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mardi 15 avril 2008

Flamands=Israéliens, Wallons=Palestiniens, et autres délires de la propagande palestinienne, Menahem Macina

Fallait-il pour autant 'exporter' cette délirante 'quête d'identité' walestinienne (selon le mot forgé par M. Macina) à Paris?
Repris du site UPJF

« En Jordanie, pays arabe qui accueille le plus grand nombre de réfugiés palestiniens au monde, les Palestiniens sont surnommés "les Belges" ». C’est par cette phrase - surprenante, de prime abord - qu’était introduite, sur le site Masarat (Chemins, Itinéraires), l’annonce d’un atelier de travail belgo-palestinien ("Belge ou Palestinien: six auteurs en quête d'identité "), qui a eu lieu en mars 2008, dans le cadre de l'année Bruxelles-Wallonie-Palestine 2008 (Masarat), une initiative des régions de Bruxelles et de Wallonie (à laquelle le gouvernement de la région flamande ne s’est pas associé). Brève plongée dans une symbolique et une rhétorique, tordues et passablement ridicules, mais révélatrices de la confusion mentale dans laquelle se débattent ces gens qui préfèrent le fantasme et le mensonge à l'affrontement lucide avec la réalité.
Voir aussi : "Topographie et toponymie délirantes de la carte 'wallestinienne' de «Palestine 2008»".

Ce n’est certainement pas un hasard si, pour introduire un de ses groupes qui est partie prenante aux activités de cette « Saison artistique et culturelle » consacrée à la Palestine, le site de Masarat, le partenaire palestinien de la Communauté Française de Belgique pour cet événement, affiche, sur son site, une carte (1), dont le caractère, manipulateur autant qu’insultant, devrait scandaliser tant les Flamands – identifiés, pour les besoins de la cause palestinienne, aux Israéliens 'expansionnistes' et 'annexionnistes' - que les Wallons, réputés en danger d’être phagocytés par la voracité flamande. Le sujet est suffisamment hors norme pour qu’il vaille la peine de s’y arrêter ; c’est pourquoi j’y reviendrai en détail, plus loin.
Carte 'wallestinienne'
S’il ne s’agissait que d’une provocation circonscrite à un site, blog, ou groupe de pression, il n’y aurait pas de quoi s’inquiéter outre mesure : Internet regorge de ce type d’analogies de plus ou moins mauvais goût. Mais il s’agit d’un événement largement pris en charge et financé par le contribuable wallon, dans le cadre de la "Saison artistique et culturelle en Communauté française Wallonie-Bruxelles, à l’initiative du Commissariat Général aux Relations Internationales et de la Délégation Générale de la Palestine auprès de l’Union européenne, de la Belgique et du Luxembourg, avec le soutien de la Ministre des Relations Internationales de la Communauté Française", comme l’indiquent le libellé qui figure sur le site de Masarat et les deux pages Web détaillées que l’on trouve sur le site de la Communauté Française (2).

Ces précisions indiquent, à suffisance, qu’étant donné leur implication culturelle (et financière!), les pouvoirs publics belges ne peuvent ignorer le caractère, largement hostile à Israël, de cet événement. Car le fait est là, cet Etat de droit et membre de l’ONU comme la Belgique, est diffamé, au passage, de manière plus ou moins subtile, par le principal organisateur palestinien, Masarat.

C’est le cas, entre autres, de la page consacrée aux caricatures du dessinateur palestinien défunt, Naji Al Ali, dont le site de Masarat (3) dit qu’elles

« expriment la lutte et la résistance à l’occupation israélienne et critiquent les régimes arabes » (Entendez ceux qui font le jeu des Occidentaux et surtout des Américains, considérés comme des soutiens inconditionnels d’Israël).

Le site relaie aussi ce propos du même Naji Al Ali, affirmant que ses caricatures sont

« l'expression des opprimés qui paient cher leurs vies, portant sur leurs épaules le fardeau des erreurs commises par les autorités. Tout ce qu'ils possèdent a été acquis avec peine, sous le siège constant de la dureté et de la cruauté. Ils luttent pour leur vie et meurent jeunes, ensevelis dans les tombes dépouillées. Ils sont toujours sur la défensive pour pouvoir vivre. Je vis avec eux dans les cachots, observant et brûlant à la pulsion de leurs cœurs, au flot du sang qui coule dans leurs veines. »

Le nom d’Israël n’est pas mentionné, mais la mention est dans le style "je ne cite personne, mais suivez mon regard".

Mais il y a plus sérieux, Le blog Philosémitisme rappelle opportunément (4) que, le « coup d’envoi de l’important événement culturel constitué par l'année Palestine 2008 à Bruxelles et en Wallonie… en décembre 2007, à la Maison Folie, dans la ville de Mons », a commencé « avec l'exposition des œuvres du Zan Studio de Ramallah (5), qui ne fait pas mystère de ses sentiments à l’égard d’Israël. A titre d’illustration, le blog précité rapporte les propos recueillis par l'association Intal, d’une déclaration de l’un de ses membres fondateurs, Basel Nasr:

« pour nous et pour l'écrasante majorité des Palestiniens, Israël, dans ses frontières de 1948, est une colonie, et les personnes, ou leurs descendants, qui y vivent, sont des colons. La création d'Israël est, pour nous, une dépossession illégitime qui a débuté en 1948. »

Et Basel Nasr d’ajouter que l’art occidental des Israéliens témoigne de leur qualité d'étrangers et de colons:

« Je constate qu'il s'agit d'un art comparable à celui des Européens, des Occidentaux. Il révèle le fait que les Israéliens ne sont pas liés à la terre qu'ils occupent ni à son histoire, ni à son évolution. »

Le blog Philosémitisme précise encore que Basel Nasr s'oppose résolument à la collaboration entre artistes israéliens et palestiniens :

« …actuellement, je suis opposé à la plupart des collaborations qui ont lieu… Pour pouvoir réellement avoir des échanges entre artistes, nous devons être au même niveau ou collaborer afin de lutter contre le sionisme. Beaucoup d'initiatives menées à l'heure actuelle donnent la fausse idée qu'une paix est possible sans [que] nous ayons préalablement rencouvert [sic] tous nos droits. C'est inacceptable. »

Les affiches politiques du site du Zan Studio reflètent cette hostilité. Les stéréotypes habituels de diabolisation sont omniprésents. Ainsi une affiche assimile Israël à un Etat criminel par excellence puisqu’il tue l’enfance … en emprisonnant les enfants palestiniens. En guise d’illustration, un nounours enchaîné porte un cadenas avec l’inscription "Made in Israel", ainsi que la marque des produits à boycotter: Sabra, Carmel etc. Il ne s’agit point de suggérer, il s’agit de pointer clairement la démarche destructrice et boycotteuse à suivre. Une autre affiche représente la moitié appétissante d’une orange et l’autre d’une grenade mortelle. A nouveau, pour que nul ne s’y trompe l’inscription "Product of Israel" figure clairement sur une étiquette. Et encore une autre dans la même veine inspirée de Coca-Cola, une autre inspirée du Johnson's baby shampoo (toujours les enfants), une autre s'inspire de Guernica, et encore une.

Mais le cas le plus étrange de propagande anti-israélienne est constitué par la carte qui nous occupe… et nous préoccupe ici. Examinons-la attentivement (...):

D’emblée, on remarque qu’il s’agit d’une Palestine sur laquelle on a plaqué, ironiquement, en la transposant de manière transparente, une réalité politique belge. Du coup, la phrase citée plus haut - que je qualifiais de « surprenante » et que je reproduis ci-dessous - prend tout son sens :
« En Jordanie… les Palestiniens sont surnommés "les Belges" ».

On peut discuter de l’inadéquation flagrante et même du ridicule de cette analogie politico-géographique dans sa globalité, mais le message en est clair.
La vaste superficie en jaune - dont la carte-postiche ne dira pas aux très nombreux internautes qui ignorent tout de la réalité géopolitique de la Palestine, que la moitié au moins est l’ingrat désert du Néguev, dont une infime partie seulement est habitée et cultivée – veut illustrer l’une des doléances palestiniennes, selon laquelle les Israéliens se sont approprié la majorité de ce que les Palestiniens appellent "la Palestine historique".
Au chapitre des curiosités plus ou moins ridicules, notons que la Bande de Gaza est devenue les Fourons (6). Rappelons que les Fouronnais s’estiment annexés par la Flandre (7), ce qui n’a jamais été le cas de Gaza, qui a été longtemps occupée, mais non annexée, par les Israéliens, et qui est entièrement autonome depuis le retrait israélien de 2005.
Plus difficile à décoder est l’équivalence topographique entre Bruxelles et Jérusalem. On peut y voir une pique wallonne contre les revendications flamandes concernant la capitale, que traduirait l’orthographe volontairement fautive de son nom (plusieurs 'x', par opposition aux deux 's' de Brussels, en flamand).
Passons pieusement sur les inconsistances et les incongruités - dont la "frontière linguistique" censée séparer les Territoires palestiniens de la partie du pays sous autorité israélienne. C’est faire bon marché de la Galilée majoritairement arabe et de la très importante population arabe qui habite dans différentes parties du pays réputées israéliennes, ou territoires occupés.
Le fait le plus significatif est la dénomination de "Wallonia", plaquée sur ce que les concepteurs de cette "carte" considèrent comme étant l’Autorité Palestinienne. Ici, la comparaison ridicule faite entre la Région belge de Wallonie et la partie actuelle de ce qui est destiné à être le futur Etat palestinien, va au-delà de son adéquation ou de son inadéquation. Il s’agit bel et bien d’un phénomène d’identification, dans l’esprit du mot célèbre de Kennedy à Berlin « Ich bin eine Berliner ».
Mais, au-delà de cet aspect 'philopalestiniste' de l'exercice - à la mode comme chacun sait -, on peut s’étonner du mépris implicite qui sous-tend l'analogie : les Flamands sont identifiés aux Israéliens, c’est-à-dire - selon les préjugés presque universellement intégrés dans les consciences "politiquement correctes" de nos contemporains - considérés comme des occupants agressifs et arrogants.
Au point où en étaient les inventeurs de cette carte 'wallestinienne', on peut se demander pourquoi ils n'ont pas filé la métaphore jusqu’à l’absurde en plaquant sur les Flamands la remarque cinglante que le Général de Gaulle décochait aux Israéliens :
« Un peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur » (8).

Mais au fait, j’y songe ! Toute cette histoire - somme toute assez ridicule -, ne serait-elle pas une espèce de règlement de comptes visant à punir la Région flamande de n’avoir pas accepté de co-organiser et de co-financer avec la Communauté française de Belgique l’événement "Palestine 2008" ?

Menahem Macina © Upjf.org
(1) Elle figure sur la page site de Masarat, consacrée au Groupe "Littérature", et elle illustre un article intitulé "Belge ou Palestinien, six auteurs en quête d’identité".
(2) Voir la page du site de Masarat, intitulée "
Initiateurs" ; et les deux présentations détaillées qui figurent sur le site de la Commmunauté Française, « Masarat 2008 : la culture palestinienne à l'honneur » ; et « Masarat 2008 : mise en lumière de la créativité palestinienne ».
(3) "
Naji Al Ali. Exposition de caricatures". Masarat note également que "Naji Al Ali fut atteint d'une balle dans la tête le 22 juillet 1987, à Londres, et fut le premier caricaturiste à être assassiné pour ses dessins".
(4) Voir: Mons - Zan Studio de Ramallah - le bon choix?.
(5) Le site de Masarat consacre plusieurs pages à Zan Studio, qu’il présente comme un "collectif de jeunes artistes et techniciens qui s’est constitué en 2005 à Ramallah", et qu’il caractérise, en sous-titre, comme concepteur d’"affiches et films d’animation politiques".
(6) Sur les Fourons, voir Wikipedia.
(7) On peut lire l’essentiel des doléances des plus radicaux des habitants de ces communes (et donc pas forcément représentatifs de l'opinion de la totalité des Fouronnais), sur le site de l’association sans but lucratif, "Action fouronnaise".
(8) Signalons que, pour le plus grand bonheur des collectionneurs de souvenirs, le site Dailymotion a mis en ligne ce passage mémorable du discours prononcé par le Chef de l’Etat français en 1967.

mardi 21 octobre 2008

Masarat pour la Palestine: "asseoir l’espoir" sur ... des "chaises-oeuvres"

Une trouvaille de Masarat: "asseoir l’espoir" sur ... des "chaises-oeuvres"

Dans la rubrique "République Populaire de Wallonie" et sous le titre "Le Cirque de la Province du Hainaut en Palestine", l’hebdomadaire satirique Père Ubu (16 octobre) reproduit une lettre passionnée portant la signature de la Députée provinciale Annie Taulet (Parti socialiste) et sur laquelle il porte un regard très critique :

"La Députée provinciale PS Annie Taulet n'a rien trouvé de mieux que de dépenser notre pognon dans une "mission provinciale" en Palestine pour y fonder une école de cirque. Sans doute que le taux de chômage des jeunes de 40% n'est pas sa première priorité...".

Effectivement, dans la lettre la Députée provinciale assure ses Chères Amies et ses Chers Amis qu’elle est une militante pro-palestinienne très active et que la "mission provinciale" ayant même renforcé sa motivation pour la cause palestinienne, elle apporte tout naturellement son soutien à l'"opération de solidarité avec la Palestine si bien dénommée 'Asseoir l’espoir'". Cette initiative suscite et son "enthousiasme" et son "émotion" car il s’agit d’un "projet intense destiné à récolter des fonds au profit d’une école de cirque en Palestine".

Les écoles provinciales de Mons-Borinage participent au "projet intense"

"Réaliser des "Chaises-œuvres", tel est le challenge auquel ont participé des artistes connus, inconnus, en herbe et tout [sic] qui manifestait un certain sens artistique pour modeler, créer, décorer une chaise classique. Les écoles provinciales de Mons-Borinage se sont évidemment impliquées dans ce projet, à ma demande."

Rappelons que ce site avait souligné en janvier les aspects politique et anti-israélien du festival Masarat, annoncé pourtant comme culturel, et notamment la manière dont le spectacle de cirque était présentée par la communauté francophone : Masarat: "de muur" et "le mur de la ségrégation".

Sur Bruxelles-Wallonie-Palestine 2008 (Masarat):
- "Le mur de la ségrégation" - Masarat Palestine 2008
- Le Zan Studio de Ramallah
Voir également (en février 2008):
- Crimes de guerre israéliens au Liban jugés à Bruxelles

dimanche 20 juillet 2008

Masarat: "De qui se moque-t-on?"

L'hebdomadaire satirique belge Père Ubu a reproduit (10.7.2008, p. 5) sous le titre De qui se moque-t-on? une lettre de la Ministre des Relations internationales (Belgique francophone) justifiant l'octroi d'une nouvelle enveloppe de 332.000 d'Euros pour le Festival Masarat - Masarat/Palestine 2008, une saison artistique palestinienne en Communauté française Wallonie-Bruxelles.

D'après des informations recueillies par la JTA, le festival bénéficie déjà d'un important budget d'environ 1 million d'Euros.

Citant la lettre de la Ministre, l'hebdomadaire s'inquiète:

"332.000 € pour subsidier la diversité culturelle palestinienne et pas un balle pour les 60 ans d'Israël. Quand on voit la misère dans certaines villes de Wallonie, on est en droit de se demander si l'argent public ne devrait pas être utilisé pour d'autres priorités..."

Sur Masarat:
- Appel au boycott israélien à l'Espace Wallonie-Bruxelles de Paris
- "La Wallonie soutient un projet appelant à la destruction d'Israël", Joods Actueel
- Flamands=Israéliens, Wallons=Palestiniens, et autres délires de la propagande palestinienne, Menahem Macina
- Masarat: "de muur" et "le mur de la ségrégation"
Cette carte aussi délirante qu'ubuesque figurait sur le site Masarat et fut discrètement retirée à la suite de protestations. Voir la réaction de deux personnalités flamandes, Huub Broers (CD&V), Bourgmestre des Fourons, et Marino Keulen (Open Vld), Ministre flamand de l'Intérieur: Waals Palestina project zet kwaad bloed, dans Joods Actueel.

mercredi 16 janvier 2008

"Le mur de la ségrégation" - Masarat Palestine 2008

Bruxelles-Wallonie-Palestine 2008.

Le mur de sécurité édifié par Israël pour se protéger des attaques terroristes est qualifié de "mur de la ségrégation" dans la description - publiée dans le site officiel de Bruxelles-Wallonie-Palestine 2008, Masarat - du spectacle que l’Ecole du Cirque de Palestine (Circus Behind the Wall) donnera en février à Mons. Et sans que soit fournie la moindre explication quant au type de "ségrégation" ni par qui elle serait exercée - seul le crime supposé est évoqué. S'agit-il de "ségrégation" raciale, ou religieuse, ou autre? Serait-il inutile de la nommer puisque les connaisseurs de toute façon comprendront ?

Par contre, la bonne nouvelle nous vient du propre site internet de l’Ecole du Cirque de Palestine dans lequel on ne trouve pas le terme "ségrégation" ou sa variante "apartheid" lorsque le mur est mentionné. Très courtoisement, il y est même fait référence à sa collaboration avec le Jerusalem Circus.

Une autre présentation de l'Ecole du Cirque (sans le qualificatif de "mur de la ségrégation").

L’événement culturel majeur que constitue l'année Bruxelles-Wallonie-Palestine 2008 (Masarat) est une initiative des régions de Bruxelles et de Wallonie (le gouvernement de la région flamande ne s’étant pas associé à l’initiative).
Sur le même sujet voir: Mons - Zan Studio de Ramallah - le bon choix?

mardi 5 février 2008

En Israël la ministre belge francophone de la culture Fadila Laanan "casse" un mur

Ceci est une fiction :

Imaginons le scénario suivant. Le Ministre de la culture israélien se rend en visite officielle en Belgique. Il se trouve en présence d’une sculpture d’une hauteur de 10 mètres représentant un centre d’enfermement pour étrangers en situation administrative irrégulière, dans lequel sont retenus des enfants. (Le Soir : "… comment peut-on accepter qu’un étranger de 9 ans, qui n’a rien fait, soit enfermé, alors que la loi interdit d’enfermer un Belge de moins de 14 qui a commis un délit ? … l’État a l’obligation de protéger les enfants de maltraitances, alors que la Belgique organise elle-même cette maltraitance en plaçant des enfants en centre fermé."

L’artiste invite le ministre à casser la sculpture. Celui-ci obtempère. Il "cogne" dans la représentation du malheur que serait la sculpture, et la casse. Il croit ainsi poser un acte symbolique nécessaire, car libérateur, et qui ne serait point iconoclaste. De retour en Israël, le Ministre s’enorgueilli de son geste en public et sur son site internet.

Ceci n’est pas une fiction :

Allocution de Madame Fadila Laanan, Ministre de la Culture et de l'Audiovisuel de la Communauté française de Belgique, prononcée lors de la présentation de Masarat/Palestine 2008, une saison artistique palestinienne en Communauté française:

"A Haïfa, une artiste avait construit une sculpture haute de 10 mètres représentant un mur. Elle m’a demandé de la casser. Je l’ai fait. Ce n’était pas un acte iconoclaste. Ce n’était pas une oeuvre d’art brisée. C’est dans le malheur, dans la représentation du malheur, que j’ai cogné. J’ai mesuré là combien les actes symboliques sont nécessaires, libérateurs. A quel point l’art et les artistes font signe. A quel point, ils font sens."

Morale de l'histoire: le surréalisme ne tue pas.

Sur le même thème:
Masarat: "de muur" et "le mur de la ségrégation"
"Le mur de la ségrégation" - Masarat Palestine 2008
Le Zan Studio de Ramallah
Voir également (en février 2008):
Crimes de guerre israéliens au Liban jugés à Bruxelles

mardi 29 mai 2018

"Palestine with love", festival d'amour à la Palestine au prestigieux BOZAR de Bruxelles

Contexte:
Brigitte Herremans, une militante anti-Israël catholique, nommée au prestigieux BOZAR de Bruxelles

L'excitation est au zénith en Belgique, le BOZAR (Palais des Beaux-Arts) annonce un festival "Palestine with love 1948" d'une semaine:
"Le festival «Palestine with love», qui aura lieu du 3 au 10 juin, célèbrera ce cinéma de résistance, magnifique et puissant, en présentant des films et documentaires qui ont marqué l’histoire du cinéma palestinien et contribué à ce que la Palestine reste un sujet d’actualité.

1948 : la naissance de l’État d’Israël pour certains, le début de l’effacement progressif de la Palestine pour d’autres.

Mais peu importe le camp que l’on soutient, cette date marque le début d’une nouvelle ère au Moyen-Orient et du plus important combat du peuple palestinien. Un combat pour exister et se faire entendre, un combat pour l’auto-détermination."
Lire l'article en entier et consulter le programme (disponibles en français, néerlandais et anglais) sur le site BOZAR.

En 2008, une partie du festival (ou fiesta d'Israël-bashing) MASARAT consacré à la Palestine avait eu lieu au BOZAR.  Cette carte délirante avait été préparée à cette occasion.  A l'époque Menaham Macina avait qualifié de délirante 'quête d'identité' "walestinienne". Le festival fut présenté au Centre Wallonie-Bruxelles à Paris.


L'hebdomadaire satirique UBU s'était ému du coût:
L'hebdomadaire satirique belge Père Ubu a reproduit (10.7.2008, p. 5) sous le titre De qui se moque-t-on? une lettre de la Ministre des Relations internationales (Belgique francophone) justifiant l'octroi d'une nouvelle enveloppe de 332.000 d'Euros pour le Festival Masarat - Masarat/Palestine 2008, une saison artistique palestinienne en Communauté française Wallonie-Bruxelles.

D'après des informations recueillies par le JTA, le festival bénéficie déjà d'un important budget d'environ 1 million d'Euros.

Citant la lettre de la Ministre, l'hebdomadaire s'inquiète:

"332.000 € pour subsidier la diversité culturelle palestinienne et pas un balle pour les 60 ans d'Israël. Quand on voit la misère dans certaines villes de Wallonie, on est en droit de se demander si l'argent public ne devrait pas être utilisé pour d'autres priorités…"
- Flamands=Israéliens, Wallons=Palestiniens, et autres délires de la propagande palestinienne, Menahem Macina
- "La Wallonie soutient un projet appelant à la destruction d'Israël", Joods Actueel

jeudi 24 janvier 2008

Masarat: "de muur" et "le mur de la ségrégation"

Présentation du spectacle de l’Ecole de Cirque de Palestine sur le site de l'Agenda Culturel Officiel de Belgique : en néerlandais il est question de "muur", mais en français de "mur de la ségrégation"… On se saurait être plus clair.
Agenda.be - DE OFFICIËLE CULTURELE AGENDA
Circus Behind The Wall.
"Circus Behind the Wall inspireert zich op de dagelijkse realiteit van de Palestijnen die door de muur zijn afgescheiden van hun water, hun grond, hun verleden en hun verwanten."
za 09.02 - 20u30, 7 €, Hallen van Schaarbeek
Agenda.be - L’AGENDA CULTUREL OFFICIEL
Circus Behind The Wall.
"Circus Behind the Wall s’inspire de la vie réelle de Palestiniens séparés de leur eau, leur terre, leur passé, leurs proches par le mur de la ségrégation."
sam 09.02 - 20h30, 7 €, Halles de Schaerbeek
Sur Bruxelles Wallonie Palestine 2008 (Masarat):
"Le mur de la ségrégation" - Masarat Palestine 2008
et
Le Zan Studio de Ramallah
Voir également (en février 2008):
Crimes de guerre israéliens au Liban jugés à Bruxelles

jeudi 17 avril 2008

"La Wallonie soutient un projet appelant à la destruction d'Israël", Joods Actueel

"La Wallonie soutient un projet appelant à la destruction d'Israël"

"La Région wallonne subsidie une projet artistique qui appelle à la destruction de l'Etat juif, indique le magazine Joods Actueel, qui a publié sur son site internet un article sur le projet en question accompagné de réactions. Mais c'est surtout une carte d'Israël faisant référence à la Belgique qui fâche.

Selon l'auteur de cet article, il s'agit du projet Masarat, qui permet à des artistes palestiniens de se rendre à Bruxelles. Un certain nombre de ces artistes sont controversés car ils seraient à l'origine de messages de haine à l'encontre d'Israël et d'incitation à la violence. Masarat aurait également exposé des posters artistiques appelant à un boycott de produits israéliens.

L'oeuvre au centre de la critique est une carte du Moyen-Orient sur laquelle la Flandre est représentée en lieu et place d'Israël et la Wallonie comme les territoires palestiniens. Quant à la bande de Gaza, elle est figurée comme les Fourons." (belga)

Suite à des critiques de la Communauté flamande, la carte a été supprimée. Par contre, le contenu du site ayant trait à Israël n'a pas été modifié - on y trouve toujours l'expression "le mur de la ségrégation" ainsi que l'éloge du Zan Studio.

Ci-dessous une affiche qui représente on ne peut plus clairement les valeurs contraires à la paix défendues par le Zan Studio:

Affiche du Zan Studio: Another Voice
"Le Concert "One Million Voice[s]" n' a pas eu lieu. il prétendait réunir des acteurs de paix israéliens et palestiniens. Selon la grande majorité des Palestiniens, le projet visait surtout à normaliser les relations entre un occupant et un occupé. Pour nombre de militants palestiniens, ce projet faisait la promotion d'une fausse paix, d'une paix sans justice, d'une paix sans la fin de l'occupation, sans le droit au retour des réfugiés. La plupart des associations et ONG's palestiniennes se sont mobilisées contre ce projet. Vous pouvez lire à ce sujet cet article. Zan Studio a participé à la campagne de boycott contre "One Million Voice[s]" en créant ce poster."

Voir également:
Flamands=Israéliens, Wallons=Palestiniens, et autres délires de la propagande palestinienne, Macina (UPJF)

vendredi 12 février 2010

Belgique : les 'chaises-oeuvres' pro-palestiniennes sont de retour

Pour le moment on laisse la paix aux dattes israéliennes, mais voilà que les artistiques et très pro-palestiniennes "chaises-oeuvres" refont leur apparition en Wallonie.  Et voilà que la stigmatisation d'Israël repart de plus belle.

Source: La Belgique francophone, Israël et les Juifs

Le site de l'association Asseoir l'Espoir (site hébergé par Présence et Action Culturelles (PAC)), qui a pour objectif de "sensibiliser un large public à la cause palestinienne" indique que le Centre Culturel du Brabant Wallon [1] (dont le président est l'Ecolo David da Câmara Gomes) s'est associé à sa campagne de chaises artistiques censées asseoir l'espoir au profit d'une école de cirque en Palestine en proposant à "des artistes professionnels, des artistes amateurs, des créateurs et créatrices, des écoles d’art, des centres d’expression et de créativité, des groupes de jeunes, d’adultes, des associations … de créer, de décorer, de transformer une chaise en objet d’art" qui seront vendues au profit de la dite école de cirque. (Masarat pour la Palestine: "asseoir l’espoir" sur ... des "chaises-oeuvres")

A première vue, la démarche est louable. Mais si on se donne la peine de consulter le site, on ne peut qu'être troublé par le ton d'hostilité envers Israël. Dans le bandeau du titre du site on trouve les slogans habituels qu'on utilise lorsqu'on veut stigmatiser Israël "Pour refuser l'inacceptable" et "Etre un artiste dans ce pays [la Palestine ou Israël ?] c'est survivre, espérer et résister". 

Le site, très élaboré, très professionnel et où rien n'est laissé au hasard, évoque également le spectacle "Circus Behind the Wall" donné en Belgique francophone- dans le le cadre du somptueux festival anti-israélien Masarat qui a accueilli 133 Palestiniens, dans 73 lieux autour de 218 événements - au "mur de ségrégation". (Lors de la présentation du spectacle en 2008, pour les flamands il s'agissait juste d'un "muur" et pas d'un "mur de la ségrégation")

Une photo, évidemment de Véronique Vercheval, très bien ciblée montre une soldate israélienne qui contrôle un étui/porte-monnaie d'une petite fille palestinienne.

lundi 13 septembre 2010

Presse belge: Flamands et francophones s'identifient aux Palestiniens ...

Flamands et francophones s'identifient aux Palestiniens - allant jusqu'à publier des cartes délirantes.  Et bien entendu les pseudo-Israéliens sont les méchants ...

Ce matin, nous publions ce post: Éditorialiste flamand: "J’ai l’impression de me trouver en Palestine"

Le 11 avril, nous avions rapporté: Discrimination: un journaliste belge compare certains Flamands aux Israéliens :

L'hostilité décomplexée de la presse belge francophone à l'égard d'Israël n'est plus à démontrer  (Voir: 127 articles sur Israël dans le site du Soir en mars 2010 !).  Les exemples abondent.

Interrogé par la chaîne publique néerlandophone VRT sur la discrimination que subissent les francophones dans plusieurs communes flamandes qui empêchent leur installation sur leur territoire en passant des accords avec des promoteurs immobiliers, Christian Laporte, le journaliste de La Libre Belgique s'est dit choqué. Le journaliste - confiant que tout le monde le comprendra et peut-être l'approuvera - n'a pas hésité à identifier ce qui se passe dans la périphérie bruxelloise au conflit du Moyen-Orient - le comportement de certains Flamands étant comparés à celui des Israéliens. 

Source: hbvl.be ("Afspraken tussen burgemeesters en bouwpromotoren onwettig")

"Christian Laporte, le journaliste bien connu de La Libre Belgique, s'est dit choqué. "Ca commence à ressembler à ce qu'Israël fait aux Palestiniens" a déclaré Christian Laporte. "Ca ne peut pas se passer dans un pays démocratique et ne facilitera pas traitement des autres dossiers [...]."
 
On note une multiplication des cas d'identification de la part d'Européens qui se considèrent comme étant l'objet de discriminations aux Palestiniens, les victimes par excellence.
 
Le Monde a rapporté le cas du leader de l'extrême droite hongroise (Hongrie: le chef de l'extrême droite porte le keffieh palestinien).  Et ce n'est pas la première fois que cela se passe en Belgique francophone:  


Cette carte aussi délirante qu'ubuesque figurait sur le site Masarat et fut discrètement retirée à la suite de protestations.

jeudi 10 avril 2008

Appel au boycott israélien à l'Espace Wallonie-Bruxelles de Paris

"Sous le nom de Masarat/Palestine, l'Espace Wallonie-Bruxelles de Paris a exposé, du 25 au 28 mars dernier, une sélection d'oeuvres de créateurs palestiniens contemporains, en "écho de la prochaine saison artistique et culturelle palestinienne". Cet appel au boycott israélien, sera présenté à Bruxelles et en Wallonie d'octobre à novembre prochains. Soyons conscients que les contribuables de Wallonie et de Bruxelles participent au financement et à la diffusion de ces "oeuvres"."
Contact J, avril 2008
Le Zan Studio de Ramallah

vendredi 6 février 2009

Tel Aviv, patrimoine mondial de l’humanité, est censurée en Belgique

Tribune publiée par un collectif de signataires dans le quotidien belge Le Soir suivie d'une tentative d'explication des raisons d'un boycott culturel d'Israël en Belgique francophone.

"Quand le CIVA et La Cambre - Architecture censurent le patrimoine mondial de l’humanité

L’exposition « La Ville blanche, le mouvement moderne à Tel-Aviv », qui devait avoir lieu dans les locaux occupés par le CIVA (Centre international pour la ville, l’architecture et le paysage) à l’Espace d’architecture - La Cambre à partir du 20 février, a été brutalement déprogrammée à moins d’un mois de son inauguration, sur décision du conseil d’administration du Civa (Le Soir du 4 février).

Au moment où nous écrivons ces lignes, on peut pourtant encore, en cherchant bien, lire le texte suivant sur le site internet du CIVA : « Tel-Aviv est née d’un projet d’aménagement urbain et de création architecturale où se mêlent les influences du Mouvement moderne et les caractéristiques géographiques, culturelles et climatiques locales. En juillet 2003, l’Unesco a proclamé que la Ville Blanche de Tel-Aviv représentait le Mouvement moderne et que le tissu urbain et historique unique de Tel-Aviv constituait un site du patrimoine de l’humanité. Par cette inscription, le monde entier a reconnu les qualités architecturales particulières des bâtiments, des rues, des squares et des avenues de Tel-Aviv. »

Ce texte témoigne à lui seul de l’importance historique, architecturale, culturelle et humaine de l’exposition. Une exposition qui n’est pas sans rapport, d’ailleurs, avec notre pays puisque l’une des figures emblématiques du mouvement moderniste à Tel-Aviv, Genia Averbuch, était elle-même diplômée de l’École des beaux-arts de Bruxelles dans les années 1920, avant de s’établir à Tel-Aviv qui commençait à émerger du sable.

C’est la direction de l’école d’architecture de La Cambre qui a mis le feu aux poudres en décidant unilatéralement, sans en référer au conseil d’administration ni au conseil pédagogique, de se retirer de l’organisation de cet événement et a suggéré au CIVA d’annuler l’exposition. Cette annulation, car il s’agit bien d’une annulation – et d’un boycott qui refuse de dire son nom (la convocation du conseil d’administration extraordinaire du CIVA du 21 janvier portait comme seul objet à l’ordre du jour « annulation de l’exposition Tel-Aviv » sans autre précision, de sorte qu’on pouvait penser qu’il s’agissait de raisons techniques) –, intervient au mépris de la parole donnée à tous les passionnés d’architecture, que le revirement opéré par le CIVA prive d’une exposition de qualité. Au mépris aussi, particulièrement choquant de la part d’architectes, pour la culture et l’architecture elles-mêmes.

Comment des responsables institutionnels peuvent-ils céder à la confusion entre une œuvre, celle des bâtisseurs de la « Ville Blanche » au siècle passé, et une politique, celle de l’actuel gouvernement de l’État d’Israël ? Quelles que soient les positions que nous puissions avoir dans un conflit qui nous déchire tous depuis 40 ans et quelle que soit la compassion que nous ayons envers les populations palestiniennes et israéliennes qui sont les premières à en souffrir, l’annulation de l’exposition constitue un précédent inacceptable.

Une telle attitude est en fait symptomatique d’une manière parfaitement déraisonnable de disqualifier, y compris dans le domaine de la culture, tout ce qui a trait, spécifiquement, à Israël.

À lire le communiqué de la présidente du conseil d’administration du CIVA en date du 26 janvier, l’annulation de l’exposition ne serait pas due « à sa perte d’intérêt », pas plus qu’à une concession qu’elle aurait faite « au politiquement correct » ni par la crainte qu’une telle exposition ne soit considérée comme une « provocation » ?

Mais pour quelle raison alors ? Qu’entend-on exactement quand on affirme que « les conditions d’appréciation d’une telle exposition ne seraient plus réunies » ? À quelles conditions fait-on allusion exactement ?

Une réaction aussi incohérente et brutale est inédite. Les motifs en seraient-ils politiques ? Nous ne nous souvenons pas, et nous nous en réjouissons, que des expositions consacrées à des artistes russes n’aient jamais été annulées pour protester contre la violence en Tchétchénie (100.000 victimes civiles). Nous ne nous remémorons aucune attitude similaire vis-à-vis d’artistes dont le pays aurait été impliqué dans l’un ou l’autre des conflits multiples et meurtriers qui déchirent la planète (Congo, Soudan, Sri Lanka, Myanmar, Haïti…), ou de Cuba malgré la répression des dissidents, sans parler de la Chine. Y aurait-il un traitement d’exception pour Israël et les artistes israéliens ?

L’alternative proposée par le CIVA pour combler le vide de l’exposition censurée, à savoir la tenue d’un colloque « sur les relations entre architecture et politique », sujet galvaudé s’il en est, donne à réfléchir quant aux intentions politiques de ses auteurs.

Les auteurs de ce que nous qualifions d’une véritable voie de fait contre la culture et l’art estiment probablement qu’ils œuvrent pour la paix et pour la démocratie.

Nous estimons, non seulement qu’ils se trompent de cible et de combat, mais que de surcroît, leur attitude ne fait qu’attiser la haine, le refus de l’autre et le rejet alors qu’il faudrait en ce moment plus que jamais œuvrer en faveur de l’intelligence et de la rencontre.

Nous leur suggérons de revoir leur position et de réhabiliter à nos yeux les institutions qu’ils représentent en reprogrammant dans les plus brefs délais cette exposition.

Ont cosigné les architectes : Jessica Axmacher, Smadar Baron, Bernard Baines, Philippe Bergman, Geneviève Blondiau, Dominique Body, Elise Bollu, Bruno Caballé, Mathieu Candeias Zurstrassen, Maurice Culot, fondateur de l’Arau et des Archives de l’architecture moderne, Olivier De Mot, Valérie Georges, Boris Goldenberg, Hilary Gostynski, Michel Hernalsteen, Giorgio Hirsch, Xiavier Houben, Marco Kadz, Yohana Kadz, Pierre Lallemand, Vincent Lawson, Elie Lévy, Yoram Lipski, Julian Luctkens, Guy Melviez, Allegra Mizrahi, Stéphane Moetwil, Maximilien Penafiel, Jean-Claude Perrin, Olivier Poncin, Pierre Puttemans, Nathalie Rozencwaijg, Alexandre Samuel, Antony Schor, David Tajchman, Savina Vandeput, Olivier Vedrine, Minno Venturini, Geneviève Vernimmen, Philémon Wachtelaer, Jacques Zajtman ; ainsi que Paul Anrieux, comédien, professeur honoraire Insas ; Roland Baumann, historien de l’art ; Alain Berliner, cinéaste ; Elisabeth Burdot, journaliste ; Gita Brys-Schatan, docteur en histoire de l’art – fondatrice de l’Iselp ; Florence Bonnet, marchand d’art ; Yves Caelen, sociologue ; Christian Carez, photographe ; Jean-Christophe Caspar, artiste ; Nalan Celinkaya Yavuz, graphiste ; Jacques Charlier, artiste ; Luc Dardenne, cinéaste ; Daniel Debroux, Gallimard Belgique ; Yael Dehasse, architecte d’intérieur ; Uria Fiano, consultant ; Jean-François Füeg, historien ; Sharon Geszynski, chercheur ULB ; Michel Gheude, écrivain ; Brigid Grauman, journaliste ; Olivier Guillemin, président du Comité Français de la Couleur ; Jacqueline Harpman, écrivain ; Benjamin Herzstein, designer ; Marc Hotermans, ébéniste ; François Humblé, secrétaire général de la Communauté Française ; Richard Keningsman, artiste ; Nordin Labivi, professeur à l’Aca, plasticien ; Marcel Mis, administrateur ; André Nayer, professeur ULB ; Robert Neys, journaliste RTBF ; Alexandre Noskof, artiste ; Symka Pacanowsky, audiovisuel RTBF ; Serge Pahaut, anthropologue ULB ; A. Pinterovic, philologue, psychanalyste ; Luc Pire, éditeur ; André Victor Louis Piroux, graphiste conseil ; Marianne Puttemans, historienne ; Serge Rangoni, Théâtre de la Place – Liège ; Jacques Safran, chargé de cours ISA st-luc Bruxelles ; Alioune Sougoule, artiste ; Ariane Van Den Bergh, historienne de l’art ; Chris Vander Stappen, scénariste ; ; Zaira Tomasinelli, Artiscope gallery ; Céline Vanderborght, photographe ; Séverine Zajtman, historienne et architecte"

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Comment expliquer la décision de l’Institut d’architecture de la Cambre de boycotter Israël ?

- Bien que (curieusement) dans le site web de La Cambre, l'Université de Birzeit ni figure pas dans la liste des écoles et universités avec lesquelles elle a conclu des accords de coopération, Guy Duplat dans La Libre Belgique nous apprend que "La Cambre est très impliquée dans des accords de collaboration avec l’université Bir Zeit palestinienne".

A ce sujet, voir également Masarat Palestine 2008 : clôture et perspectives. Il y est question de coopération de la Cambre avec le Zan Studio. Or fait troublant ce collectif semble refuser l'existence même d'Israël: "Mais pour nous et pour l'écrasante majorité des Palestiniens, Israël, dans ses frontières de 1948, est une colonie, et les personnes, ou leurs descendants, qui y vivent, sont des colons. La création d'Israël est, pour nous, une dépossession illégitime qui a débuté en 1948."

Voir l'extrême violence anti-israélienne des posters du Zan Studio ici et ici.

- La Cambre s'est investie dans le festival Masarat Palestine en 2008 organisé à l'initiative de la Communauté française de Belgique (Wallonie-Bruxelles, la Communauté flamande ne s'y étant pas associée) : Asseoir l'Espoir et workshop isacf, La Cambre / Birzeit university / Riwaq (B – Pal) – Architecture.

- Extrait de l'allocution "Mots de Rentrée" de Caroline Mierop, directrice de La Cambre, le 26 septembre 2008 - en présence de Madame Leïla Shahid:

"(...) Nous avons le projet, avec l’INSAS, d’établir un lien pédagogique durable avec une nouvelle école d’arts décoratifs et d’audiovisuel, le Dar Al Kalima Collège de Bethlehem. Si ce projet aboutit (en d’autres termes, si nous en obtenons le financement), il emmènera plusieurs professeurs de La Cambre et de l’INSAS pour des séjours d’enseignement là-bas. Je vous en reparlerai très bientôt.

Il y a une deuxième raison pour laquelle j’ai souhaité, chère Leila, vous donner la parole, et c’est une raison beaucoup plus personnelle. C’est que j’ai eu la chance d’aller en Palestine en mai dernier, que ce voyage n’a évidemment pas été indifférent et, surtout, qu’il a été pour moi un moment de surprise, de profonde surprise –surprise à toute une série de niveaux parce qu’en effet il y a une différence entre ce que l’on croit savoir, ce que l’on croit trouver, et ce que l’on voit vraiment, ce que l’on comprend, autrement, par l’intérieur en quelque sorte.

Cette surprise, j’ai voulu vous la faire partager dans ce qu’elle avait eu de plus fort pour moi : ce sont les gens qui m’ont le plus surprise, ceux que j’ai rencontrés, nombreux, des artistes pour l’essentiel mais pas seulement. Des gens étonnamment doux, souvent drôles, mais avec cette force, malgré la guerre (malgré l’occupation), malgré toutes les difficultés, malgré l’enfermement, malgré les frustrations, les humiliations, malgré toutes les histoires personnelles, d’être totalement, et simplement, des artistes, des architectes, des écrivains, des graphistes, des curateurs, des professeurs, des étudiants, … imprégnés par leurs sujets, engagés dans leurs études, animés par leurs projets, comme vous, comme moi, comme ici, comme si de rien n’était …

C’est de cela que Leila Shahid témoignera mieux que moi …".

- L'exception culturelle israélienne..., CCOJB
- On ne boycotte pas le patrimoine mondial de l’humanité, CCLJ
- Belgique: boycott de l'expo "Tel Aviv - La Ville Blanche"

jeudi 6 octobre 2011

Belgique: CCOJB, un constat de carence

"C’est que les notables de ce nouvel ancien CCOJB s’en remettent entièrement à l’efficacité toute relative de leur stratégie du «coup de téléphone et des petits arrangements entre amis» à l’abri des oreilles et des yeux indiscrets, et répugnent, même après avoir constaté son évidente insuffisance ou inadéquation, à exprimer publiquement l’indignation ou les attentes de ceux dont ils tirent leur légitimité."

Il faut absolument lire l'article d'Isaac Franco.  On peut également rappeler que c'est grâce à la journaliste du Vif-L'Express, Marie-Cécile Royen, qu'on a appris la démission de l'éminent Professeur Jacques Brotchi du conseil d'administration de la Fondation de l'ULB.  Les organisations juives ayant gardé le silence le plus total.  Or c'est bien la première fois que dans une université européenne un professeur juif démissionne: "parce que je ne me sens plus chez moi à l'ULB. Dans ma lettre de démission, je me suis demandé si l'université du libre-examen n'était pas devenue l'université du libre-antisémitisme."  On attend toujours une réaction publique du CCOJB.

Source: Joël Rubinfeld (CCOJB: Constat de carence, article d'Isaac Franco, chroniqueur à Radio Judaïca et Contact J, paru dans le mensuel Contact J du mois d'octobre 2011.)

Le CCOJB [Comité de Coordination des organisations juives de Belgique, francophone] vit à l’heure de la Restauration. Depuis 18 mois, les notables communautaires ont renoué avec une stratégie de communication anesthésiante et velléitaire qui renonce à demander publiquement des comptes pour les insinuations, les amalgames et les outrages inacceptables qui dopent la résurgence de l’antisémitisme dans nos rues, néglige son devoir de solidarité avec Israël et se dérobe à celui d’installer pleinement le Juif de ce pays dans ses droits de citoyen décomplexé.

Il est donc revenu le temps où il est prescrit de privilégier l’espoir muet que passe vite l’orage au rappel décomplexé que si les Juifs s’obligent dans ce pays aux mêmes devoirs de tous, ils y jouissent des mêmes droits.

On prend garde désormais à s’aliéner l’écoute distraite de ceux qui travaillent inlassablement à la libération de la parole qui discrimine et on préfère à nouveau l’éloge susurré d’un bien vivre ensemble creux et dévoyé à la réprobation publique, la pusillanimité grimée en circonspection au courage, la restauration douillette de la diplomatie du couloir, de la salle d’attente et du rond de serviette à une claire ligne rouge que nul n’oserait dépasser sous peine d’en payer le prix.

C’est ainsi qu’on peut aujourd’hui être honoré d’une invitation au récent dîner de gala du CCOJB après avoir accusé son hôte et son ancien président de trafiquer la vidéo d’un discours prononcé en marge d’une manifestation anti-israélienne à Nivelles en mai 2008 où était suggéré un parallèle indécent entre Israël et le régime nazi, et les avoir fait condamner en justice de première instance après s’être très opportunément découvert avoir été traité d’antisémite.

Le nouveau verbe communautaire permet donc d’offrir ce précieux témoignage d’amitié à un homme contre lequel une procédure d’appel est en cours, un responsable politique de premier plan qui, comme d’autres avec lui conviés à ce dîner, s’exemptait du devoir élémentaire de dénoncer la présence massive, dans la manifestation du 11 janvier 2009 à Bruxelles, de drapeaux du Hamas, du Hezbollah et du Djihad islamique et de condamner les odieux slogans antisémites entendus pour la première fois dans nos rues depuis la Libération.

jeudi 23 octobre 2008

Après leur visite à Yad Vashem deux enseignants belges dénigrent Israël

"Et je leur donnerai dans ma maison et dans mes murs un mémorial (Yad) et un nom (Shem) qui ne seront pas effacés", Isaïe 56 – 5

Deux enseignants "convaincus de l'extrême nécessité du devoir de mémoire" et ayant visité le mémorial de "Yad Vashem à Jérusalem dans le cadre d'un séminaire de douze jours visant à acquérir une meilleure connaissance de la Shoah" lancent une terrible charge contre Israël sur internet (site de la Députée provinciale wallonne Annie Taulet (Parti socialiste)).

Yad Vashem: enseignement inutile?

En critiquant, comme ils le font, l'Institut Yad Vashem qui perpétue la mémoire individuelle et collective des 6 millions de juifs, dont 1.5 million d'enfants, exterminés par les nazis ("matraquage émotionnel", "les missions du Yad Vashem sont DICTEES par une loi de l'Etat d'Israël !!" ...) et en allant jusqu'à suggérer une correspondance entre Israël et un camp de concentration, ces deux "passeurs de mémoire" nous posent d'inquiétantes interrogations.

Patricia Eeckhout, professeur d'histoire et de morale, parle de "matraquage émotionnel", d'"endoctrinement", d'"abus", d'approche peu "honnête", de "victimisation" comme moyen d'absolution:

"(...) Yad Vashem est un lieu de mémoire exceptionnel mais il serait, selon moi, nécessaire d'éviter le matraquage émotionnel. Cet abus donne un effet inverse, les émotions comme les informations doivent être intégrées de façon sereine et non pas dans un rythme infernal comme nous avons dû le vivre.

Le colloque international était, à mon sens, trop formel et protocolaire, et hélas il frisait parfois l'endoctrinement.

J'aurais apprécié que les organisateurs tiennent compte de notre motivation de départ, les enseignants présents étaient convaincus de l'extrême nécessité du devoir de mémoire, il s'avérait donc inutile de tenter de nous "endoctriner".

De plus, l'approche du conflit israélo-palestinien n'était absolument pas le sujet de ce séminaire mais vu qu'il a été évoqué, il eût été plus honnête de pouvoir entendre les deux parties... afin de travailler dans un esprit ouvert, tolérant et respectueux, valeurs prônées par Yad Vashem. Dès lors il est impératif que ces valeurs soient étendues pour tous les génocides du monde et le conflit actuel au Proche Orient.

Deux approches restent possibles : la victimisation permettant d'excuser certains aspects du conflit actuel ou la résiliance et la foi en demain comme le prône le musée de la Shoah pour les enfants dans le kibboutz Lohamei. (...)"

Thierry Francx se plaint de ne pas avoir été respecté "en tant qu'être humain" et parle d'"humiliation". Il ne cache ni la profonde anthipatie que lui inspirent les Israéliens, ni son dédain pour les "gentils pèlerins" qui aiment Israël. Il évoque même des conditions proches d'un camp de concentration.

"(...) Fallait-il, pour autant, ne pas respecter l'enseignant en tant qu'être humain ?

L'organisation nous brimant par toutes ses interdictions, le rythme infernal du planning, la vue des fusils autour de nous (même lors de certains repas) et les multiples contrôles ont plongé notre séjour au cœur de l'humiliation.

Voulaient-ils nous donner le début d'une projection dans un camp de concentration ?

N'oublions pas que les missions du Yad Vashem sont DICTEES par une loi de l'Etat d'Israël !!

Notre esprit critique et notre curiosité à regarder de l'autre côté du mur dérangeaient et bousculaient l'image des gentils pèlerins, habitués de ces lieux. (...)"

On frémit à l'idée du travail de ces "passeurs de mémoire" se croyant vertueux et bardés de certitudes inébranlables auprès des enfants.

- Nos enseignants "Passeurs de Mémoire"
- Masarat pour la Palestine: "asseoir l’espoir" sur ... des "chaises-oeuvres"

dimanche 11 avril 2010

Discrimination: un journaliste belge compare certains Flamands aux Israéliens

L'hostilité décomplexée de la presse belge francophone à l'égard d'Israël n'est plus à démontrer  (Voir: 127 articles sur Israël dans le site du Soir en mars 2010 !).  Les exemples abondent.

Interrogé par la chaîne publique néerlandophone VRT sur la discrimination que subissent les francophones dans plusieurs communes flamandes qui empêchent leur installation sur leur territoire en passant des accords avec des promoteurs immobiliers, Christian Laporte, le journaliste de La Libre Belgique s'est dit choqué. Le journaliste - confiant que tout le monde le comprendra et peut-être l'approuvera - n'a pas hésité à identifier ce qui se passe dans la périphérie bruxelloise au conflit du Moyen-Orient - le comportement de certains Flamands étant comparés à celui des Israéliens. 

Source: hbvl.be ("Afspraken tussen burgemeesters en bouwpromotoren onwettig")

"Christian Laporte, le journaliste bien connu de La Libre Belgique, s'est dit choqué. "Ca commence à ressembler à ce qu'Israël fait aux Palestiniens" a déclaré Christian Laporte. "Ca ne peut pas se passer dans un pays démocratique et ne facilitera pas traitement des autres dossiers [...]."
 
On note une multiplication des cas d'identification de la part d'Européens qui se considèrent comme étant l'objet de discriminations aux Palestiniens, les victimes par excellence.
 
Le Monde a rapporté le cas du leader de l'extrême droite hongroise (Hongrie: le chef de l'extrême droite porte le keffieh palestinien).  Et ce n'est pas la première fois que cela se passe en Belgique francophone:
 


Cette carte aussi délirante qu'ubuesque figurait sur le site Masarat et fut discrètement retirée à la suite de protestations.

- Flamands=Israéliens, Wallons=Palestiniens, et autres délires de la propagande palestinienne, Menahem Macina
- "La Wallonie soutient un projet appelant à la destruction d'Israël", Joods Actueel

mercredi 9 avril 2008

Les Ministres Fadila Laanan et Fadela Amara visitent Israël

Les Ministres Fadila Laanan (Belgique) et Fadela Amara (France) se sont rendues en Israël et en reviennent avec des narratives diamétralement opposées.

Fadila Laanan, Ministre de la Culture et de l'Audiovisuel de la Communauté française de Belgique, déclarait le plus sérieusement du monde à l’occasion de la présentation de la saison artistique palestinienne qui se tiendra à Bruxelles, en Wallonie et à Paris en 2008:

"A Haïfa, une artiste avait construit une sculpture haute de 10 mètres représentant un mur. Elle m’a demandé de la casser. Je l’ai fait. Ce n’était pas un acte iconoclaste. Ce n’était pas une oeuvre d’art brisée. C’est dans le malheur, dans la représentation du malheur, que j’ai cogné. J’ai mesuré là combien les actes symboliques sont nécessaires, libérateurs. A quel point l’art et les artistes font signe. A quel point, ils font sens."

La Secrétaire d'État de la République française Fadela Amara a confié dans un entretien accordé au quotidien israélien Haaretz qu'elle s'était très bien sentie en Israël et que la diversité ethnique du pays l'avait frappée. Pas de langue de bois, pas de propos convenus si chers aux détracteurs d'Israël, pas de pédanterie. Quel regard porterait Fadela Amara sur festival Masarat où il est question de “mur de la ségrégation” et dont il est à regretter que l'un des invités soit le Zan Studio (qui vient d’avoir les honneurs du Centre Wallonie-Bruxelles à Paris) qui dénie le droit d’existence d’Israël?

"Amara says that when she was in Israel, she actually felt quite at home. She was invited here in June 2004 as part of a delegation of leftist women that met with Israeli and Palestinian women. ...
"I felt very comfortable [in Israel]. I wasn't the object of special stares, as often happens toward foreigners. I didn't feel any racism, though I'm certain it exists. You have all the colors there so it's become almost natural to see white, yellow, brown."

By your appearance, you could certainly pass for Israeli. Maybe that's the reason?
"Maybe, but I'm not used to that. Here in France, I get looks. To the French, I'm not very 'French.' We're living here under a dominant culture. When your name is François and you're white with blue eyes, it's one thing. But when your name is Fatima and you've got a little color, the look you get is different. In Israel - because of the variety of people, I didn't feel that. In fact, I met a lot of young people there and it happened more than once that I was talking with a Palestinian and thinking he was an Israeli or vice-versa. Luckily, some of them were wearing a Star of David, otherwise I would have been confused all the time."

Did your visit change your views in any way?
"The point of view of the residents of the suburbs in France regarding the Israeli-Palestinian conflict is very narrow: The young Palestinians whom I met asked me to explain to the youths of the suburbs that their anti-Semitic acts are not helping them. That it creates a boomerang that hurts them in world public opinion. I was very impressed by this talk from the Palestinians I met, which was so different than that of the youths of the suburbs - some of whom, by the way, were put up to what they did by Islamic activists."

Is France anti-Semitic? Is it Islamophobic?
"No on both counts. We're good students. We've managed to reduce the number of anti-Semitic acts, but it's not enough, we have to continually keep at it. As for Islamophobia - there's no such thing. It's an invention of the Islamists that shouldn't be taken up."

But racism against Muslims - doesn't that exist in France?
"You have to be careful with the terminology. Anti-Semitism is a fact and we know exactly what it has led to in our history. It can't be compared to anything else. I'm not prepared to accept moral preachings from some Muslim intellectuals who use the term 'Islamophobia' as a parallel to anti-Semitism. When it comes to acts against Muslims, their religion doesn't play any part. These are racists acts, period. You can't liken the Holocaust and the memory of it to my personal-family memory, which is of the colonization in Algeria. It's true that my father, who was born in the colonial period, was deprived of his rights. He was not allowed to attend school, and I can only regret these 'sad intervals' of French history. But that has nothing whatsoever in common with the Final Solution. The terrible Holocaust was the most barbaric act the world ever came up with. It's not like anything else at all. Not even the genocide in Rwanda."

In Rwanda, it was an organized genocide, though.
"But it wasn't set out or carried out in the same mechanical and sick fashion. In my opinion, the trap that some intellectuals try to use by putting everything on an equal footing in the name of some sort of competition among memories is the ultimate anti-Semitic act. A deluxe act of anti-Semitism.

"Unfortunately, the problem of anti-Semitism isn't fully resolved in my country. It's returning in a new formula in the suburbs, where the Islamists have rotted our children's brains. If we had properly fulfilled our roles and if we had radically reduced anti-Semitism in France, including in administration, we wouldn't be witnessing its renewal today in the suburbs, in its Islamic form, together with its discourse, which has fascist overtones. It's all because of our cowardice and because we didn't want to admit and we didn't want to know.

"I have Jewish friends who tell me - Fadela, we don't want to talk about memory. That's a choice that I respect, but if these things aren't said, then no one will be protected."

In other words, on the question of teaching the Holocaust, you support President Sarkozy's controversial proposal to assign each elementary school pupil the task of remembering a single Jewish child who perished in the Holocaust?

"Yes, I have no problem at all with it. Maybe because I didn't experience it myself. But I'm so anxious for it not to happen again that I'd do anything for that purpose. The idea of adopting the memory of a child who perished in the Holocaust - maybe not by an individual student but by an entire class - is good, effective and necessary. Especially today.

"People talk about so many memories - colonization, slavery, etc. - but the emphasis has to be on the Holocaust, because we haven't sufficiently internalized the memory of it: Just two years ago, a young man from one of the suburbs was tortured for a month. And why? Because his name was Ilan [Halimi - A.P.] and he was a Jew. For a whole month. Can you imagine? A whole month. Thirty days. Do you understand what that means? Everyone knew about it. Or a lot of people, at least. And afterward they threw him out like a dog, and all because of his Jewish origin. It's intolerable. Just intolerable."

dimanche 8 mars 2009

La Ministre Fadila Laanan et le groupe Facebook "antisioniste"

"J'aurai [sic] pu éliminer tous les sionistes du monde mais j'en ai laissé quelques [sic] un [sic] pour que vous sachiez pourquoi je les ai exterminer [sic] - Adolphe Hitler"

Le 5 mars, ce site dénonçait un groupe sur Facebook, initié par un certain Cihad Enes de l'Athénée Fernand Blum de Bruxelles, intitulé "BOYCOTT ISRAEL ! NO SIONISME !" et pompeusement classé comme "organisation politique".

C'est en recherchant sur Facebook le profil de Fadila Laanan, Ministre de la Culture et de l'Audiovisuel de la Communauté française de Belgique, qu'un internaute est tombé, à sa grande stupéfaction, dessus. (Captures d'écran sur le site de Joods Actueel). En effet, Madame la Ministre fut membre d'un groupe qui :

- appelle à l'élimination d'un état, membre de l'ONU, avec lequel la Belgique et l'Union européenne ont des relations, en l'occurrence l'État d'Israël ;

- appelle au boycott de ce même État ;

- appelle au génocide de ses citoyens en évoquant une citation d'Adolphe Hitler - transcrite en français et en turc - dans laquelle celui-ci revendique l'élimination de presque tous les Sionistes (entendez Juifs) ;

- fait l'apologie du Hamas, un parti qui appelle également à la destruction de l'État d'Israël, et qui figure sur la liste des organisations terroristes de l'Union européenne ;

- appelle au boycott commercial de nombreuses sociétés de pays avec lesquels la Belgique a des relations, dont certaines sont implantées en Belgique et dans l'Union européenne, et contribuent à la richesse du pays - le boycott illégal aurait des conséquences désastreuses au niveau politique, économique, social, de l'emploi etc., ce qui va radicalement à l'encontre les intérêts de la Belgique et de ses citoyens.

Alertée, la Ministre s'est désinscrite du groupe antisémite et raciste "BOYCOTT ISRAEL ! NO SIONISME !".

Mais des questions lancinantes demeurent.

- Est-ce que la Ministre a introduit une protestation auprès de Cihad Enes, gestionnaire du groupe ?

- Est-ce que la Ministre a prévenu la direction de l'Athénée Fernand Blum et le Ministre de l'Éducation du fait qu'un certain Cihad Enes se revendique de l'établissement scolaire ?

- Est-ce que la Ministre a déposé plainte auprès des instances qui luttent contre la haine raciale sur Internet (Centre pour l’Egalité des Chances) ?

Il est troublant de constater que trois jours après, le site est toujours là et que de 1.879 membres il est passé à 2.050. Et que continue de s'y exprimer l'antisémitisme le plus nauséabond en turc et en français. A titre d'exemple, un certain Rachid y répète la citation d'Hitler: "J'aurai pu éliminer tous les sionistes du monde mais j'en ai laissé quelques un pour que vous sachiez pourquoi je les ai exterminer - Adolphe Hitler". En prenant le soin d'ajouter cette note d'érudition à l'image fidèle du site: "Note: Hitler est d'origine juive".

Rappelons que la Ministre Laanan a participé à la manifestation anti-israélienne à Bruxelles du 11 janvier où furent violées "des lois sur le négationnisme et sur le racisme, l'antisémitisme et la xénophobie" et qui donna lieu à un "véritable déferlement antisémite dans les rues de Bruxelles. Des banderoles figurant le Juif en diable ou reprenant l'équation Juif = Nazi, d'autres convoquant les Protocoles des Sages de Sion ou des calicots identifiant Gaza à Auschwitz sont autant de délits moralement et juridiquement condamnables."

Cogneuse ou édificatrice de murs ?

Et ce n'est pas tout. La Ministre Laanan, dont la modestie n'est pas le fort, s'est enorgueillie d'avoir abattu "le mur" lors d'une visite en Israël (En Israël la ministre belge francophone de la culture Fadila Laanan "casse" un mur).

"Allocution de Madame Fadila Laanan, Ministre de la Culture et de l'Audiovisuel de la Communauté française de Belgique, prononcée lors de la présentation de Masarat/Palestine 2008, une saison artistique palestinienne en Communauté française:

"A Haïfa, une artiste avait construit une sculpture haute de 10 mètres représentant un mur. Elle m’a demandé de la casser. Je l’ai fait. Ce n’était pas un acte iconoclaste. Ce n’était pas une oeuvre d’art brisée. C’est dans le malheur, dans la représentation du malheur, que j’ai cogné. J’ai mesuré là combien les actes symboliques sont nécessaires, libérateurs. A quel point l’art et les artistes font signe. A quel point, ils font sens.""

Désastreuse cogneuse ou désastreuse édificatrice de murs ?

- Citation d'Hitler appelant à éliminer les sionistes sur Facebook
- Citation d’Hitler sur un groupe Facebook
- Update: Franstalige minister in facebook gaffe

samedi 30 août 2008

Lucas Catherine dévoile la vraie nature d'Israël: colonialisme et apartheid

L'anti-israélisme a fini par atteindre des sommets vertigineux dans certains cercles belges francophones.

Voici un mini échantillon de ce qui a déjà été organisé rien que pour les sept premiers mois de l’année 2008 (en attendant la rentrée avec la continuation du grand festival pro-palestinien Masarat) : congrès, tribunal, psychodrame nakba, encore la nakba, spectacle de cirque, appel au boycott, conférences, articles, hebdomadaire catholique, tv, caricatures, livres, soirée couscous, expositions etc etc. En somme, clouer Israël au pilori est devenu une banalité, un code culturel.

Un des derniers événements en date mérite qu’on s’y attarde. Les marxistes belges ont organisé leur université d’été … dans le très huppé pensionnat catholique de Berlaymont à Waterloo, autour du vaste thème de "Un monde en crise(s)". Le programme fait la part belle au Moyen-Orient et au fameux "État d’apartheid".

Pour consulter le programme, cliquer sur: "programme détaillé des cours".

Lucas Catherine dévoile la vraie nature de l’État juif : un État basé sur un nationalisme intolérant, sur le colonialisme et l’apartheid

L’un des orateurs annoncés dans le programme est l’infatigable pourfendeur d’Israël Lucas Catherine. Il était invité à faire un exposé sur les 60 ans d’Israël:

"L’anniversaire d’un État basé sur un nationalisme intolérant, sur le colonialisme et l’apartheid. En Afrique du Sud l’apartheid a commencé en 1950 avec l’attribution de la plus grande partie des terres à la minorité blanche. En Palestine depuis deux ans Israël a accaparé la plus grande partie des terres comme exclusivement juive. Lucas Catherine nous dévoilera la vraie nature de l’État juif."

Cette introduction volontairement simple et explicite dispense de suivre le cours - la démonstration est faite qu'Israël est un état inhumain et nuisible.

Lucas Catherine, ni ceux qui l'accueillent, n’ont que faire de la définition de l’antisémitisme proposée par Agence européenne des droits fondamentaux qui stipule que "la dénégation du droit du peuple juif à l'autodétermination, étayée, par exemple, par l'affirmation selon laquelle la création de l'État d'Israël serait un projet raciste".

Une enquête du magazine flamand, Joods Actueel, a révélé que Lucas Catherine avait repris dans son ouvrage "Palestina" (EPO, 2002) des informations erronées et des photos contenues dans un pamphlet publié en 1939 par le propagadiste pro-Nazi Gert Winsch: "Le régime anglais en Palestine: L'Angleterre démasquée", voir Nazi propaganda literature). Mais ça ne gêne point nos aimables farceurs.

L’Afrique est totalement absente du programme. Pas un mot sur les anciennes colonies belges (le Congo, le Rwanda et le Burundi). Pas un mot sur le Darfur.

Ils n'ont pas pour autant oublié d'instrumentaliser l'Afrique parce que sur un point elle sert leurs desseins. Bien entendu pour la fameuse analogie de l’apartheid : ex-Afrique du Sud de l’apartheid = Israël de l’apartheid.
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