dimanche 24 mars 2013

Avec Obama la coopération technologique et militaire avec Israël est au plus haut niveau

Shimon Peres présente Yityish Aynaw, Miss Israël 2013, à Obama 
Nous avons choisi deux articles importants écrits à l'occasion du voyage du Président Barack Obama en Israël et qui tranchent avec les habituelles lignes de pensée: faire porter toute la responsabilité à Israël (colonies, apartheid, crimes de guerre etc) en taisant systématiquement l'enseignement à la haine des Juifs et d'Israël, la corruption, la violence, le terrorisme de la part des Palestiniens.

Obama, le faux détracteur d'Israël, par Frédéric Encel

"[...] un président américain exerçant de véritables pressions les ­assortit de menaces de sanctions.  En décembre 1948, Harry Truman (pourtant pro-israélien) exhorte David Ben Gourion à replier ses troupes victorieuses du Sinaï égyptien en pleine première guerre israélo-arabe, sous peine de blocus économique. Israël ne pourrait survivre à une telle mesure, et le fondateur de l'État juif s'incline. En octobre 1956, Dwight Eisenhower menace le même premier ministre de la même sanction s'il ne se retire pas du même terri­toire, conquis lors de la campagne de Suez. Tout comme leurs alliés français et britanniques, les Israéliens sont contraints de se retirer du sol égyptien. En octobre 1991, George Bush senior menace Yitzhak Shamir de lui refuser 10 milliards de garanties bancaires nécessaires à intégrer le million d'immigrants juifs d'URSS fraîchement arrivés s'il rejette la conférence internationale de Madrid. Bien que faucon, Shamir s'y rendra finalement… Barack Obama, lui, n'a jamais menacé le nationaliste Netanyahu de sanctions, sur aucun plan.

Économiquement d'abord, même si Israël dépend nettement moins de son allié qu'autrefois, Obama aurait pu menacer de diminuer l'aide américaine annuelle de 3 milliards de dollars. Il n'en fit rien. Diplomatiquement ensuite, il aurait pu, à l'Assemblée générale comme au Conseil de sécurité des Nations unies, s'abstenir ou même condamner Jérusalem à l'instar de la majorité des autres capitales lors des votes concernant plusieurs affaires - la flottille turque (juin 2009), le rapport Goldstone (novembre 2009), ou encore la reconnaissance de l'État de Palestine (novembre 2012). Or les États-Unis (ainsi que leurs alliés micro-insulaires du Pacifique!) soutinrent indéfectiblement Israël durant tout le mandat d'Obama. Militairement, enfin, ce dernier aurait pu refuser la livraison à Tsahal des puissantes bombes perforantes BLU et GBU ou ralentir la coopération balistique du programme «Dôme de fer», fragilisant Israël tant face à l'Iran que vis-à-vis du Hamas et du Hezbollah. Il s'en abstint. Comme l'indiquait le président hébreu Shimon Pérès lors de sa récente visite à Paris, jamais la coopération technologique et militaire israélo-américaine n'aura au contraire atteint une telle intensité."

Barack Obama’s visit to Israel is long overdue (éditorial du Daily Telegraph qui évoque une donnée fondamentale que la presse française néglige complètement)

"By the same token, both sides should be aware that, so far as America’s commitment to resolving their argument is concerned, they are entering the last-chance saloon. By the end of this decade it is predicted that the US will be self-sufficient in its energy needs, and will no longer have to rely on the Middle East for vital oil and gas supplies. At that point Washington might reasonably conclude that it no longer needs to involve itself in these seemingly intractable disputes."

Aucun commentaire :