mardi 25 juin 2013

L'exposition qui glorifie les terroristes palestiniens au Jeu de Paume fait le tour de l'Europe

"Martyrs", bombes humaines
Comme nous l'avons signalé à plusieurs reprises les campagnes anti-israéliennes si en vogue en Europe fonctionnent comme des vraies multinationales et disposent de nombreuses corroies de transmission: les gouvernements européens, des intellectuels, la presse, des ONG, des églises, pseudo-tribunaux, droits de l'hommistes, etc. - ces réseaux sont extrêmement bien organisés.  Une des tactiques de la brigade des Israël-bashers est de dénoncer le puissant lobby sioniste - hélas on ne trouve aucune trace d'un tel lobby.  L'exposition actuellement au Musée du Jeu de Paume de la photographe arabe israélienne Ahlam Shibli, une photographe arabe israélienne de Haïfa, qui se dit "palestinienne" et qui fait l’apologie de terroristes palestiniens ("martyrs") est passée par l'Italie, l'Espagne, et après la France ira au Portugal sans que, à l'exception de la France, grâce notamment à la vigilance de Gilles-William Goldnadel, il y ait eu la moindre protestation.

Cette exposition est le fruit d'une collaboration multinationale, surtout espagnole et portugaise. Les commissaires de l'exposition sont Espagnols (Marta Gili et Carles Guerra) et Portugais (João Fernandes et Isabel Braga).

Un itinéraire très européen:

Italie, Modène
Fondazione Fotografia et Fondazione Cassa di Risparmio di Modena
20 avril - 23 juin 2013
Commissaire: Filippo Maggia

Espagne, Barcelone
Musée d'Art Contemporain de Barcelone (MACBA)
25 janvier - 29 avril 2013

France - Paris

Musée du Jeu de Paume
27 mai - 1er septembre 2013

Portugal - Porto
Fundação Serralves
15 novembre 2013 - 9 février 2014.

Le Musée d'Art Contemporain de Barcelone (MACBA), le Musée du Jeu de Paume (dont la directrice est l'Espagnole Marta Gili) et le Musée d'Art Contemporain de Porto (Fundação Serralves) ont organisé et coproduit l'exposition.  Le catalogue bilingue français-anglais a été coédité par les trois musées et la maison d'édition allemande Hatje Cantz Verlag.  L'eurodéputé polonais Michal Kaminski n'apprécie pas que l'argent du contribuable serve à financer ce genre d'activités pseudo-artistiques, mais en fait hautement politiques, de glorification des terroristes... Or le Portugal et l'Espagne  sont économiquement au bord du précipice et les populations confrontées à la paupérisation, au chômage, à la perte de leurs logements, à l'immigration - mais comme par enchantement leurs élites artistiques trouvent de l'argent pour financer ce genre d'expositions.  

2 commentaires :

Anonyme a dit…

Avec le Qatar qui va investir dix milliards en plus des douze déjà investis, ça ne va pas s'améliorer.

Franco

Gilles-Michel De Hann a dit…

L'opinion internationale a déjà bien accepté tacitement le 29 novembre,comme Journée internationale de solidarité avec les Palestiniens.

http://www.un.org/fr/events/palestinianday/

Ce n'est pas une exposition fallacieusement "artistique" qui va troubler les européens !