mardi 28 juin 2011

Israël-bashing: BD de Joe Sacco primée par les journalistes de France Info !

"En 1956, le conflit entre Israéliens et Palestiniens durait déjà depuis un moment. Surtout à partir de cette date fatidique de 1948, qui voit la création d'Israël." (Joe Sacco)

"Ce qui choque ce n’est pas tant que maintenant on utilise la BD pour dénoncer Israël, cela fait partie de la liberté de le l’art, mais plutôt que la BD de Sacco (Gaza) décrive les Israéliens comme des nazis inhumains et les Palestiniens comme enfermés dans un camp de concentration, et que cette BD soit mise à côté de Maus, qui dénonce les camps nazis ou les Juifs étaient parqués… La boucle est donc bouclée." (Un lecteur)

Cross-posted Philosemitism (French public station journalists' prize to American Israel-basher Joe Sacco
)


Le dessinateur Joe Sacco  (maltais d'origine il vit aux US) a reçu le Prix France Info 2011 de la bande dessinée d’actualité et de reportage,  décerné par les journalistes de France Info, pour "Gaza 1956, en marge de l’Histoire".

Chronologie:
- décembre 2009 - publication de Footnotes in Gaza
Un mois après:
- janvier 2010 - publication par Futuropolis de la traduction française (plus de 400 pages) de Gaza 1956, en marge de l'histoire  (par contre, le livre 'Le Mufti de Jérusalem et les Nazis', Les années à Berlin, de Klaus Gensicke paru en allemand en 2007, et en anglais - attend toujours son éditeur français)
- août 2010 - sélectionné pour le prix Ouest-France/Quai des bulles
- novembre 2010 - en lice pour le prix le Grand prix de la critique (27e festival de la bande dessinée de Blois)
- janvier 2011 - prix France Info 2011 de la bande dessinée d’actualité et de reportage
- janvier 2011 - remporte le Fauve décerné par le festival international de la bande dessinée d'Angoulême ("cet auteur américain raconte les massacres de Khan Younis et de Rafah comme peu de journalistes peuvent ou savent encore le faire. Un précieux travail de mémoire.")

Source: France Info

"En obtenant le Prix France Info 2011 de la bande dessinée d’actualité et de reportage, Joe Sacco entre dans le club très fermé de ceux que France Info a récompensé deux fois. Il y rejoint Lax et Etienne Davodeau.
Après, Palestine une nation occupée couronné en 1999, c’est encore un travail de Joe Sacco sur le Proche-Orient que le jury a remarqué cette semaine. Le BD reporter de Portland a enquêté sur une intervention méconnue de l’armée israélienne à Rafah et sur une autre à Khan Younis en novembre 1956. Une démarche de journaliste, d’historien, et bien sûr d’artiste de bande dessinée.  Paru chez Futuropolis, Gaza 1956, en marge de l’Histoire est un pavé de plus de 400 pages (le jury a parlé d’une lecture exigeante et enrichissante) qui a nécessité six ans de travail (le même jury salue une bande dessinée ambitieuse, digne du grand reportage)."
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Un lecteur nous fait parvenir deux photos prises il y a deux semaines à la FNAC de Genève avec ce commentaire:


"Ce qui choque ce n’est pas tant que maintenant on utilise la BD pour dénoncer Israël, cela fait partie de la liberté de le l’art, mais plutôt que la BD de Sacco (Gaza) décrive les Israéliens comme des nazis inhumains et les Palestiniens comme enfermés dans un camp de concentration, et que cette BD soit mise à côté de Maus, qui dénonce les camps nazis ou les Juifs étaient parqués… La boucle est donc bouclée.

Et que dire du fait que dans les 2 BD les Juifs n’ont plus rien d’humain : dans la premières ils sont des nazis, dans la seconde des souris….

Finalement, ce qui frappe aussi c’est que les 2 BD ont reçu un prix : que de chemin parcouru en moins de 20 ans."

Honest Reporting a consacré plusieurs articles à Joe Sacco ICI

2 commentaires :

Anonyme a dit…

Les penchants criminels de l'Europe démocratique

http://www.editions-verdier.fr/v3/oeuvre-penchantscrim.html

Franco

Anonyme a dit…

J'ai lu cette BD. Recèle-t-elle à votre avis quelque vérité quant à une époque troublée, ou n'est-elle qu'un tissu d'inventions anti sémites ? La violence qui caractérise aujourd'hui les relations d'Israël avec ses voisins ne prend-elle pas sa source dans la violence de cette époque-là ?