Source: Arrières-pensées, courrier des lecteurs, JPost
"Les liens avec la seule démocratie au Moyen-Orient ont aidé les défenseurs d'Ankara à propager l'idée que la Turquie est une démocratie laïque, au mépris du fait que ni les Chrétiens ni les Juifs ne peuvent même pas devenir agents de police dans le pays."
Monsieur,
Ankara s'est alliée avec Israël non pas par amour pour la démocratie juive, mais parce qu'elle avait besoin du soutien américain. Considérant à présent ne plus avoir besoin des États-Unis, elle n'a plus besoin de faire semblant.
La raison du mécontentement passé de la Grèce envers Israël ne provenait pas des liens militaires que celui-ci entretenait avec la Turquie, mais du fait que ces liens accordaient de la crédibilité à la Turquie. Les liens avec la seule démocratie au Moyen-Orient ont aidé les défenseurs d'Ankara à propager l'idée que la Turquie est une démocratie laïque, au mépris du fait que ni les Chrétiens ni les Juifs ne peuvent même pas devenir agents de police dans le pays.
La Turquie va redécouvrir qu'elle a besoin de soutien et va essayer d'améliorer ses liens avec Israël ("Turkey could face opposition from Congress on US arms sales", 17 août). Lorsque ce moment arrivera, il faudra se demander si un pays a des intentions favorables dans ses relations avec un État chrétien ou juif, alors qu'il ne respecte pas ses propres citoyens chrétiens et juifs.
Gerasimos BOZIKIS
Bethlehem, en Pennsylvanie
Ce site est dédié aux millions d'Européens qui, malgré d'incessantes campagnes de désinformation, ne croient pas que les Juifs ne sont capables que du pire; ne dissimulent pas leur antisémitisme dans le langage de l'antisionisme; et savent qu'Israël représente ce qu'il y a de meilleur dans une démocratie.
1 commentaire :
Turquie : les arrières-pensées de son alliance avec Israël
Le commentaire fait par Monsieur Gérasimos BOZIKIS, reflète certainement une part de vérité, son analyse après coup des rapports Turco-israéliens est pertinente. Mais, pour être complète cette analyse aurait due tenir du problème KURDE, un peuple situé sur quatre frontières, trahi par la France pour quelques milliers d'actions de l'Anglo-iranian Pétrolium en l'an 1922. Pour détruire ce peuple, les Turcs n'ont d'autres ressources que de s'allier avec le Satan Ayatollah en IRAN et en IRAK et avec le diable en Syrie. Car sans leur aide ils ne pourront pas mater le soulèvement patriotique des KURDES.
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