a opté pour l’orthopédie lors de son stage à Tel Hashomer. Il a été décoré d’une des plus hautes distinctions militaires lors de la deuxième guerre du Liban, pour sa bravoure au sein d’une unité médicale opérant sous le feu de l’ennemi. A ce titre, il a eu l’insigne honneur, en 2007, d’allumer l’une des douze torches lors des cérémonies ouvrant la fête de l’Indépendance.
[2] La polémique fait rage quelques 10 ans sur des images diffusées par France 2, montrant Jamal al-Dura et son fils Mohamet pris entre les tirs de deux positions israéliennes et palestiniennes. Selon les indications données par le caméraman de France 2, Mohamed, 12 ans, aurait été tué lors de cette fusillade par des balles israéliennes et son père gravement blessé.
Source: Israel Valley par Mati Ben Avraham
Il y a 10 ans: des barbares décapitaient Daniel Pearl… et l'affaire Al Dura
Source: Israel Valley par Mati Ben Avraham
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