mercredi 24 novembre 2010

Du "Verus Israel" à la Verrue Israël, Menahem Macina

"La "verrue" qui, selon Rivarol, dépare le Moyen-Orient, ne cesse de susciter l’admiration, même si les négationnistes qu’exaspèrent sa beauté et ses succès développent à son égard une jalousie et une haine mortelles … Après le "Verus Israel" [le véritable Israël = les chrétiens] des Pères de l'Eglise, voici la "Verrue Israël" des ennemis des Juifs."

Source: Association France-Israël

"En 1967 il fallait dire non à Israël qui est une véritable verrue dans tout le Proche-Orient et une menace permanente pour la paix mondiale." (Extrait d’un billet de Jérôme Bourbon, intitulé "Le Pen veut tuer RIVAROL!" , paru dans Rivarol n° 2975 du 19/11/2010.)

Un lecteur qui ne se cache pas derrière un pseudo, a rivé son clou, comme il le méritait, à ce Diafoirus qui s’érige en spécialiste ès-maladies de peau géopolitiques.

"Indépendamment de votre jugement sur Marine et son père, qui m'amuse car vous avez mis un sacré bout de temps à comprendre les ressorts de JMLP [Jean-Marie Le Pen], je vous exprime mon désaccord sur Israël, je dis bien Israël. Car si, demain Israël tombe face à la vague iranienne, vous pouvez faire une croix sur votre semi-tranquillité. C'est l'Hexagone entier qui deviendra une zone de non-droit ou plutôt de Charia institutionnalisée.
Je suis étonné de voir que vous faites cause commune avec les BDS et autres Juifs gauchistes qui vomissent sur Israël en permanence. Pourquoi ?
[…] Cela rappelle ceux qui se couchaient devant Hitler et son copain Staline en 1938-39.
P. Barisain-Monrose 83700"

Il a raison. Et, mon tour, j’y vais de ma satire :

A propos de verrue… Pour ceux qui l’ignoreraient, le Petit Robert donne le sens métaphorique de cette malformation, le plus souvent bénigne :

"Ce qui défigure, enlaidit". Et il l’illustre par une citation classique : "Cette redoutable Cour des Miracles, hideuse verrue à la face de Paris (Hugo)."

Et en effet, il faut bien reconnaître que, depuis les premières " montées" de pionniers juifs, au XIXe siècle, Israël a drastiquement "défiguré" le pays (au sens de changer son aspect).

Ses pionniers et leurs successeurs ont osé transformer en étendues verdoyantes et fertiles les zones dépourvues de toute végétation depuis des siècles par la grâce vorace des chèvres arabes.
Ils ont osé assainir les nombreux marécages responsables de la terrible malaria qui tua tant de Juifs occidentaux venus réhabiliter leur ancienne patrie.
Ils ont osé planter et cultiver, concevoir et mettre en œuvre une technique prodigieusement efficace de dessalement de l’eau de mer aux fins d’irrigation massive.
Ils ont osé réhabiliter, à grands frais, des sites archéologiques laissés à l’abandon depuis des siècles, tel, entre autres, celui du Mont du Temple (pardon, de " l’Esplanade des Mosquées".
• Et, suprême audace : ils se sont lancés dans la construction de villes modernes et avenantes, telle, entre des dizaines d’autres, Tel Aviv…

Le désert et la jachère seyaient si bien à cette terre sous-développée depuis la conquête arabe au VIIIe siècle. De quel droit ces "Croisés" occidentaux se sont-ils permis de la réhabiliter et de la moderniser ? Qui le leur a demandé ? Nul doute qu’ils l’aient fait pour humilier les vrais propriétaires du pays, qui, jusqu’à aujourd’hui, les acclament pacifiquement, en toute occasion, par l’expression "Yitbah al-Yahud" (Mort aux Juifs)…

Et pour mettre le comble à la rage de ses ennemis, la "verrue israélienne" a l’impudence d’être démocratique, d’avoir développé une économie de pointe, tout en se dotant d’une armée ultra-moderne, éthique et combien efficace…


© Menahem Macina
Mis en ligne le 22 novembre 2010, par Menahem Macina, sur le site france-israel.org

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