"Les plus gros escrocs de la planète sont tous des Juifs. Il faut être Juif pour avoir la liberté d’expression en France Maintenant, de toute façon, la mort sera plus confortable que la soumission à ces chiens". (Dieudonné)
"Très actif sur le Net, où il relaie les propos anti-juifs de son mentor, qu’il qualifie de "véritable républicain" (sic) Olivier Mukuna y dénonçait récemment "l’influence majeure du lobby pro-israélien" et "la haine des milices sionistes" harcelant, selon lui, Dieudonné. Tout comme celui-ci, Mukuna est obsédé par les Juifs qui, à l’entendre, gouverneraient le monde." (Claude Demelenne)
On connaît l'extraordinnaire fascination que le comique français Dieudonné exerce en Belgique francophone, notamment à l'Université Libre de Bruxelles, l'université des libres penseurs ... (Voir: Il serait "noble" de débattre de l'humoriste français Dieudonné dans une université belge (ULB))
Un lecteur nous écrit: "L'Université Libre de Bruxelles organise une projection-conférence : "Est-il permis de débattre avec Dieudonné" !!! La conférence doit se tenir le 20 septembre 2010 dans un auditoire (amphithéâtre) pouvant accueillir près de 1.500 personnes. Personnellement, je trouve cela scandaleux, l'antisémitisme et le négationnisme ne sont pas des opinions mais bien des délits."
Personnellement nous lui donnons raison et sommes, par ailleurs, affligés par la bêtise et le ridicule de cette affaire ... Qu'au moment où le pays se déchire une université estime qu'un débat sur un humoriste antisémite et étranger va préserver sa liberté d'expression ... Bon visiblement il n'y a pas d'humoristes belges dignes de tant d'intérêt - il faut aller en chercher chez le grand voisin français.
Détails:
Le Cercle du Libre Examen vous convie à sa conférence de rentrée sur la Liberté d'Expression dans notre société. Vous pourrez y écouter un débat contradictoire entre les intervenants suivants :
Joël Kotek : politologue et un historien belge (Pas de censure mais des limites pour tous !), auteur du recueil "Le siècle des camps", prix Chateaubriand.
Olivier Mukuna : journaliste indépendant, auteur du reportage "Est il permis de débattre avec Dieudonné ?" projeté en préambule de notre soirée.
Jacques Englebert : avocat spécialisé en Droit des médias, maître de conférence à l'Université Libre de Bruxelles.
Souhail Chichah : chercheur en économie de la discrimination [!] à l'Université Libre de Bruxelles. [Souhail Chichah fait la leçon à Albert II sur ses "hôtes sionistes"]
Le débat sera modéré par Marc Van Damme, vice Recteur aux affaires sociales et étudiantes de l'Université Libre de Bruxelles et se déroulera dés 20H15 au Janson.
L'événement sera précédé par la projection du reportage "Est il permis de débattre avec Dieudonné ?" d'Olivier Mukuna à partir de 18H30 au Janson.
Ce site est dédié aux millions d'Européens qui, malgré d'incessantes campagnes de désinformation, ne croient pas que les Juifs ne sont capables que du pire; ne dissimulent pas leur antisémitisme dans le langage de l'antisionisme; et savent qu'Israël représente ce qu'il y a de meilleur dans une démocratie.
lundi 6 septembre 2010
Belgique: débat très sérieux sur Dieudonné ... à l'Université Libre de Bruxelles
Libellés :
Belgique francophone
Inscription à :
Publier les commentaires
(
Atom
)
7 commentaires :
Pour ceux qui connaissent L'ULB et son recteur, rien de surprenant.
L'antisémitisme se ressent clairement jusque dans les cours, mon fils en a fait les frais.
Et il était en Sciences Politique.
Université Libre ?
Remake du 28 novembre 2009 au TMO.
Mukuna avait réuni six "intellectuels" et culturels belges autour de M'Bala.
L’écrivain Jean Bofane, le cinéaste Jan Bucquoy, le chercheur
Souhail Chichah, le journaliste José Dessart, l’écrivain Antoine
Tshitungu et le linguiste Dan Van Raemdonck.
Les arguments ou justifications invoqués par les tenants du négationnisme ont la caractéristique de s'avancer de façon plus ou moins cachée, afin d'éviter de tomber sous le coup de l'infraction pénale : c'est ainsi qu'ils prendront le plus souvent la forme interrogative. Ils sont de trois ordres. Le premier consiste à faire remarquer qu'il ne subsiste pas de chambre à gaz ni de four crématoire : ont-ils bien existé ? On dispose essentiellement de témoignages : mais, deuxième argument, les témoignages étant humains, et, sous-entendu, juifs, ils sont fragiles, douteux. Et de s'attaquer sans vergogne à des noms illustres. Ainsi peut-on remarquer que, dans La Nuit, Elie Wiesel évoque le souvenir de flammes gigantesques s'échappant des cheminées des fours et montant dans le ciel nocturne. Cela est bien sûr impossible. Wiesel invente donc les flammes. Et les fours.
Le troisième type d'argument est sans doute le plus pernicieux : il consiste à dénicher dans les publications des historiens des erreurs factuelles, souvent infimes ou portant sur des aspects marginaux, ce qui permet de les qualifier d'incompétents, ou même bien plus souvent, car l'outrance n'est pas plus en reste que dans le discours nazi, de menteurs ou de trafiquants de l'histoire : à partir de là, tout ce que ces historiens affirment par ailleurs devient infondé et fallacieux. Un des éléments ainsi évoqués est la rumeur, qui fut bien réelle dans certains camps et ghettos, mais n'était qu'une rumeur sans fondement, selon laquelle la chair des Juifs était transformée en savon : qu'un historien y fasse allusion, et toute son oeuvre passée et à venir devient entachée de suspicion, forcément mensongère.
Il est en outre intéressant d'interroger le point de vue et les paroles des témoins de Claude Lanzmann dans Shoah : que conclure des paroles du paysan polonais voisin du camp, de celles du conducteur du train convoyant les Juifs à Treblinka, des difficultés de M. Bomba à évoquer son activité de coiffeur dans l'antichambre de la chambre à gaz ? Les témoignages, malgré le petit nombre de rescapés, sont si nombreux et si concordants qu'il faut s'interroger sur l'absence totale de témoignage opposé.
Au-delà de ces concordances, les témoignages ne sont pas les seuls éléments de preuve.
Ainsi de Treblinka : étant donné la taille du camp, le nombre de convois arrivés et les faibles quantités de ravitaillement livrées au camp, qui sont établis par des preuves et traces de sources diverses, on débouche sur la nécessaire destruction rapide des déportés à leur arrivée; or le nombre de gardiens, les stocks de munitions ne permettent pas d'imaginer des exécutions individuelles. Quant aux dépouilles, la place manque pour des fosses pouvant contenir 750'000 corps, et brûler ces corps dans des fosses à l'air libre est impossible au rythme des arrivées : aucune autre technique que celle des fours ne peut être envisagée pour la réduction du volume de ces restes. Macabre mais imparable travail de démonstration, par ailleurs étayé par les propres aveux des bourreaux. Aveux extorqués, récits de circonstance fournis par des gens aux mains des vainqueurs, s'exclament les négationnistes. Sans doute ces témoignages sont-ils éminemment suspects, mais cela ne les rend nullement sans aucune valeur historique.
Primo Levi, dans sa préface aux mémoires du commandant d'Auschwitz Rudolf Höss, définit de façon magistrale - une leçon de méthode historique - comment distinguer les paroles de circonstance des aveux les plus significatifs, là où le nazi ne voit pas et n'a pas d'enjeu à camoufler, ou même imagine se dédouaner ou tire une sinistre gloriole à se vanter, par exemple, de son dévouement et de son efficacité. Le SS Suchomel, interrogé par Claude Lanzmann et enregistré à son insu, a reçu l'assurance du secret : il se laisse aller à d'obscènes vantardises, avec force détails à l'appui qu'il n'a pu inventer. Le texte des mémoires d'Eichmann lui-même, aujourd'hui disponible, est fort significatif : si peut être entaché de suspicion tout ce qu'il dit dans l'espoir d'assurer sa défense, des pans entiers de son récit n'ont aucun motif d'être mis en doute; ce sont les meilleures preuves, les plus définitives.
<<<<<"Les plus gros escrocs de la planète sont tous des Juifs. Il faut être Juif pour avoir la liberté d’expression en France Maintenant, de toute façon, la mort sera plus confortable que la soumission à ces chiens". (Dieudonné)>>>>
Dieudonné n'a jamais dit çà, Il ne confond jamais sionistes et juifs, la preuve il a des amis juifs et même des rabbins (antisionistes) ce qui prouve que son combat est contre le sionisme et non contre les juifs.
Tout le reste n'est que calomnies gratuite envers Dieudonné!
Marco, j'ai encore l'impression que tu t'excites. Demande à Victor de t'apaiser, il sait te parler.
Si nous étions rémunérés pour écrire ce que nous pensons, on nous traiterait de juifs !
Et franchement, ce n'est pas le genre des blogs sur lesquels nous intervenons ... Au fait, crois-tu que M'Bala ait envie de mourrir ?
Il a tout de même dit :
" maintenant " ... ça fait peur.
Wouf ! Wouf !
Contre les sionistes mais pas contre les juifs... On connaît. Le problème c'est qu'il n'y a quasi pas de sionistes non juifs. Astucieuse argumentation pour recommencer à persécuter les juifs tout en ayant l'air de ne pas être antisémite.J'ai lu avec beaucoup d'attention tous les sketches et les interviews de M'bala Dieudonné: il souffre d'une réelle obsession anti-juive. Son self-contrôle est dépendant de la dose d'humour anti-juif qu'il peut déverser; s'il venait à être privé de cette soupape de sûreté il pourrait basculer dans une obsession dont les effets seraient plus violents.
Etre antisioniste, c'est refuser aux juifs le droit d'être libres et souverains sur leur terre. C'est donc de l'antisemitisme.
Enregistrer un commentaire