dimanche 6 janvier 2013

Silence sur les actes anti-chrétiens en France et médiatisation des rares commis en Israël

Jacques Charles-Gaffiot @ Atlantico déplore le grand silence autour des actes anti-chrétiens en France dont il donne la liste: profanations, vandalisme et effractions dans les églises (52), profanation de cimetières (21), destructions de crèches (6), destruction de monuments publics à références chrétiennes, célébrations liturgiques interrompues, atteintes aux personnes, atteintes aux biens, le détail se trouve sur Atlantico.

Cette retenue est étonnante car lorsqu'un acte de vandalisme contre un site chrétien est commis en Israël (ils sont plutôt rares), la presse française et l'église s'empressent d'en donner un maximum de publicité et de condamner en des termes choquants, alors que les chrétiens sont respectés et bien intégrés en Israël: "Des inconnus, soupçonnés d’appartenir aux milieux extrémistes religieux juifs, ont incendié mardi avant l’aube une porte du grand monastère catholique de Latroun [photo]en Israël et inscrit des graffitis anti-chrétiens sur les murs, selon la police et des témoins.[...] les évêques catholiques de Terre sainte ont demandé aux autorités israéliennes d'«agir pour mettre fin à cette violence absurde et d’assurer un "enseignement du respect" dans les écoles (israéliennes)».  «Malheureusement, ce qui est arrivé à Latroun n’est que la dernière d’une longue série d’attaques contre les chrétiens et leurs lieux de culte», déplorent-ils. «Que se passe-t-il aujourd’hui dans la société israélienne pour que les chrétiens deviennent des boucs émissaires et soient visés par ces actes de violence? Quel genre d'"enseignement du mépris" à l’encontre des chrétiens enseigne-t-on dans les écoles? Et pourquoi les coupables ne sont-ils jamais arrêtés ni traduits en justice», s’interrogent les évêques. (Un couvent chrétien vandalisé en Israël, Libération/AFP, 4/9/2012)

L'article rappelle qu'en février "des graffitis avaient été découverts sur les murs d’une église baptiste à Jérusalem-Ouest. Treize jours auparavant, des inconnus avaient inscrit «Mort aux chrétiens» et «Le prix à payer» sur un mur d’enceinte du monastère de la Croix à Jérusalem-Ouest, la partie juive de la Ville sainte."

Voici comment le portail de l'Eglise catholique belge francophone dont on connaît l'hostilité à Israëll (catho.be) relate l'affaire: Jérusalem: Nouvelles insultes contre des chrétiens:

Des colons juifs ont à nouveau peint des slogans haineux contre des édifices chrétiens à Jérusalem. Ces extrémistes ont autoproclamé leur mouvement ultranationaliste «le prix à payer» (price tag). Pour la deuxième fois cette année, ils ont peint des graffitis insultant la personne du Christ sur les murs du Monastère de la Croix à Jérusalem-Ouest, la partie juive de la Ville sainte.
Selon la presse israélienne, il s’agit de la cinquième attaque de ce genre contre un lieu de culte chrétien depuis le début de l’année 2012. Les autres attentats avaient visé le Monastère trappiste de Latroun, à 15 km à l’ouest de Jérusalem, une église baptiste à Jérusalem-Ouest, et l’Abbaye bénédictine de la Dormition, sur le Mont Sion. Quant au Monastère de la Croix, il se trouve dans la vallée de la Croix, près du musée d’Israël et de la Knesset.
Les attaques signées «price tag» sont des «actes criminels et terroristes» ayant pour but de pousser Israël dans une guerre de religion, un «Armageddon religieux», estime Amos Gilad, responsable des questions politiques et de sécurité au Ministère israélien de la défense. Le général de réserve estime que ces actes doivent être sévèrement punis.
Ces extrémistes de «price tag», une poignée de militants regroupés en cellules clandestines, seraient appuyés par des centaines de sympathisants parmi les colons vivant dans les territoires palestiniens occupés. Ils s’en prennent régulièrement aux Palestiniens et à leurs propriétés, arrachant des oliviers, vandalisant des véhicules et des bâtiments, brûlant même des mosquées.
Malgré les dénégations des autorités israéliennes, les auteurs de ces attaques continuelles, qui nuisent gravement à l’image d’Israël, semblent agir en toute impunité. Cette «impuissance» de la police crée un climat de crainte dans les milieux chrétiens de Terre sainte. En février dernier, les extrémistes avaient déjà inscrit «Mort aux chrétiens» sur le mur d’enceinte du Monastère de la Croix.
apic/at

4 commentaires :

Anonyme a dit…

Voici un site dédié. Nos chers médias de gauche ne parlent pas des profanations d'églises sur le territoire national. C'est assez sidérant...

http://indignations.org/profanations/

Franco

Monique a dit…

C'est une de mes collègues qui m'a parlé dernièrement d'une église qui avait été profané en fin d'année à 100 kilomètres de là où je vis : je suis sûre qu'il y a beaucoup de lieux de cultes chrétiens qui sont taggés, abîmés en France chaque année mais le silence des médias est abyssale.
Qui se soucie du sort des chrétiens dans le monde : en Chine, au Nigéria où une secte musulmane a déjà commis beaucoup d'attentats contre des chrétiens, en Egypte où les coptes sont toujours à la merci de bombes pendant la période de Noël, en Irak où on brûle des églises, etc...?
Pour les mosquées, par contre, les journalistes n'omettent pas de signaler le moindre graffiti.
Deux poids, deux mesures : une pour les musulmans, un pour les chrétiens et les juifs.
Et en ce qui concerne Israël, les journalistes et les politiques pratiquent tous de l'Israël bashing. Ils n'ont pas de tripes car c'est plus facile d'avoir face à soi 14 à 15 millions de juifs qu'1 milliard 300 millions de musulmans, soit presque 100 fois plus.

Unknown a dit…

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ENTRE LES DISCOURS ISLAMIQUES... ET LE CHAOS... Il n'y a souvent qu'un voile
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http://mosche-d-ashkelon.blogspot.co.il/2012/07/entre-les-discours-islamiques-et-le.html
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Anonyme a dit…

salu