dimanche 3 mai 2009

Les dix citations de la semaine (7)

"Jamais nous ne tournerons le dos à nos fidèles amis israéliens, dont l'attachement aux valeurs démocratiques doit faire l'admiration de tous les amis de la liberté." (John F. Kennedy, Président des Etats-Unis)

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"Sarkozy est un ami d’Israël, il est prêt à lui faire des cadeaux. Il reviendra d’ailleurs sur tous les acquis de la diplomatie française au Moyen-Orient. Mais surtout, le président français est un atlantiste convaincu, et il veut donner des gages à l’administration Bush." ("Source diplomatique" anonyme citée par Maroun Labaki dans quotidien belge Le Soir)

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"Les Français disaient que nous, Européens, allions avoir un levier pour faire pression sur Israël. Mais ils ne voulaient pas que l’Union dise ce qu’elle voulait elle-même des Israéliens. Il fallait signer un chèque en blanc. Je crois que les Israéliens se sont bien marrés en entendant cette histoire de levier…" (Diplomate belge anonyme cité par Maroun Labaki dans quotidien belge Le Soir)

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"Intifada lyrique" "Le librettiste de Saint-Saëns [opéra "Samson et Dalila] a placé l’action à Gaza ? Il suffisait de renverser les rôles. En robe longue ou en battle-dress, les Philistins sont les Israéliens. Pauvres et usés, les Juifs sont les Palestiniens, brutalisés, méprisés, dont les jets de pierre rencontrent immédiatement les tirs des fusils-mitrailleurs. Un enfant, tombé mort, reviendra hanter la soirée, et on danse la célèbre bacchanale avec les armes à la main. Et c’est sur l’image de Samson, revêtu d’un gilet bardé de bombe et détonateur à la main, que tombe le rideau final." (Nicolas Blanmont, La Libre Belgique)

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"Ce qui est encore plus préoccupant [...] est le fait que des ONG ont mis au point de nouvelles stratégies pour diaboliser Israël. A Durban 1, le Forum des ONG a adopté un plan pour lancer des campagnes de BDS (boycotts, désinvestissements, sanctions) contre Israël. Ces dernières années celles-ci ont pris de l'ampleur en Europe, et arrivent maintenant en Amérique. Des ONG anti-sionistes comptent lancer une stratégie de "lawfare" (la guerre par le droit) en s’adressant à la Cour Pénale Internationale et à d’autres tribunaux populaires pour cibler des Israéliens." (Michelle Sieff, Z Word)

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"[Le Premier ministre Kjell Magne] Bondevik devrait être conscient du fait qu'il a invité un criminel de guerre [Ariel Sharon]." (2003) (Gry Larsen, proche conseillère de l'actuel Ministre des Affaires étrangères norvégien Jonas Gahr Støre)

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"Philippe Douste-Blazy raconte: lorsqu'il était ministre des Affaires étrangères, lors d'une rencontre à l'ONU, à New York, avec deux autres collègues européens (Straw et Fischer), afin d'amorcer une négociation sur la prolifération nucléaire, la discussion tournait en rond. Subitement, Ahmadinejad change de registre et s'adresse aux ministres, l'air illuminé: "Savez-vous pourquoi il faut souhaiter le chaos ? Parce que, après le chaos, il y aura Dieu." Les trois hommes en sont restés "pantois"." (Philippe Labro, Le Figaro, 27.4.2009) "

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"En réalité, je réclame le droit à la méfiance. Le droit à l’expérience. Je suis hanté par cette phrase de Theodor Lessing dans son fameux La Haine de Soi. Songez qu’elle est écrite en Allemagne, en 1930, avant la Catastrophe, et, déjà, on ne le sait pas assez, on conteste aux juifs (à commencer par de nombreux juifs allemands eux-mêmes…) la nécessité d’un pouvoir national. Et Lessing, dans l’ignorance de ce qui suivra, écrit : "Nous avons abandonné notre autodéfense et placé notre droit entre les mains de la conscience européenne." Je n’ai rien à ajouter." (Gilles-William Goldnadel)

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"[...] une vision qui, se voulant "équidistante", légitime en fait la violence radicale palestinienne, et finit par condamner davantage Israël que la belligérance du Hamas, dont l’objectif de détruire l'État d'Israël n’est jamais pris en compte dans leur "équidistance" Donc rien d’original dans cet exercice d’"équidistance" très prisé dans l’Europe "communautaire" et qui constitue une des raisons pour lesquelles l'Union européenne, malgré le fait qu’elle est le principal donateur d’aide humanitaire de l'Autorité palestinienne, ne joue qu’un rôle périphérique dans le conflit palestinien et n'est reconnue par aucune des parties comme un protagoniste sérieux dans les négociations." (José Pacheco Pereira)

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"L’affaire Ilan Halimi nous donne une leçon que Léon Poliakov avait parfaitement formulée : "Ceux qui ne dénoncent pas l’antisémitisme sous sa forme primitive et élémentaire, au seul motif qu’elle est si primitive, devront affronter la question de savoir s’ils ne donnent pas secrètement leur approbation aux antisémites partout dans le monde, justement pour cette raison." Comment les citoyens français et européens, ceux du moins qui sont conscients des effets dévastateurs de l’ethnicisation des rapports sociaux dans un contexte de fragmentation conflictuelle des États-nations que savent exploiter les stratèges islamistes, pourraient-ils avoir quelque raison de voir l’avenir en rose ?" (Pierre-André Taguieff, La Judéophobie des Modernes, p. 481)

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