Ce site est dédié aux millions d'Européens qui, malgré d'incessantes campagnes de désinformation, ne croient pas que les Juifs ne sont capables que du pire; ne dissimulent pas leur antisémitisme dans le langage de l'antisionisme; et savent qu'Israël représente ce qu'il y a de meilleur dans une démocratie.
vendredi 27 novembre 2009
"Israël, un avenir compromis", par Richard Laub et Olivier Boruchovitch
Dans leur livre intitulé Israël, un avenir compromis, Richard Laub et Olivier Boruchovitch tentent de répondre à la question : " la disparition d’Israël est-elle encore évitable ?" compte tenu d’un certain nombre de facteurs qui, selon eux, hypothèquent son avenir.
Ce livre se présente comme la première étude scientifique, solidement documentée, d’une géopolitique que ses auteurs jugent peu propice à la survie de l’Etat hébreu. Situés politiquement à gauche et partisans résolus d’un Etat palestinien, ils tentent de poser un regard objectif sur les tendances lourdes à l’œuvre dans le monde, dans la région et au sein même de la société israélienne.
La thèse soutenue par les auteurs dans cet ouvrage repose sur les 8 indicateurs suivants :
1. Les persécutions et les précédents antisémites : l’histoire de la judéophobie en Occident, révèle la constance historique de politiques de haine à l’encontre des Juifs.
2. L’antisémitisme islamiste et son mobile politique : l’antisémitisme occidental, le négationnisme et le drame palestinien sont revisités par les extrémistes, qui s’appuient sur l’antijudaïsme musulman traditionnel pour appeler à la disparition des Juifs.
3. L’instabilité géo-historique de la région : l’examen de l’histoire du Proche-Orient montre les nombreuses dominations qui s’y sont succédé et la faible probabilité de voir s’y établir dans la durée, une nation à majorité juive.
4. La technologie de destruction massive dans le contexte post-national : la prolifération d’armes, de réseaux terroristes et des technologies de pointe aux mains d’Etats ou d’organisations hostiles à Israël représente pour celui-ci un danger grandissant.
5. La précarité des appuis internationaux : les données concernant le traitement réservé à Israël par la majorité des pays de la communauté internationale montrent l’isolement de l’Etat hébreu, notamment au sein de l’ONU.
6. Le basculement de l’opinion : l’analyse de sondages et de contenus de presse montre une perception d’Israël avant tout fondée sur la puissance militaire et conduit à la remise en cause de la légitimité de son existence dans l’opinion.
7. L’exiguïté du territoire israélien : l’examen des contraintes géographiques d’Israël montre sa très grande vulnérabilité à toute attaque extérieure, soit massive, soit ciblée.
8. La fragilisation de la société israélienne : l’hétérogénéité de la société israélienne, la désaffection des jeunes pour l'armée et l’absence d’hommes d’Etat capables de mettre un terme à l’occupation et de conclure une paix définitive constituent les principales menaces endogènes pour Israël.
Israël, un avenir compromis, par Richard Laub et Olivier Boruchovitch, 248 pages, préfacé par Elie Barnavi et paru chez Berg international éditeurs, Paris (2009)
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2 commentaires :
A lire : " The Big Israel Lie "
http://sultanknish.blogspot
.com/2009/08/big-israel-lie.html
Au fil des ouvrages et préfaces d'Elie Barnavi ... on en perd le fil.
Dans " L'Europe frigide ", il se penche sur cette création politique unique qu’est l’Union européenne et la passe au crible d’un questionnement radical : l’Europe est-elle en coma dépassé ou ne dort-elle que d’un œil ? Communauté de valeurs fondée sur la démocratie et l’État de droit, comment l’Europe peut-elle et pourra-t-elle confronter cet idéal fondateur à la réalité ? A-t-elle eu raison de s’élargir ?
D’ailleurs, ses frontières, quelles sont-elles ? Et quelles devraient-elles être ?
Les racines de l’Europe sont-elles chrétiennes ? Colonisatrice heureuse, décolonisatrice faillie, partenaire complexée, l’Europe est-elle agitée par une peur de l’islam qu’elle n’ose s’avouer ? Que peut-elle faire face aux flux migratoires ? Le multiculturalisme s’oppose-t-il à la diversité culturelle ? Quels sens peuvent avoir les lois mémorielles dans la construction d’une Europe consciente d’elle-même ? Enfin, comment l’Europe peut-elle espérer compter un jour sur la scène du monde alors qu’elle peine à " se vendre " auprès de ses propres citoyens ?
Comme il l'évoque lui-même, on serait tenter de retouner la question de la manière suivante :
Faut-il être Israëlien pour être encore européen ?
Il est légitime de se poser la question, et d'une telle évidence, il est tout autant légitime de se poser la question de savoir si c'est aux USA, d'imposer à cette dernière, la cohérence nécessaire avant qu'il ne soit trop tard !
" L'Europe, un avenir compromis " !
D’un point de vue géostratégique, l’apparition d’une France à majorité musulmane bouleverserait les données. Le fait que les musulmans prennent à terme le contrôle de la cinquième puissance mondiale avec sa force nucléaire entraînerait le risque d’un renversement d’alliance avec les pays anglo-saxons. Si les relations entre la France et les Etats Unis ont connu des crises, les mêmes principes démocratiques et les mêmes valeurs culturelles leur permettaient de surmonter ces crises et de rester alliés. Ce ne sera plus forcément le cas si la France devient majoritairement musulmane.
L’évolution de la politique française vis-à-vis de la situation au Proche-Orient serait inéluctable. Une France musulmane ne pourrait qu’accentuer une politique étrangère déjà pro-arabe. L’anti-américanisme qui s’est développé en France ces dernières années ne devrait pas rendre très difficile ce retournement d’alliance dans une opinion déjà conditionnée par les médias à voir dans les Etats Unis les causes des maux de ce monde.
L’islamisation ne se cantonnera pas à la France, elle se poursuivra en Europe, comme les Frères musulmans le prévoient , et la France ne serait que le premier maillon d’une série de pays européens à se transformer en pays musulman, d’autres états la suivront : la Belgique, les Pays-Bas et l’Allemagne sont les mieux placés pour connaître, eux aussi, ce scénario.
Dans cette perspective, l’Union européenne s’ouvrirait non seulement aux Turcs, mais aussi aux pays du Maghreb et de l’Afrique du Nord : l’Eurabia deviendra ainsi une réalité concrète et signera la fin de la civilisation occidentale en Europe.
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