Le très chic blogueur de mode espagnol Pelayo Diaz a réalisé une séance de photos au mémorial de l'Holocauste de Berlin. Voir son post: The sky is the limit. Que les 'fashion victims' (pas celles de l'Holocauste) sachent qu'il porte: une veste Davidelfin, un pull à capuche American Apparel, un sac Céline et des chaussures Balenciaga.
"Salut à vous de l'un des cinq endroits les plus incroyables que je visités. J'avais l'intention de visiter le Mémorial aux juifs d'Europe assassinés depuis son inauguration en 2005 et l'attente valait vraiment la peine. Je ne peux pas vraiment décrire comment on se sent en marchant entre les blocs de béton qui veulent atteindre le ciel. Mais ce qu'il y a de bien dans cet endroit c'est qu'il ne fait pas penser au passé, mais seulement à l'avenir, et j'aime m'identifier à ça."
Ses photos ont suscité des réactions très positives. Miss Coco: "La touche de couleur du [sac] Céline m'enchante". La chica del cuarto: "Tu as tout à fait raison. Il vaut mieux penser à l'avenir." C'est surtout la veste de David Delfin qui "enchante" les admirateurs de Pelayo. Miri: "Super - le post & les photos sont fantastiques. Il faisait si froid mais tu as l'air si chic et cool. Je ne me lasse pas d'admirer le [sac] Céline rose fluor! J'espère te revoir bientôt". Il y a tout de même quelques protestations qui provoquent à leur tour une vive protestation de la part d'un anonyme indigné du fait personne ne se plaint jamais de photos de mode prises dans des cimetières. Et de conclure que c'est par jalousie qu'on critique Pelayo.
Via Israelly Cool qui le traite de "Le plouc du jour"
1 commentaire :
Pauvre type !
En 1995, le projet retenu à l'issue d'un premier concours ne fut finalement pas réalisé. Le mémorial avait à l'origine pour but de rendre leurs noms aux victimes de la Shoah et le projet de Christine Jacob-Marks - une immense dalle de béton de cent mètres sur cent mètres avec les noms gravés des millions de victimes identifiées par la fondation Yad Vashem à Jérusalem – avait été choisi.
L’idée avait été rejetée par le chancelier Kohl car l’artiste souhaitait utiliser des blocs de pierre de Massada, la forteresse où les Hébreux se suicidèrent collectivement plutôt que de se rendre aux Romains.
En octobre 1997, le lauréat du second concours, l'architecte américain Peter Eisenman, imagina un mémorial composé de 2711 stèles, en dessous desquelles se trouve un centre de documentation sur l'Holocauste.
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