mardi 3 novembre 2009

Le Hamas prétend recevoir l'aide de chrétiens européens

Source: Elder of Ziyon

Le dirigeant du Hamas Mahmoud Zahar a déclaré à un quotidien koweïtien que les accusations de collusion du Hamas avec le régime iranien sont une tentative de mettre sur un même pied le Hamas et les ennemis de l'Amérique.

Mahmoud Zahar a ajouté que le Hamas reçoit l'aide de chrétiens européens.

(Le soutien des Iraniens est problématique pour le Hamas car le Fatah traite péjorativement les membres du Hamas de "chiites".)

3 commentaires :

Malach Habrit HaMeshichit Leam Israel a dit…

Je conteste énergiquement cette information. Des vrais chrétiens ne peuvent pas soutenir ni le Hamas ni le fatah car ils soutiendraient une divinité païenne de l'islam qui est sortie de la pierre noire de la kaaba : ces chrétiens seraient donc des idolâtres païens.
Les vrais chrétiens palestiniens sont assassinés, poursuivis, expulsés, battus, torturés, ils vivent dans la terreur à Gaza et à Bethléem, on brûle leurs églises. Ces chrétiens vivent cachés, dans l'anonymat de peur des représailles des factions terroristes criminelles du Hamas.
Que l'on ne vienne pas me dire maintenant que des chrétiens soutiennent leurs assassins !

Gilles-Michel DEHARBE a dit…

* POURQUOI PAS ?

Il y a un siècle, les chrétiens étaient le fer de lance des sociétés arabes, contribuant à la renaissance de la langue et à l’éclosion du nationalisme. Ils ont permis l’ouverture de ces sociétés vers la modernité. Michel Aflak, le fondateur syrien du Baas, ce parti laïque qui se voulait panarabe, était un chrétien. Les islamistes ont voulu mettre un coup d’arrêt à cette influence jugée pro-occidentale. Ils n’y sont pas totalement parvenus. Ils ont échoué en Jordanie, où le roi a toujours protégé la communauté chrétienne. En Syrie, le régime autoritaire, dont le pouvoir est aux mains de la minorité alaouite, fait alliance avec la minorité chrétienne, implantée dans les affaires, et accueille ses membres martyrisés des pays voisins, tel l’Irak.

"Nous voulons que les chrétiens restent dans le monde arabe", écrivait en 2002 le prince Talal, membre de la famille saoudienne, dans une tribune publiée par le quotidien An Nahar de Beyrouth. Un point de vue très minoritaire en Arabie.

La plupart des artistes et des intellectuels qui critiquent le plus radicalement Israël sont des chrétiens, dont le romancier Emile Habibi, l’écrivain Anton Shammas, les cinéastes Elia Suleiman et Hani Abu Assad et le journaliste Antoine Shalhat.

L’homme politique nationaliste palestinien le plus éminent en Israël, c’est Azmi Bishara ...

Les chrétiens ont toujours été au centre du mouvement national palestinien laïc dans sa globalité, contribuant grandement à en définir le combat. Ces chrétiens vont d’universitaires exilés, comme Edward Saïd, jusqu’à des militants des droits de l’homme dans les territoires "occupés", comme Raja Shéhadéh.

Les fondateurs des formations les plus en pointe du mouvement national palestinien, le FDLP et le FPLP, étaient Nayif Hawatméh et Georges Habash, l’un comme l’autre chrétiens.

A LIRE ++

La Croix du 7 octobre 2009, Rubrique : Autrement dit – page 28

Après Gaza, le P. Mussallam s’engage pour Jérusalem,"Chrétiens et musulmans palestiniens, nous avons tous le même destin, et les mêmes souffrances".

À 70 ans, l’ancien curé de Gaza est sollicité par l’Autorité palestinienne, et défend l’idée d’une Palestine "à deux visages", musulmane et chrétienne. En mai 2009, il quitte la paroisse latine de Gaza. Ordonné prêtre en 1963 à Jérusalem, le P.Mussallam, palestinien, fut, quatorze ans durant, l’unique curé catholique de la bande de Gaza.

Gilles-Michel DEHARBE a dit…

L’Autorité palestinienne l’a également chargé de piloter un comité chrétiens-musulmans "pour la défense de Jérusalem", autrement dit la sauvegarde de l’identité palestinienne.

"Nous partageons les mêmes lieux saints", fait valoir ce fervent défenseur du dialogue islamo-chrétien en Palestine. Selon lui, les chrétiens arabes ont à s’engager dans cette défense, sinon ils risquent de se voir reprocher leur inertie par les musulmans. Il y aurait urgence, à l’en croire :

"Les Israéliens ne cessent de
judaïser" la Ville sainte, d’étendre leurs colonies ...".

Le danger, prévient-il, serait de couper la relation du peuple palestinien avec sa propre culture. Pour autant, ce comité s’inscrit dans une démarche de paix, insiste-t-il, malgré des moyens dérisoires. De même que les ressources des communautés chrétiennes ... D’où cette supplique aux Occidentaux, sans cesse renouvelée : "Sans votre soutien matériel et spirituel, nous risquons de disparaître".

Conclusion: je conteste énergiquement que l'on conteste cette information.