samedi 11 juin 2011

Israël-bashing: activistes de gauche, mais salaires royaux grâce à l'Europe ...

"Sans les initiatives néo-colonialistes de L'Union Européenne pour régler le conflit (israélo-palestinien), il est fort probable qu'une bonne partie de mes connaissances se seraient retrouvées au chômage..." (Yotam Feldman, un activiste de gauche et journaliste à Haaretz)

Ils prétendent défendre les droits de l'homme en cautionnant le terrorisme palestinien. Ils brandissent leurs idéaux humanistes lorsqu'ils manifestent violemment contre la barrière de sécurité. Ils jurent de faire serment de loyauté en dénonçant à l'Union Européenne la moindre construction israélienne au-delà de la Ligne verte ou en accusant les soldats de Tsahal de " crimes de guerre ". Mais finalement, ces militants d'extrême gauche sont grassement rémunérés par les organismes qui les financent et derrière le masque de l'idéal, ils mènent un train de vie particulièrement confortable.

Le financement des ONG israéliennes d'extrême gauche par des instances européennes américaines ou onusiennes fait régulièrement ces deux dernières années la "une" des quotidiens israéliens.

Dans le cadre de plusieurs enquêtes, il a été établi que des chancelleries européennes, mais également plusieurs fonds américains, notamment la Fondation Ford financent ces ONG à raison de plusieurs millions d'euros par an. Face à eux, on trouve un mouvement Im Tirtsou, qui a établi le lien direct entre l'une de ces ONG, le NIF (New Israël Fund - Keren Ha'hadacha LéIsraël) et le rapport Goldstone sur l'opération «Plomb durci». Les accusations portées par ces activistes contre Israël ont conduit, il y a quelques mois, plusieurs députés israéliens à exiger un contrôle actif du soutien financier dont jouissent ces ONG de la part de pays étrangers.

De même, l'organisation, NGO Monitor, a pris sur elle de tenter de repérer les sources de financement des organisations propalestiniennes qui, sous couvert de lutte pour les droits de l'homme, contribuent à la démonisation de l'État d'Israël sur la scène internationale.  Mais il existe un point sur lequel les investigations menées sur ces ONG ne se sont pas penchées, c'est celui du confortable salaire perçu par bon nombre des employés de ces organisations et versé indirectement par les contribuables européens.

Dans un éditorial qui fait office d'autocritique, un activiste de gauche, Yotam Feldman, accessoirement journaliste à Haaretz, met le doigt sur ce phénomène. C'est ainsi qu'il écrit dans un blog Internet : "La manifestation la plus évidente du développement de la communauté des défenseurs des droits de l'homme en Israël est perceptible dans mon porte-monnaie. Dans les années 80 et 90, non seulement cette communauté s'est développée, mais ses membres ont commencé à bien gagner leur vie grâce à cela. C'est ainsi que j'ai échangé la vieille Subaru de mon père contre une Peugeot, la Peugeot pour une Honda puis la Honda pour une BMW. C'est également ainsi que j'ai échangé ma location à Yaffo pour un appartement confortable en plein cœur de Tel-Aviv. Il ne fait aucun doute qu'un groupe relativement naïf et authentiquement attaché à des principes de justice et de démocratie a commencé à constater que ses efforts portaient leurs fruits, financièrement parlant".


"Lorsque le moment est venu de subvenir à mes besoins, poursuit Feldman, je me suis naturellement tourné vers des domaines liés à la défense de la démocratie et la défense des droits de l'homme. J'ai écrit des articles pour Haaretz sur ce sujet et mis à part le fait que le travail me plaisait, je recevais également un salaire non négligeable. Et c'est comme cela que j'ai perçu le lien indéfectible qui unissait la communauté des défenseurs des droits de l'homme et les journalistes. Il s'avère que tout celui qui a choisi de se lier au destin des ONG en Israël s'assure ainsi une rémunération durant une bonne partie de sa vie d'adulte".



Selon Feldman, "il est de notoriété publique qu'une bonne partie des activistes de gauche de Tel-Aviv tirent leurs revenus de leurs activités de défense des droits de l'homme". Il s'agit d'une situation quelque peu inconfortable puisqu’"on ne sait pas si le porte-parole de telle ou telle ONG qui, durant une manifestation, s’époumone à hurler des slogans le fait parce qu'il y croit vraiment ou parce qu'il est payé pour ça".

Le salaire des dirigeants d'ONG a fait l'objet d'une enquête de Haaretz. On apprend ainsi que la directrice de Betselem, Jessica Montel, a perçu en 2008 un salaire de 236.000 shekels (53.000 euros) et que la moyenne des salaires des cinq principaux employés de cette ONG était, pour cette même année, de 180.000 shekels.

En ce qui concerne l'organisation des médecins pour les droits de l'homme, on apprend que sa directrice, Hadass Ziv, a reçu 259.000 shekels d'émoluments en 2007. La moyenne des cinq premiers salaires de cette ONG est de 178.000 shekels.

Le directeur d'Adala, Hassan Jabrin, a été payé 225.000 shekels en 2007 et les cinq principaux employés ont perçu un salaire moyen de 156.000 shekels!

Tous ces chiffres ne prennent pas en compte les multiples avantages obtenus par les membres d'ONG : voiture de fonction, voyages à l'étranger, ordinateurs, téléphones cellulaires... Il ne prend pas en compte également les '' à-côtés '' : conférences, panels, livres, films...

Pour conclure, revenons à Feldman qui termine son billet en affirmant que "sans les initiatives néo-colonialistes de L'Union Européenne pour régler le conflit (israélo-palestinien), il est fort probable qu'une bonne partie de mes connaissances se seraient retrouvées au chômage..."


À le lire, être de gauche, c'est bien, mais être activiste de gauche en Israël cela peut rapporter gros !

Source: Hamodia

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