On bat le rappel des troupes avec énergie: on lance des campagnes de boycott, des tribunaux (spécialité de la Belgique francophone), des nativités, on disserte sur des crimes contre l'humanité, des atrocités commises, on nazifie les diversement qualifiés de juifs, sionistes, israéliens, néo-conservateurs, on créé des associations, on déverse sa vieille rage sur Internet, des pièces de théâtre, des articles, des livres, des émissions tv et radio, on manifeste etc etc. Mais les troupes sont rachitiques, vieillissantes et pour beaucoup à la limite du fréquentable.
L'exemple le plus éclatant de lassitude - si tant soit peu que la palestinisme forcené ait jamais dupé beaucoup de monde possédant un minimum de cervelle - est bien le cas du britannique George Galloway, le sulfureux ami de Saddam Hussein et de tous les régimes dictatoriaux et infatigable combattant de la grande cause antisioniste.
Excédé de voir tous ces vieux commis voyageurs de la haine en provenance de l'Europe débarquer sur son sol, le Canada lui a récemment refusé un visa d'entrée. "Non. Merci. No thank you very much, George. Stay where you are. Hello, goodbye, George". Et son appel contre ce bannissement vient d'ailleurs d'être rejeté. Comme l'aimable farceur était allé à Gaza, avec le convoi Viva Palestina, où il a rencontré les terroristes démocratiquement élus du Hamas à qui il a remis 45.000 livres, le gouvernement canadien a estimé très justement qu'il convenait de lui montrer qu'au Canada on ne prend pas ces affaires de terrorisme à la légère.
Par contre, Galloway a pu se rendre aux États-Unis (pays honni s'il en est). Il y avait connu un succès considérable en 2005 lors de son tour de conférences sur la guerre contre l'Irak de son ami Saddam Hussein qu'il condamnait fermement.
A chaque conférence, il y avait du monde. Mille mille personnes avaient assisté à son débat avec Christopher Hitchens.
Alors que le refus du Canada de le laisser entrer aurait dû faire monter son "attractivité", moins de 100 personnes se sont déplacées pour l'écouter à l'Université de Columbia. Quelle déconfiture.
La nouvelle fait le tour et les délices de bon nombre de blogs anglophones.
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Masses don’t turn out for Galloway in New York (Gene @ Harry's Place)
"Given his reception in New York, it may have been wiser for Canadian authorities to allow George Galloway into the country, let him spout off for a few days, and make sure that he leaves. Galloway attracted an audience of only about 100 when he spoke at Columbia University in New York last night. That included stringers for The Toronto Star and The Vancouver Sun, who almost certainly wouldn’t have been there otherwise. For Galloway to draw such a relatively small crowd seems like something of a comedown since the glory days of his 2005 North American tour, when he drew audiences in the several hundreds– including more than a thousand for his smackdown with Christopher Hitchens. Galloway called for a "single-state solution" (i.e., the elimination of Israel) and said other predictable things.
He also said, "I am not a supporter of Hamas," but supported allowing people to be represented by a government they elect.
The banning from Canada has turned what certainly would have been a quickly-forgotten tour into a cause celebre– much to Galloway’s delight, I’m sure.""
George Galloway dans un divertissement à la télévision
Guess who’s getting the "Viva Palestina" aid? (vidéo de George à Gaza)
1 commentaire :
Je crois qu'avant d'etre antijuif, ce type est nettement secoué.
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