"Nous assistons en Europe à une campagne anti-israélienne puissante et bien organisée visant à délégitimer Israël. Cette campagne est menée à l'initiative de musulmans et d'organisations pro-palestiniennes et, indirectement, par des États qui cherchent à influencer les opinions publiques en utilisant des outils politiques." (Moshe Kantor)
"Le Congrès juif européen (CJE) a exprimé sa déception, mercredi, concernant le soutien apporté par l'Union européenne (UE) au rapport Goldstone. Moshé Kantor, président du CJE, estime qu'un tel soutien pourra porter préjudice au processus de paix.
"Nous avons clairement fait savoir aux députés européens que la résolution votée contredit les objectifs globaux de l'UE au Proche-Orient", a-t-il dit." (JPost)
On se réjouira que 287 eurodéputés ont pris la défense d'Israël. Mais on déplorera qu'une grosse majorité a manifesté son hostilité : 378 eurodéputés ont voté contre Israël (43 se sont abstenus et 335 ont "suivi des recommandations du rapport Goldstone"). Une fois de plus l'Europe se démarque des États-Unis dans son hostilité à Israël.
On peut aussi déplorer que les citoyens européens étant confrontés à de nombreuses difficultés, le Parlement européen - déjà passablement discrédité - se préocuppe en priorité de condamner Israël. Voici la liste des priorités des eurodéputés :
"Les grands sujets à l'ordre du jour (de la session plenière de mars 2010)
- Ouverture de la session : hommage aux victimes des catastrophes naturelles dans le monde
- Egalité des genres : par-delà les mots, les députés européens appellent à l'action
- Comment taxer les transactions financières ?
- Moins de bureaucratie pour les petites sociétés
- Conflit à Gaza : les députés soutiennent les conclusions du rapport Goldstone
- Renforcer la légitimité démocratique de la politique étrangère et de sécurité de l'UE
- Quelle stratégie sur le climat après Copenhague ?
- Stratégie UE 2020 : pas de financement en l'absence de résultats
- European Parliament endorses Goldstone Report
- Rapport Goldstone: une résolution négative du Parlement européen pourrait affecter les relations israélo-européennes
- EU Parliament backs Goldstone Report
Ce site est dédié aux millions d'Européens qui, malgré d'incessantes campagnes de désinformation, ne croient pas que les Juifs ne sont capables que du pire; ne dissimulent pas leur antisémitisme dans le langage de l'antisionisme; et savent qu'Israël représente ce qu'il y a de meilleur dans une démocratie.
1 commentaire :
BALAYER DEVANT CHEZ SOI !
Depuis plus de trente ans, des progrès lents, peu spectaculaires, sont à mettre au crédit d’une Europe qui tente de s’affirmer sur la scène internationale. Certes, on n’avance pas à pas de géant. Mais doit-on s’en étonner s’agissant de domaines relevant des "high politics" et touchant au cœur de la souveraineté nationale?
L’UE n’est pas un nain politique, et sa capacité d’action extérieure, bien en-deçà de celle des Etats-Unis, ne paraît pas négligeable.
Il reste cependant à l'UE élargie de nombreux paliers à franchir : adopter le projet de Constitution, clarifier la relation avec les Etats-Unis, renforcer la dimension stratégique de la PESC, améliorer le système institutionnel, abandonner définitivement la neutralité pour certains Etats membres, renforcer les capacités militaires, et surtout, clé de voûte de l’ensemble, raffermir la volonté politique sans laquelle rien n’est possible : sauf sur le dos d'Israël !
L’entrée de la Roumanie et de la Bulgarie en 2007 a rapproché l’Union européenne de l’Europe orientale, soulignant le besoin urgent d’une politique étrangère européenne. Mais dans quelle mesure une politique extérieure commune à Vingt-sept est-elle réalisable ?
À quand donc des déclarations émanant de l'UE et non plus de chaque État membre individuellement ? On aimerait pouvoir dire que le Traité de Lisbonne sur lequel est fondé tant d'espoir, résoudra cette question. Certes, le Haut-Représentant de l'Union pour les Affaires étrangères et la Politique de Sécurité bénéficiera d'une double légitimité par sa présence à la Commission et permettra de revendiquer une "diplomatie européenne". Certes, il sera habilité à parler au nom de l'UE, au nom des vingt-sept États membres, mais il ne sera autorisé à parler qu'une fois les décisions statuées à l'unanimité par le Conseil européen et le Conseil : les États membres garderont donc la mainmise sur la politique étrangère, pas si " Commune " que ça.
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