samedi 22 octobre 2011

Belgique: utilisation d'un enfant pour nazifier les Juifs d'Israël

Ce n'est pas seulement en Palestine que les enfants sont poussé à diaboliser Israël et à souhaiter sa disparition.  A Bruxelles aussi.  Une vidéo montre un enfant distribuant au Salon de l'alimentation des tracts anti-israéliens/anti-Juifs (nous présumons qu'ils s'attaquent aux habitants Juifs d'Israël et pas à ses citoyens arabes) au son de "le sionisme est la gangrène de Tel Aviv jusqu'à Paris", chanté par Abdel Azizi.  Que fait les organisations de défense des enfants?  Que fait M. Pierre Galand, le gourou du mouvement BDS?

1 commentaire :

Gilles-Michel DEHARBE a dit…

L’origine de l’argumentaire est tristement logique : c’est là un des fruits pourris de la Guerre froide, l’Union soviétique souhaitant déstabiliser Israël, l’allié des Etats Unis. Lors du procès Eichmann (1960-1961) la presse soviétique amalgame Israël et le IIIe Reich.

La publication soviétique "Le Judaïsme sans fard" (1963), représente des soldats israéliens affublés du faciès des caricatures antisémites mais portant croix gammées et casques à pointes. Entre 1967 et 1978, 180 ouvrages à la fois antisémites et antisionistes sont publiés, dont environ une cinquantaine de thèses universitaires, ainsi que plusieurs milliers d’articles dans la presse officielle. En 1969,
"Prudence" : sionisme, fantasmant sur l’alliance entre sionistes et nazis, et sur l’équivalence doctrinale entre sionisme et nazisme, est tiré à 500 000 exemplaires.

Les nationalistes arabes empruntent à la propagande soviétique cet amalgame "juifs = sionisme = nazisme".

En France, c’est l’extrême-gauche à l’origine, qui porte l’accusation, plus encore que les staliniens, pourtant zélés, et alors que l’extrême-droite française est, quant à elle, massivement pro-israélienne. Le tiers-mondisme mène en effet d’une part à s’aligner sur les argumentaires palestiniens, d’autre part à omettre très naïvement que le déplacement de la lutte des classes sur le géopolitique était le b-a-ba de la pensée fasciste (l’opposition entre "nations prolétaires" et "nations bourgeoises" telle qu’elle était pratiquée par Mussolini).

La Shoah n'est pas le curseur de la concurrence des victimes !