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lundi 22 avril 2019

Terrorisme islamiste au Sri Lanka qui n'occupe pas de territoires, autorise le port du voile islamique, n'opprime pas les Palestiniens


"Le Sri Lanka n'est pas une ancienne puissance coloniale, n’occupe pas de territoires, ne prend pas part aux guerres contre les islamistes, talibans et autres, ne maintient pas les musulmans dans la misère, autorise le port du voile islamique, n'opprime pas les Palestiniens. 
Tous ces arguments sont ceux utilisés par les médias français mainstream, la gauche et l’extrême gauche, une partie de l'université pour justifier (ils disent expliquer) le terrorisme islamique en France et en Israël. 
Aucun de ces arguments ne s’appliquent au Sri Lanka. 
Les cibles des terroristes sanguinaires sont les chrétiens et les touristes. Alors ?"
Repris d'un mur FB

Lire également
Sri Lanka: les chrétiens d’Asie vers un destin similaire à ceux d’Orient? (Joël Guerriau et Faran Jeffery @ Atlantico)

jeudi 20 août 2015

samedi 8 août 2015

Info sélective sur France-Inter et la RTBF

Observations pertinentes d'un lecteur de ce blog:

France:

Dans l'info de 09h ce matin sur France-Culture il a été annoncé suite à ses brûlures la mort du père du bébé assassiné la semaine passée par des terroristes juifs.

Sauf erreur il me semble que rien n'a encore été dit sur les conditions des blessés israéliens suites aux  attaques palestiniennes à la voiture bélier, aux cocktails molotovs contre bus et voitures. Ni d'ailleurs sur les tirs de roquettes palestiniennes.

Cette sélection dans l'info sur ce qui se passe dans une région déterminée du monde me semble étrange et suggère plus un blog militant qu'un journal d'information objectif.

Belgique: 

Sur la RTBF, dans l'info internationale ce matin à 08h comme d'ailleurs hier soir au JT, il était assez étonnant que pas un mot n'a été dit sur l'attentat palestinien à la voiture bélier de jeudi qui a fait des victimes graves parmi des soldats israéliens venus assurer la sécurité des villages ….palestiniens…

Étonnant car quotidiennement il a été question sur les développements de l'attentat juif contre une famille palestinienne de la semaine passée.

Une approche sélective de l'info, il me semble, militante ou de blogueur… A l'image d'ailleurs du manque de réaction à cet attentat de la part d'autres médias ou même de l'UE ou de l'ONU.

mercredi 5 août 2015

Bébé palestinien tué par des extrémistes juifs: à mon tour, je dis «pas d’amalgame»

Gilles-William Goldnadel écrit:

Un drame est un drame. Aucune excuse, aucune espèce d'indulgence ne saurait accueillir le geste ignoble d'avoir incendié cette maison en Palestine qui a occasionné la mort atroce d'un bébé palestinien. Il ne s'agit pas d'une simple précaution: ce bébé palestinien est mien, et je ne fais aucune différence avec la mort insupportable d'un bébé israélien. Je n'ai pas attendu cette tragédie pour savoir qu’il existait au sein de la société israélienne, comme au sein de toute communauté nationale et religieuse, des fous, des exaltés, des crétins et des salauds qu’il convient de traiter avec la plus extrême sévérité. Je n'ai pas la religion des territoires, et je mentirais en disant que la coalition laïco-religieuse au pouvoir en Israël – imposée par un système électoral inepte – correspond à mes vœux les plus ardents.

Ayant pesé chaque mot au trébuchet de ma conscience, qu'il me soit permis à présent d'écrire que je ne saurais accepter qu'à nouveau un tel drame donne lieu à un psychodrame comme seul le conflit israélo-palestinien peut en accoucher, gros à nouveau de nouvelles catastrophes. Nous en avons, hélas, la triste habitude: en 1982, après le massacre de Palestiniens à Sabra et Chatila, succédant lui-même à celui, passé sous silence, de chrétiens à Damour, c'était Sharon le criminel de guerre et non les phalangistes. Après l'assassinat du malheureux Yitzhak Rabin, Benyamin Nétanyahou était déjà désigné comme ayant tenu l’arme du crime. Aujourd'hui, le même est censé avoir jeté le cocktail Molotov dans la maison incendiée. Comment expliquer, par exemple, que des journalistes français puissent vouloir faire porter l'entière responsabilité de la mort du malheureux petit sur un gouvernement israélien qui l’a pourtant dénoncée immédiatement comme «un acte terroriste»? Ces commentaires ne s’expliquent que par la psyché très particulière d’observateurs qui se voudraient objectifs et rationnels.

C'est ici qu'une mise au point essentielle s'impose. L'immense majorité du peuple Israélien condamne sans appel l'incendie criminel. L'ensemble de la représentation politique israélienne, de l'extrême droite à l'extrême gauche, en passant par les partis religieux orthodoxes, le dénonce vigoureusement. Une manifestation nombreuse et plurielle a été organisée à Tel-Aviv le 1er août pour le réprouver avec indignation.

Le 11 mars 2011, dans le village d'Itamar, deux terroristes palestiniens pénètrent dans la maison de la famille Fogel. Ils assassinent les parents et égorgent trois de leurs enfants dont un bébé de 3 mois. Aucune manifestation n'a eu lieu à Ramallah. Si ce n’est de joie. Sondés, un tiers des Arabes de Palestine ont déclaré approuver le geste des assassins.


Un autre exemple. Le président de l’Autorité palestinienne, le «modéré» Mahmoud Abbas, s'est rendu à Beyrouth. Il y a donné l'accolade à un certain Samir Kountar, proche du Hezbollah et l’a traité comme un «résistant». Or celui-ci avait été condamné en Israël pour avoir fracassé le crâne d'une fillette à l’aide d’une pierre. On trouve pourtant peu de commentateurs pour condamner cette complaisance chronique de la représentation politique palestinienne et d’une partie de la société palestinienne avec un terrorisme aveugle qui se poursuit dans l’indifférence absolue. [...]

 
Il est étrange et inquiétant que les mêmes qui répètent obsessionnellement «pas d'amalgame!» lorsqu'il s'agit des crimes islamistes soient infiniment moins précautionneux en d'autres circonstances. Si l'on veut sincèrement que cesse un jour cette tragédie israélo-palestinienne, avec ses retombées inflammables et criminelles également en France, encore faudrait-il s'essayer à ne pas l’alimenter par des jugements strabiques.

dimanche 2 août 2015

Seule l'Europe s'obstine aveuglement à croire à la centralité du conflit israélo-palestinien



Incapable de régler le problème de l'immigration incontrôlée, de la Grèce (dont on ne parle plus...), du chômage de masse, de la condition révoltante dans laquelle vivent les Roms, de la persécution des Chrétiens au Moyen-Orient et en Afrique par des Musulmans etc, l'Europe se permet de donner des leçons à Israël.  Alors même qu'Israël est le seul pays stable dans la région.  Mais la technique est bien rodée.  La focalisation sur Israël sert à détourner l'attention des énormes problèmes qui font peur à l'Europe "paillasson", selon le terme d'Ivan Rioufol.  Voici une bonne analyse d'Eliott Abrahams.

Via Mosaic Magazine - Elliot Abrahams writes @ Pressure Points:

Syria is coming apart and there are millions of Syrian refugees in Jordan, Lebanon, and Turkey. ISIS threatens Syria, Jordan, Lebanon, and Iraq– which is also coming apart. The new Iran nuclear deal would deliver $150 billion in cash to the Islamic Republic of Iran, and the removal of sanctions will bring even more money to the Revolutionary Guards. ISIS and other jihadis are increasingly active in Sinai. Hamas has a firm grip on Gaza.

What is the European Union’s reaction to all these threats? To focus on the single aspect of Middle Eastern affairs that is right now calm, and to intervene in ways likely to reduce the calm and create more turbulence. You’ve probably guessed it: fresh from the great and historic victory in the Iran nuclear deal, they now turn once again to the Israeli-Palestinian situation.

The EU’s foreign-policy chief, Federica Mogherini, said “We need to build a framework—regional and international—that can lead to a more positive environment for the process to start.” Apparently it has not occurred to her that emboldening and enriching Iran is a not a great way to create a “more positive environment.” Nor is attacking Israel yet again for construction in settlements, which the EU did again on Monday, stating that it is “ready to take further action…to protect the viability of the two-state solution.” That’s a veiled threat of sanctions against Israel.  [...]

Some things have changed in the last few years, of course, but all of them will make an agreement even harder to reach. The growth of terrorist groups like ISIS and Al Qaeda makes an Israeli military withdrawal from the West Bank even more dangerous to Israel and Jordan- and to the Palestinians. Abbas’s advanced age makes it ever less likely that he will take a leap and sign any agreement, and as the years pass since the last Palestinian elections (Abbas was elected to a four year term in 2005) he has less and less legitimacy to make such decisions.

So the European decision to turn its efforts to insisting on a comprehensive Israeli-Palestinian peace agreement are foolish and will lead nowhere. With one exception, perhaps: it seems likely that they will blame Israel for their failure, so perhaps the effort will lead to more criticism of Israel from EU governments.

It should be obvious, looking at the Middle East today, that Arab governments such as Saudi Arabia, the UAE, Egypt, and Jordan are not clamoring for this EU effort and recognize that the Israeli-Palestinian conflict is marginal to their own security needs and nightmares. Only the EU continues blindly to insist on its centrality. To the Sunni Arab governments, Israel looks like an ally against the jihadis and against Iran. Perhaps this new European effort cannot be headed off, but it will achieve nothing positive. Instead it will be another example of the sort of wishful thinking about international security that EU diplomacy must shake off if it is ever to be truly effective.  Plus.

vendredi 31 juillet 2015

Cherche flotille européenne pour la Syrie et le Yémen... désespéremment

Benjamin Weinthal a retweeté un message de l'actrice américaine Mia Farrow sur les 11,6 millions réfugiés syriens, soit plus de la moitié de la population.  Benjamin Weinthal ajoute:

"Je cherche depuis 2011 une flotille turque ou européenne à destination de la Syrie.  Je n'ai localisé aucune".

Mais oui.  Pour les Européens il n'y a que les Palestiniens qui méritent des flotilles.

Benjamin Weinthal a retweeté mia farrow
I have been searching for a Turkish or European Flotilla to go to Syria since 2011. I can't locate any.
Benjamin Weinthal a ajouté,

lundi 20 juillet 2015

Quand la France décidera de lutter vraiment contre l'antisémitisme, pas pour la galerie

Source: le blog d'Alain Legaret

"Ils tirent sur des policiers, qui l'abattent" titre France Soir.
On voit la cause, on voit l'effet et tout ça dans le titre.
Il faut préciser que l'affaire se passe dans le Var, en France.
Mais alors pourquoi quand il s'agit d'Israël, le titre des médias français precise généralement qu'un palestinien a été tué, et il faut ensuite aller chercher dans le corps de l'article pour apprendre qu'il avait été le premier à agresser les soldats?
Pourquoi pour Israël, ils citent pratiquement toujours l'effet mais point la cause?
On le saura peut être un jour, quand la France décidera de lutter contre l'antisémitisme.
Je veux dire lutter vraiment.
Pas pour la galerie.


vendredi 17 juillet 2015

Ce que vous ne lirez pas dans les médias européens

Les atrocités commises dans les centres de détention de l'Autorité palestinienne sont parfaitement connus mais ne provoquent aucune indignation chez les bien-pensants en Europe.  C'est ce que dénonce Khaled Abu Toameh depuis des années.

Families say Palestinian Authority interrogators broke the arms of their sons in West Bank detention centers.

dimanche 21 juin 2015

Another weekend passes in Europe without a protest on the streets of London/Paris against Assad's barrel bombs...

Où sont donc les manifestations en Europe?  Toujours le même cynisme, toujours les deux poids deux mesures.

4 hil y a 4 heures
Benjamin Weinthal a retweeté Lara Stuart
Another weekend passes in Europe without a protest on the streets of London/Paris against Assad's barrel bombs
Benjamin Weinthal a ajouté,

vendredi 19 juin 2015

Pourquoi le boycott d'Israël est inacceptable, par Ivan Rioufol

 
Le Louvre et la Sainte Chapelle interdits aux Juifs? Les Israéliens, en tout cas, ne semblent pas les bienvenus, au vu du refus des deux établissements de recevoir une petite délégation d’étudiants en histoire de l’art de l’université de Tel Aviv. Une même demande, reformulée par leur professeur au nom de l’Abu Dhabi Art History College – un établissement fictif – et d’un institut de Florence, a été immédiatement acceptée. L’AFP précisait, mardi, que cette "possible discrimination a été signalée au parquet de Paris par le préfet d’Ile-de-France". 
 
Après les attentats antisémites dont la France a été la cible, l’indifférence portée à cet autre signal témoigne de l’influence qu’exerce la cause islamo-palestinienne sur le monde politique et médiatique, et sans doute chez certains fonctionnaires du ministère de la Culture. Ce rejet est justifié par ceux qui, parmi les "progressistes", appellent au boycott d’Israël, dans un parallèle suggérant l’Afrique du sud du temps de l’apartheid. Or cette accusation d’apartheid est une désinformation. Quiconque est allé en Israël a pu constater que ce pays partageait entre tous ses citoyens, juifs ou musulmans, son parlement, ses transports en commun, ses transfusions sanguines, etc. En revanche, la criminalisation permanente de cette démocratie en guerre permet à bon compte au totalitarisme islamiste de se présenter sous le faux masque de la vertu. Faut-il rappeler, par exemple, l’article 28 de la Charte du Hamas (août 1988) : "Israël, parce qu’il est juif et a une population juive, défie l’islam et les musulmans". Israël est le seul Etat au monde qui est menacé d’anéantissement par le nazislamisme. Celui-ci dénonce le "complot sioniste"  aussi souvent que l’hitlérisme dénonçait le "complot juif". Et c’est ainsi que le Louvre et la Sainte Chapelle en viennent à fermer leurs portes à une poignée d’étudiants de Tel Aviv.

La somnolence qui gagne la France officielle dès qu’Israël est mis sur la sellette par les islamo-gauchistes met en lumière la fragilité du lien qui unit désormais ces deux plus vieilles nations du monde, dont l’une se bat courageusement pour sa survie tandis que l’autre se laisse mollement manœuvrer par la propagande "antisioniste", qui cache mal sa haine de l’Occident. Il est navrant, par exemple, d’avoir observé dernièrement la société Orange répondre aux appels des mouvements pro-palestiniens, qui la pressaient de couper ses liens avec l’Etat hébreu. Même si le patron d’Orange, Stéphane Richard, a tenté par la suite de démentir toute volonté de boycott de sa part, en se rendant en Israël pour y rencontrer le premier ministre, Benyamin Netanyahou, vendredi dernier, il n’en a pas moins avalisé la rupture exigée avec l’opérateur israélien Partner qui représentait la marque française. 
 
D’autre part, il est tout aussi significatif de constater le silence des consciences indignées devant le désastre humanitaire causé, au Yemen, par les bombardements aveugles de la coalition menée par l’Arabie saoudite. Depuis le 19 mars, date du début de l’offensive contre les rebelles chiites du Yemen, plus de 500 personnes ont été officiellement tuées, dont 74 enfants, par l’armée arabe. Mais là encore, curieusement, regards et caméras de télévision, braqués uniquement sur les comportements de Tsahal, se détournent aimablement. Seul l'Etat hébreu doit être coupable, forcément coupable. Et les Juifs aussi, même en France. Voilà pourquoi le boycott d'Israël, qui pue les années trente et leurs apprentis collabos, est inacceptable.

lundi 22 décembre 2014

Le Parlement européen ne veut pas de taskforce sur l'antisémitisme en Europe

Alors que les beaux discours et les belles proclamations contre l'antisémitisme foisonnent en Europe comme celle de l'inénarrable chef de la politique étrangère de l'UE Federica Mogheriniqui qui était l’hôte de la célébration annuelle de Hanoucca organisée à Bruxelles par le Centre communautaire juif européen"L'antisémitisme à travers l'Europe est en hausse et doit être traité et combattu de manière décisive", le Parlement européen a rejeté la proposition de former un groupe de travail sur précisément l'antisémitisme en Europe, alors que 28 inter-groupes sont consacrés au vin, à la préservation animale etc.  Cette décision est passée inaperçue.  Seul le Jewish Chronicle s'en est ému dans un article du 18 décembre intitulé MEPs reject taskforce on antisemitism.  Extraits:

Campaigners working to combat antisemitism have attacked the European Parliament's decision not to form a special group to tackle Jew-hatred across the continent.

Despite forming groups to deal with issues including wine, fishing and animal conservation, a proposal for a dedicated antisemitism taskforce was rejected by MEPs in Brussels last Thursday.  There are 28 new "intergroups" which contain politicians from all parties and are used for informal discussions and meetings with charities, think-tanks and members of the public. One group will consider "anti-racism and diversity" but there will be no specialist body dealing with antisemitism.

The JC understands more than 100 MEPs had pledged their support for a working group to tackle the rise of Jew-hatred across the continent. All of the European parliament's political groupings had also backed the plan. Jardena Lande, director of the Inter-parliamentary Coalition for Combating Antisemitism (ICCA), said: "We had some amazing support from individual MEPs but when it came to the groups voting, they did not go for it. They accepted one on general racism because it is not exclusive to any one group. But given the climate and the year we have had, it's very disappointing." Ms Lande said the European Parliament had "special responsibility" for combating antisemitism given the continent's history and the current rise in incidents. "It's hugely questionable why they would not let us have a separate group on this issue right now," she said.

jeudi 13 novembre 2014

Gazaouis contre Sahraouis: fais ce que je dis, pas ce que je fais

"Evoquons également la construction, toujours par le Maroc, de «murs de protection», du même genre que ceux reprochés à Israël, d’une longueur totale de 2.720 km, lourdement armés, isolant la partie du Sahara occidental revendiquée par le Maroc. "

Jean-Louis Chollet @ Boulevard Voltaire relève l'habituel "Deux Poids Deux Mesures" de la part de l'Europe, soit "fais ce que je dis, pas ce que je fais":

La Suède vient de reconnaître la Palestine et tente de faire jurisprudence en Europe. On apprend aujourd’hui que les élus socialistes français souhaitent suivre l’exemple.

Le peuple marocain doit se réjouir! On se souvient, en effet, qu’il supporte inconditionnellement le peuple gazaoui pour lequel Mohamed VI, en juillet, a fait un don généreux de cinq millions de dollars (quatre millions d’euros). Chez les Marocains, lors de l’opération de protection du peuple israélien «Dôme d’acier», rares étaient les dissonances, les sujets de Sa Majesté (que Dieu l’ait en sa sainte garde) conspuaient Israël avec une application et parfois une hargne révélatrices de leur aversion pour les «juifs colonisateurs». Véhémentes critiques, sur les réseaux sociaux, dans les pages des journaux, sur les chaînes de télévision, portées par ce peuple d’Afrique du Nord qui ne trouve aucune excuse à ce peuple israélien, selon eux, colonisateur fasciste et belliqueux, accusé d’un génocide qui dépasse de loin tout ce que le monde moderne a pu connaître, coupable de surcroît de s’approprier des terres ne lui appartenant pas.

Dans l’opinion marocaine, la tendance a toujours été claire: le peuple palestinien a droit à son autodétermination, à sa liberté, à sa terre, à son Hezbollah et à son Hamas, même si l’histoire nous apprend qu’il n’est pas l’héritier naturel de ce territoire. Le «vil» peuple d’Israël – qui serait autrement légitime à en prétendre l’héritage – colonise outrageusement d’un côté et, de l’autre, cherche à l’exterminer avec ses « lâches et coupables » militaires.

Cette allégeance n’est pas nouvelle. Déjà, il y a douze ans à Rabat, une manifestation monstre de soutien à la Palestine rassemblait plus d’un million de personnes. On l’aura compris, le peuple marocain est un fervent défenseur du droit à l’autodétermination des peuples, légitimes à se constituer en État.

D’un autre côté, le royaume chérifien se comporte en véritable colonisateur s’agissant du Sahara occidental – anciennement espagnol – en refusant l’autodétermination au peuple sahraoui. [...]

Enfin, sur la forme, évoquons également la construction, toujours par le Maroc, de «murs de protection», du même genre que ceux reprochés à Israël, d’une longueur totale de 2.720 km, lourdement armés, isolant la partie du Sahara occidental revendiquée par le Maroc. Ajoutons à cela le peuplement artificiel du Sahara occidental à «marche forcée» par des populations marocaines déplacées pour influer sur les résultat du référendum sur l’autodétermination du peuple sahraoui, dont la tenue, depuis près de trente ans, est systématiquement ajournée par le gouvernement marocain. En clair, s’agissant de la Palestine, le Maroc reproche à Israël de faire ce que lui-même entreprend au Sahara occidental.

samedi 18 octobre 2014

Suisse: le socialiste Matthieu Béguelin ose l'humour façon Le Pen

Rappel: si Marine Le Pen a critiqué son père pour son "trait d'humour" sur Patrick Bruel. Ce n'est pas le cas du très respectable Parti socialiste suisse... Et puis en Europe on a toujours aimé rire sur le dos des Juifs!  

Source: Le Matin. L-ex-député neuchâtelois Matthieu Béguelin a fait une blague  très forte teneur polémique. Et il assume!
Sur la page Facebook de M.B. un internaute a écrit: "Si la pièce avait été de Brelaz, tu aurais dit qu'elle faisait un bide, j'imagine".  Un autre: "Arrêtez de jouer les vierges effarouchées. Cette médiatisation est loin de vous déplaire cher ami. Et cette posture de poil à gratter vous ravis. Non?"
Sur Facebook, il y a ceux qui parlent de foot, ceux qui postent des photos de ce qu'ils mangent et il y a Matthieu Béguelin. Ancien président des socialistes en Ville de Neuchâtel, ancien député, cet homme de théâtre n'est pas de ceux que la polémique effraie sur Ie réseau social. Mercredi, ce personnage haut en couleur a commenté à sa manière les déboires de Bernard-Henri Lévy, rapportés par Les Inrocks.  Selon le magazine culturel, sa pièce «Hôtel Europe», censée être programmée à Paris jusqu'en janvier, s'arrêtera le mois prochain faute de public. Une nouvelle sur laquelle beaucoup ironisent, sauf que le théâtre de I'Atelier dément désormais le flop de l’œuvre du philosophe au décolleté le plus célèbre de France.

«La pièce de BHL fait un four...Valls appelle à la lutte contre l‘antisémitisme», écrit le socialiste neuchâtelois sur Facebook. A ceux pour qui le jeu de mots paraîtrait obscur, on rappelle que Bernard-Henri Lévy est juif, et que le «four» peut aussi bien évoquer l'insuccès du spectacle que des crématoires de sinistre mémoire... [...]

Un commentaire lamentable pour la CICAD
«Prétextant que l'expression fait partie du jargon théâtral, il ne manque pas d'accoler à son commentaire "Valls appelle à la lutte contre l'antisémitisme". Il n'y a malheureusement aucune ambiguïté dans son message. Une chance qu'il ait démissionné de ses mandats politiques. Après les propos de l'ex leader français du Front national, Jean-Marie Le Pen déclarant: «On fera une fournée la prochaine fois», en parlant de Patrick Bruel, notre ex-député neuchâtelois adepte de la "dissidence Dieudonniste" n'a pas démérité.  Au regard de la réaction de la présidente du PS neuchâtelois, je ne peux qu'exprimer notre inquiétude. Loin de condamner les propos intolérables de Matthieu Beguelin, Silvia Locatelli les banalise, alimentant ainsi amalgames et stéréotypes. Cette affaire prend désormais une tournure politique plus importante pour laquelle il appartient désormais au Président du parti socialiste suisse de se prononcer et nous dire ce que lui inspire de tels dérapages. » explique Johanne Gurfinkiel, Secrétaire général de la CICAD
Une indignation qui affecte assez peu Matthieu Béguelin: «De toute façon, je n'avais pas prévu de rire avec la CICAD.»


Source: Le Matin, 17 octobre 2014

vendredi 12 septembre 2014

U.K.: un militant des droits des homosexuels donne son prix à la Palestine

L'Université Goldsmiths de Londres a décerné un "honorary fellowship" à Peter Tatchell, militant très médiatisé donc très célèbre des droits des homosexuels.  Celui-ci s'est empressé de le dédier à la Palestine.  Rod Liddell @ The Spectator rappelle qu'en Palestine les homosexuels sont condamnés à mort.  On aurait aimé que Peter Tatchell fasse ce geste en faveur des homosexuels des pays musulmans, comme l'Iran (photo).  Toujours ces deux poids deux mesures des élites bien-pensantes européennes qui considèrent que la Palestine représente la liberté et la démocratie et qu'Israël est l'Infâme Entité Fasciste.  Comme le rappelle Rod Liddel, l'Autorité palestinienne condamne les homosexuels à mort tandis qu'en Israël l'homosexualité est légale de facto depuis 1963 et de jure depuis 1988. La Palestine interdit l'adoption à des couples de même sexe et les relations homosexuelles.  Israël accorde les deux droits. 

Palestine still execute homosexuals. Does Peter Tatchell not realise this?

Peter Tatchell has been awarded an honorary fellowship from Goldsmiths University for ’47 years of LGBTI [ lesbian, gay, bisexual, and transgender] activism’ and campaigning. I’m not sure I agree with these baubles, but if anyone deserves one, it’s probably Tatchell. A good man, by and large.
Tatchell has in turn passed on his honorary fellowship to Palestine, as a statement against the ‘occupation’ by Israel. Right on! Right on!

jeudi 19 juin 2014

Morally corrupt Belgium, par Stephen Pollard du Jewish Chronicle

Stephen Pollard, éditeur du Jewish Chronicle, écrit à propos de la Belgique et de l'attentat au Musée juif à Bruxelles: Morally corrupt Belgium.

"[...] As one British intelligence chief put it this week: "Belgium is top of our list of concerns. It has a large proportion of radicalised ex-fighters of Moroccan origin. All of them are just a Eurostar journey away from London."

What makes this doubly difficult is that the Belgian government has for years had a "hear no evil, see no evil" attitude to Islamists. The Belgian view is that if they leave Islamist groups alone then they will leave Belgium alone. It's a typically cynical, morally corrupt view from a country I came to regard as itself cynical and morally corrupt while I worked in Brussels.

The British authorities are criticised for refusing to take Islamist hate speakers seriously but compared to the Belgians, who give these groups near-free rein to spread their poison, we are models of good practice.  The Belgian poison is developed from a mix, unique in Europe, of open Islamism and open antisemitism.

A few months into my time in Brussels, I walked into a restaurant a friend, who looks Jewish. The waiter (who apparently didn't think I also did) asked what "the Jew girl" wanted. When we got up, saying both Jews would leave, he replied they'd only have served one Jew, anyway, not two.
Last year, Joods Actueel published a survey of 4,000 Belgian children aged 14-18, which found about 75 per cent of young Muslims agreed with hard-core antisemitic statements such as that Jews want to dominate, have too much power and consider themselves superior to others. Only 10 per cent of non-Muslim children agreed.  And now the rest of Europe is suffering the consequences."

Un exemple, parmi de nombreux, du deux poids deux mesures:

V. Teitelbaum : Depuis que je siège au Parlement bruxellois, je m’efforce de relancer les accords de coopération entre la Région bruxelloise et Israël. J’ai tout essayé : des interpellations, des ordres du jour motivés et une proposition de résolution cosignée par d’autres députés. Rien n’y fait. A chaque fois, c’est rejeté en bloc par la majorité PS, CDH et Ecolo. Même les missions économiques et multisectorielles en Israël font l’objet d’interpellations systématiques visant à les annuler. Il faut préciser que ces accords de coopération portent sur la recherche scientifique et industrielle. Des projets entre des universités belges et israéliennes ont été bloqués par ce gel. C’est absurde et c’est aussi choquant, car entretemps, des accords de coopération entre la Région Bruxelles-Capitale et l’Algérie, Moscou, l’Arabie Saoudite, la Chine ou le Maroc sont signés. Autant d’Etats qui bafouent les droits de l’homme ou de la femme ! Et jamais, vous ne trouverez un seul député pour dénoncer de tels accords. Même depuis l’annexion de la Crimée, personne n’a osé déposer la moindre motion visant à suspendre les accords avec Moscou. Le gel des accords avec Israël est donc le fruit d’une indignation sélective et il s’agit bien d’un boycott d’Israël soutenu par le PS, le CDH et Ecolo. C’est inacceptable. 

samedi 31 mai 2014

Cartoon: le papamobile est blindé mais Israël n'aurait pas le droit de se protéger des terroristes

Le Pape est ramené aux réalités par cette caricature.

Pape: Pourquoi ce mur en Israël?
Réponse: Pourquoi ces verres anti-balles dans le papamobile?

Via Tundra Tabloids

lundi 7 avril 2014

Loi internationale et impunité: et si on cessait de se focaliser sur Israël?

"If one truly cared about international law, as opposed to its application to Israel, one would not quixotically suggest that the international community “also” deal with these other problems, but understand that the Israeli-Arab conflict has sucked much of the energy and attention from far any other such situation."

Voir également: Le double-standard de la France et de l'UE concernant Israël v. Chypre et le Sahara et What the EU rules are about – and what they are not par le même auteur.

Eugene Kontorovich, professor at Northwestern University School of Law, and an expert on constitutional and international law @ The Volokh Conspiracy.

The Wall Street Journal has an interesting story today [04/04] on African migrants attempting to get into Spanish enclaves in Morocco. However, it makes a major factual error:
Spanish Interior Minister Jorge Fernández Díaz said during a visit to Ceuta in February that 80,000 migrants were waiting in Morocco or along its border with Mauritania for a chance to reach the enclaves.
The problem, of course, is that Morocco has no border with Mauritania. Rather, in between the two countries is Western Sahara, currently illegally occupied by Morocco and inundated with Moroccan settlers, but not recognized by any country as Moroccan territory.  Mistakes happen of course – and it is possible the journalist is reporting without qualification the Spanish minister’s words, which itself would be interesting.  What is more surprising is the lack of outraged reaction from international law professors, experts, NGOs, and other peace-loving types (according to my quick Google search).  If someone suggested in the Journal that the West Bank was within Israel’s borders, it would lead to an immediate outcry, and and a rain of derision from learned people. (Consider Gov. Chris Christie’s “occupied territories” comment.)
Similarly, one could imagine the international law outrage if the Congress authorized U.S. aid to Israel to go support its presence in the West Bank. Yet in the 2014 Omnibus Spending Bill, this is exactly what happened with Western Sahara. The action was apparently met with an international law yawn (where is Human Rights Watch when you need them?). This further evidence thatEuropean claims to the contrary but only in the case of Israel, there is no international law prohibition on economic support or engagement for occupied or disputed territories.)

samedi 28 décembre 2013

Le double-standard de la France et de l'UE concernant Israël v. Chypre et le Sahara

"The EU was been under strong pressure to sign the deal with Morocco because of Spanish and French interests in the fish in the occupied territory [Sahara]. They simply did not want to lose an economic opportunity." (Eugene Kontorovich et Alan Baker)

L’UE "se permet d’investir à Chypre, une région en conflit, mais exige de nous que nous nous interdisions d’investir le moindre argent en Judée-Samarie!".

Un article indispensable.  

Eugène Kontorovich
J Forum et Times of Israel: Une occupation peut en cacher au moins deux à trois autres, qui ne posent aucun problème de conscience (élastique) à l’Union Européenne. Pourquoi cette "occupation" serait-elle aussi différente de toutes les autres occupations?

L’UE insiste sur le fait que ni les Turcs à Chypre, ni les Marocains au Sahara Occidental, ne peuvent être comparés aux Israéliens en Judée-Samarie/Cisjordanie. Deux juristes de haut statut universitaire mènent une bataille perdue contre cette hémiplégie, qui en demandent raison.

Beaucoup d’Israéliens ressentent avec amertume que l’Union Européenne tord les faits à leur détriment. Deux universitaires juristes - un ancien ambassadeur d’Israël et un Professeur juif américain de droit international - pensent avoir enfin trouvé le cas parfait pour le démontrer : un nouvel accord de pêche, signé entre les Européens et le Maroc, qui s’applique au-delà des frontières internationalement reconnues du Maroc, prend effet dans le territoire du Sahara occidental, même si le Maroc a envahi cette région en 1975 et l’occupe donc, depuis lors.

Ces deux universitaires mettent donc la responsable des affaires étrangères de l’UE, Catherine Ashton, en demeure d’expliquer pourquoi cet accord, en n’excluant nullement les territoires occupés par le Maroc, ne suffirait pas à prouver que l’UE observe, à l’encontre d’Israël des "double-standards" (un deux-poids-deux mesures), qui relèvent alors de la discrimination.

L’Union Européenne insiste pour que tout accord qu’elle signe avec Israël, mentionne explicitement l’exclusion des implantations, en "Cisjordanie occupée", remarquent ces universitaires, dans une lettre envoyée le mois dernier aux bureaux d’Ashton à Bruxelles.

Aussi, pourquoi donc les mêmes restrictions ne sont-elles pas appliquées, dans le cas du Maroc? Cette incohérence flagrante démontre: "les pratiques de double-standard de l’Union Européenne", accusent le Professeur Eugène Kontorovich de l’Université du Nord-Ouest et l’ex-Ambassadeur israélien au Canada, Alan Baker.

La semaine dernière, l’UE a répondu à la lettre, en disant, essentiellement, que l’"occupation" israélienne est "différente", mais sans jamais détailler ni en quoi, ni comment.

L’UE maintient que la présence israélienne dans la "bande occidentale" (Judée-Samarie/Cisjordanie) et l’Est de Jérusalem est "unique", sur le plan juridique, mais refuse constamment d’expliquer exactement pourquoi et comment elle diffère d’autres situations, l’occupation turque du Nord de Chypre et la présence marocaine du Sahara Occidental; alors que Rabat revendique la propriété de ce territoire, aucun autre pays ne reconnaît cette revendication.

Dans leur lettre à Ashton, ces juristes postulent que l’Accord de Partenariat sur la Pêche [[Fisheries Partnership Agreement], entre l’UE et le Maroc, approuvé ce mois-ci par le Parlement Européen, apparaît "en parfaite contradiction avec ce que l’UE a appelé les "obligations en matière de droit international dans ses accords commerciaux avec Israël".  En fait, l’UE a négocié cet accord avec le Maroc, alors même qu’elle impose, à l’encontre d’Israël des directives de financement sans précédent et des règles sur l’origine des requêtes qui disent exactement le contraire", ont écrit Kontorovich et Baker, en référence aux directives très controverséessa qui interdisent, au 1er janvier, tout financement européen en direction d’entités israéliennes au-delà de la "Ligne Verte" ou celles ayant des relations au-delà de la ligne verte.  L’opposition féroce de Jérusalem à ces directives, ont d’abord sapé la participation d’Israël au projet Horizon 2020, un programme de coopération scientifique hautement lucratif; ce partenariat à Horizon 2020 a, ensuite, été maintenu.

La réponse de l’UE, dont l’auteur, au nom d’Ashton, est le directeur exécutif pour le service d’action extérieure de l’UE, département du Moyen-Orient et dans le Sud-Est asiatique, [le Français] Hugues Mingarelli, expose que : "En ce qui concerne les allégations d’usage de double-standards, qu’il s’agisse d’Israël ou du Maroc, notre analyse est que les deux dossiers sont "différents" et ne peuvent pas être comparés". Aucune autre explication n’a été apportée.

"Quoi qu’ait pu relever leur "analyse", ils n’en sont, de toute évidence, pas très fiers. Si elle avait comporté la moindre substance, ils n’auraient certainement pas hésité à en fournir plus de détail", a souligné Kontorovich au Times d’Israël, cette semaine.

"Le laconisme de la déclaration d’Ashton reflète la supériorité morale générale que les responsables de l’UE se sentent avoir sur Israël, à laquelle j’ai été confrontée dans toutes mes tentatives pour discuter de ces sujets avec eux", ajoute t-il. "Leur attitude est celle des Juges, dont nous sommes les suspects. Comment osent-ils nous accuser ou nous juger? Comme l’a dit un officiel de première ligne, dans l’UE, quand j’ai soulevé ces thèmes devant lui pour en parler: "Nous sommes là pour parler de vous [Israël] et pas de nous [qui sommes blancs comme neige]. Voilà pourquoi ils n’éprouvent aucun besoin d’en donner la raison. Ils n’ont pas besoin de s’expliquer. C’est pourtant ce que nous faisons".

vendredi 20 décembre 2013

Par calcul les boycotteurs ne prônent pas le boycott des universités américaines

David Hirsh a réagi au soutien apporté au boycott académique d'Israël par l'ASA par l'historienne américaine Claire Potter. Engage a publié un échange de mails entre les deux. Claire Potter a prétendu que c'est en tant qu'Américaine qu'elle y était favorable car  Israël est un rouage important dans la politique étrangère oppressive des Etats-Unis. David Hirsh lui fait remarquer que si l'Amérique est la source du problème, pourquoi donc demande-t-elle que seules des universités israéliennes soient frappées de boycott mais pas les américaines.  Bonne question.  Mais nous connaissons les petits calculs des universitaires boycotteurs... et leur prédilection pour le 2 poids 2 mesures lorsqu'il s'agit d'Israël tout en prenant soin de défendre leurs intérêts propres... Mme Potter ne prône donc pas le boycott des universités américaines.  Une grande conscience!
"When people are first told about the proposal to boycott Israel they tend to ask: “Why do you only propose to boycott Israel?”  Your key answer to this relates not to Israel at all, but to your own American-ness.  You say that Israel is an important element in an oppressive US foreign policy.  If America is the key problem, why do you call upon scholars to boycott Israeli universities without first calling on scholars to boycott American universities?
You mention that there are movements against the Chinese occupation of Tibet on US campuses, and many other movements which are critical of human rights abuses around the world.  But there is a slippage here in your argument.  There is only one campaign to boycott universities.  We are not talking about the politics of who one chooses to criticise, we are talking about the politics of who one singles out for boycott.  This is a key distinction which is often obscured by the BDS movement.  Criticism is not the same as boycott and it is not the same as demonization.  You say that you are critical of the US government so why should you not be critical of the Israeli government?  Well sure, you should be.  But a public organisation like the ASA has to be consistent, it can’t just act on whim or personal taste.  If it discovers criteria which make a boycott of universities appropriate, then shouldn’t it boycott universities in all states which fit the criteria?"

lundi 30 septembre 2013

Liège offre des gaufres aux enfants palestiniens. Et aux enfants roms, congolais, israéliens?

"Je vois, dans la stratégie de certains, une mise en condition d’un électorat ciblé dans le cadre des élections de mai 2014 (jumelage – visite de l’ambassadrice – spectacle au Théâtre de Liège)"

Campagne anti-israélienne organisée 
par Pierre Galand (Association
Belgo-Palestinienne Wallonie-Bruxelles)
Cette histoire de gaufres offertes par la ville de Liège à des enfants palestiniens ne mériterait pas qu'on s'attarde sur elle si elle ne reflétait pas une tendance lourde qu'on constate en Europe. C'est évidemment la répétition de ce type d'initiatives qui nous donne une idée concrète de l'orientation viscéralement anti-israélienne que l'Europe a prise. Certains parleront de mesquinerie - ce sont des enfants auxquels on offre un goûter.  Mais rappelons deux initiatives belges. Des frites pour boycotter Israël. L'orange saignante (Oxfam) évocatrice des crimes rituels que les Juifs sont supposés commettre.  Est-ce que la ville de Liège a offert des gaufres aux enfants rom, israéliens, congolais?  

Le Monde Juif: Non ce n’est pas une bonne blague belge, la guerre des gaufres a fait son entrée, lundi, dans le conflit israélo-palestinien lors du conseil communal de Liège. En cause, un goûter offert uniquement à des enfants palestiniens, au vif mécontentement de l’élu libéral Raphaël Miklatzki ["connu pour son hypersensibilité au conflit du moyen-orient", selon la RTBF].

Dénonçant un déséquilibre, au détriment des enfants israéliens, dans la politique internationale de la ville, l’élu a demandé un complément d’information sur le point 23 de l’ordre du jour concernant la ratification d’une décision d’achat de gaufres aux fruits, dans le cadre d’une rencontre entre jeunes liégeois et palestiniens, à la fin juin.

“Quels jeunes? Quelle rencontre? Organisée par qui? Où? Quand? Pourquoi? “ a-t-il demandé au bourgmestre Willy Demeyer.  Le bourgmestre, pas très au fait du dossier, a dû se faire communiquer le texte complet de la délibération.  Il s’agirait en fait d’un goûter, organisé au terme d’une année scolaire d’échanges entre des classes de primaire d’Agimont et de Basse-Wez, et les enfants gazaouis d’un établissement des Nations Unies. Ils ont été reçu par diverses autorités, notamment au Parlement européen, avant de faire connaissances avec leurs “camarades” liégeois.  Dans l’incapacité de pouvoir expliquer pourquoi aucune initiative similaire n’a été organisée pour les enfants israéliens le bourgmestre a décidé de retirer le point de l’ordre du jour et a annoncé qu’il supporterait personnellement la dépense d’un montant de 171 euros.

Précision de M. Miklatzki: