dimanche 12 mai 2013

Fanatisme: à quoi rime le dialogue avec les Frères musulmans?

La sagesse conventionnelle demande depuis longtemps qu'on dialogue avec des groupes pernicieux comme les Frères musulmans. Il suffit de parler avec eux, dit-on, et on découvre qu'ils ne sont pas si mauvais qu'ils ne paraissent. Les tenants de cette approche croient également que le dialogue avec les réactionnaires est une manière de les contrôler.

Allez donc expliquer ça aux membres du Washington Institute for Near East Policy. Ils ont invité le Secrétaire général des Frères musulmans, Helmy El-Gazzar, à Washington DC, afin de d'engager une discussion sur l'avenir de la politique égyptienne. Ils se sont chargés de son visa, de son vol en classe d'affaires et lui ont réservé une chambre dans l'hôtel Ritz-Carlton.

Quant la conférence a commencé jeudi, il a bien fallu constater son absence. Les Frères musulmans lui auraient envoyé un message lui demandant de rester à l'écart car ils avaient appris que les «sionistes» participeraient également à la conférence. El-Gazzar a publié un communiqué expliquant qu'il refusait de participer parce qu'il n'acceptait pas la normalisation des relations avec Israël. Il a ensuite disparu sans dire un mot à ses hôtes.

Au même moment, les Frères musulmans envoyaient leur plus important guide spirituel - l'imam radical Yusuf al-Qaradawi - dans la bande de Gaza. Il y a distillé la rhétorique habituelle de beaucoup de ces coquins en robe promettant de «détruire Israël» et de «libérer» la Palestine. En effet, Qaradawi a fait l'éloge du Hamas qui lance des roquettes sur Israël et les a encouragés à poursuivre cette politique désastreuse. Qu'en pensent tous ceux qui ont salué en novembre dernier le sens politique supposé des Frères musulmans pour avoir négocié un cessez-le entre le Hamas et Israël?  (Source: The Spectator)

Pour rappel.  Voici ce que dit Mohamed Morsi, président égyptien et membre de la Confrérie:  "Mes chers Frères, nous ne devons pas oublier d'inculquer la haine des sionistes et des Juifs et de ceux qui les soutiennent chez nos enfants et petits-enfants. Ils doivent être élevés dans la haine et il nous incombe de faire en sorte que cette haine continue."

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