mardi 14 septembre 2010

Dr Muqtedar Khan: l'islamophobie est profonde en Europe mais superficielle aux U.S.

Le Dr Muqtedar Khan (associate professor at the University of Delaware - "Muslim Intellectual, Writer, Reformer and Political Commentator")  a accordé une interview au Teheran Times (‘Islamophobia is shallow in U.S. but deep in Europe’) dans laquelle il rend hommage aux Juifs américains ("the biggest supporters of the mosque project in New York (other than Muslims) were American Jews"). Le Dr. Khan explique que l'islamophobie a des racines profondes en Europe, mais qu'elle est superficielle et temporaire chez les Américains.
 
"Q: You have spoken about the rising tide of Islamophobia in Europe and the United States. Could you explain the reasons behind this phenomenon and how Muslim communities in the EU and the USA should deal with it?

A: The reasons are separate in the EU and the U.S. because of several reasons. I think the European Islamophobia is deep-seated because of the long history of warfare with Muslims and because Islam is seen as genuinely transforming the identities (which have been stable for centuries) of European nation states. Danes have been white and Christian for ages. Now they are also becoming dark and Muslim and very rapidly.

I am confident that Islamophobia in the U.S. is shallow and temporary. Notice for example that the biggest supporters of the mosque project in New York (other than Muslims) were American Jews, and look how nearly everyone who mattered in the U.S. condemned the (call for) Quran burning. There are strong pockets of Islamophobia in the U.S., but I am confident that American Muslims and their allies in mainstream America can overcome the poison they spew."

1 commentaire :

Gilles-Michel DEHARBE a dit…

Des associations et personnalités juives américaines libérales ont été nombreuses à avoir apporté leur soutien au projet. Le lobby Jstreet avait, par ailleurs, collecté jusqu'à 10.000 signatures de soutien au projet.

L’argument le plus convaincant de Bloomberg, il le tire de son identité juive. Car dans son discours sur la mosquée , il revient sur un épisode peu connu de l’histoire de New York : [ Dans le milieu des années 1650, des membres de la petite communauté juive avaient adressé une pétition au gouverneur néerlandais Peter Stuyvesant, pour obtenir le droit de construire une synagogue. Ils furent recalés ].

Certains y voient une marque de fidélité à sa mémoire juive (?)

L'archevêque catholique de New York, Mgr Timothy M. Dolan, s'est offert comme médiateur dans la controverse sur le centre musulman projeté à Manhattan.

Moins spectaculaire que le projet de Manhattan, en effet, un autre projet de mosquée, à Staten Island cette fois, y suscitait une non moins vive opposition. Le curé de la paroisse St. Margaret Mary, le père Keith Fennessy, avait convenu, en mai, avec une organisation musulmane, qu'un couvent inoccupé pourrait servir de mosquée.

La région new-yorkaise compte quelque 600 000 musulmans. À eux et à leurs coreligionnaires du pays, s'il faut en croire les sondages, les Américains se révèlent, pour la plupart, défavorables sinon hostiles.

L'Europe et les Etats-Unis, rongés par le même ver ...

En acquérant AIG, l'un des plus importants assureurs au monde, dans le cadre d'un plan de sauvetage, le gouvernement américain est devenu propriétaire d'une société spécialisée dans la finance conforme à la charia. Cette acquisition fait l'objet d'une poursuite alléguant que plus d'un milliard de dollars du plan de sauvetage ont servi à financer des activités religieuses islamiques en violation de la constitution américaine qui interdit l’établissement d’une religion.

Avec l'argent des contribuables fourni par le Congrès, AIG rémunère un Comité de surveillance de la charia dont l'un des membres est le Dr Muhammed Imran Ashraf Usmani, originaire du Pakistan. Mr Usmani est le fils et le disciple dévoué du Mufti Taqi Usmani, une autorité mondialement reconnue en matière de produits financiers conformes à la charia ; il est l'auteur d'un livre traduit en anglais en 1999 dont un chapitre entier est consacré à l'explication des raisons pour lesquelles un musulman occidental doit s'engager dans le djihad violent contre son propre pays ou gouvernement.