dimanche 4 octobre 2009

Unesco: un ambassadeur portugais refusa de voter pour Farouk Hosny

"Là où on brûlera des livres, on brûlera des hommes." (Heinrich Heine)

Peu de temps après l'arrivée d'Adolf Hitler au pouvoir, le gouvernement nazi organisa, entre le 10 mai et le 21 juin 1933, des manifestations au cours desquelles des milliers de "mauvais livres" furent brûlés en public. On appelle ces autodafés de livres des "Bücherverbrennung".

Le 21 septembre 2009, l'ambassadeur du Portugal à l'UNESCO, Manuel Maria Carrilho, ancien ministre de la culture, allant à l'encontre des consignes du Ministre des Affaires étrangères, Luís Amado, refusa de voter pour Farouk Hosny, le candidat égyptien à la charge de secrétaire-général de l'organisation, "accusé de pratiquer ouvertement la censure dans son pays, il a de plus récemment affirmé qu'il brûlerait personnellent tous les livres israéliens qu'il trouverait dans la bibliothèque d'Alexandrie" (Público).

Le Ministre a néanmoins maintenu sa décision de soutenir Farouk Hosny en faisant remplacer M. Carrilho lors du vote par un diplomate du Ministère des affaire étrangères.

Via le blog Der Terrorist

1 commentaire :

Gilles-Michel DEHARBE a dit…

Les juifs n'ont jamais brûlé de livres, bien qu'il n'y ait pas beaucoup de variété dans la littérature antisémite musulmane, pas plus que dans son équivalent européen. Les mêmes slogans sont repris dans des centaines d'ouvrages, les mêmes caricatures, inspirées directement du modèle nazi, dont on retrouve les dessins du Juif hideux, inhumain et vicieux.

Anis Mansour, écrivain égyptien et proche conseiller des présidents de ce pays, décrit la fourberie du Juif et fournit sans broncher des détails sur l'usage de sang humain dans la fabrication du pain azyme, tout en insinuant qu'il se fonde sur des sources juives: " Le célèbre historien juif Josèphe a été le premier à révéler au monde que les Juifs avaient besoin de sang humain afin de fabriquer les matzot pour leurs fêtes. En général, les Juifs n'abattent pas la victime. Ils se contentent de percer le crâne, puis le coeur, et boivent le sang de la tête et du coeur en même temps; ensuite, ils se débarrassent du corps ".

Or les écrits de Josèphe ne contiennent rien de tel, il a au contraire défendu le judaïsme contre l'antisémitisme grec. Mais Mansour sait que son audience absorbe ses paroles et qu'elle ne se soucie guère de vérifier l'authenticité de ses sources.

Un des secrets d'Anis Mansour vient sans doute de son enfance. Il a toujours été un homme qui buvait les paroles de sa mère, une femme illettrée. Ce n'est que bien plus tard qu'il a découvert qu'elle pouvait se tromper. !!!

Peut-être que la maman du petit Farouk n'aimait pas les livres ?