lundi 23 juin 2014

BHL confie à l' Israël-basher Jacques Weber un rôle dans sa nouvelle pièce de théâtre

C'est au comédien Jacques Weber que Bernard-Henri Lévy a confié le rôle principal dans sa nouvelle pièce. Jacques Tarnero dans Causeur évoque l'obsession anti-israélienne de Webers: "Ce renvoi au conflit entre Israël et les Palestiniens, qui glisse de manière subliminale qu’une horreur symétrique est commise à Gaza par Israël, fait partie des petites crapuleries de la pensée la plus communément admise".  Les prises de position anti-israéliennes de M. Weber n'ont visiblement pas posé de problème à BHL.  Et ce n'est que flatteries et compliments mutuels, Weber comparant même BHL à Alceste...

Le Figaro: Bernard-Henri Lévy: «J'ai une vision héroïque du monde» - L'auteur du «Jugement dernier», sa première pièce, en 1992, revient avec «Hôtel Europe», monologue interprété par Jacques Weber dont la première aura lieu à Sarajevo le 27 juin prochain.

[...]  Avec Hôtel Europe, le philosophe évoque une période de l'histoire récente dans laquelle il s'est beaucoup impliqué. Son héros lui ressemble, bien sûr. En en parlant, il dit plus souvent «l'homme», que «le personnage», qui demeure d'ailleurs innommé. [...]

Il [Jacques Weber] a été enthousiasmé par le monologue et par le propos, et il a dit oui avec une ferveur d'autant plus profonde qu'il prend le rôle pour une source de renaissance… Il le dit, il vous le dira: il s'endormait. Hôtel Europe le réveille!"

Le Figaro: Jacques Weber s'offre une seconde jeunesse - Le comédien joue dans Hôtel Europe, un monologue écrit par Bernard-Henri Lévy dont la première aura lieu à Sarajevo le 27 juin prochain.

[...] «J'ai accepté et je me suis promis de perdre trente kilos», dit-il avec ce sourire de chat du Cheshire d'Alice au pays des merveilles, qu'on lui connaît depuis toujours.  «La pièce m'a beaucoup plu, souligne-t-il. Mais j'ai aussi été très heureux de rencontrer Bernard-Henri Lévy. Il y a en lui, chemise blanche et costume noir, l'aveu du “je veux que l'on me distingue”. Un peu comme Alceste. Or, j'ai été face à quelqu'un qui ouvrait sa chemise et risquait de la perdre. Il est très respectueux de l'individu. Il y a en lui un mélange de virtuosité et de générosité.»  [...]

Causeur: ,L’obsession anti-israélienne de Jacques Weber par Jacques Tarnero (10/08/2013)

Jacques Weber est un excellent comédien, subtil, élégant. Son jeu est plein de finesse. Il l’est moins dans sa pensée politique. À 13 h 15 dimanche 8 septembre, invité de France 2 par Laurent Delahousse, avec Ségolène Royal pour commenter l’actualité, ses propos lâchés au détour d’un commentaire qui invitait à la complexité ont mis en lumière la doxa enfouie sur les horreurs proche orientales. Avec Edgar Morin pour penseur référent Weber pose de justes questions: où commence la barbarie, quand commence le crime contre l’humanité? Pourquoi réagir à propos de la Syrie alors que tant d’autres crimes sont commis par ailleurs? Il questionne : pourquoi rester indifférent entre autres, devant la «grande détresse du peuple de Gaza». Qu’est ce que cela veut dire ? Quel est le non-dit de cette interpellation ? Après une discussion sur l’usage des gaz tueurs contre les populations syriennes, pourquoi cette mise à niveau avec le sort des palestiniens de Gaza? Pourquoi? ça gaze à Gaza? (Pour faire un calembour à la Libé) On a déjà employé du gaz sarin à Gaza? Y a-t-on déjà commis des crimes contre l’humanité? Suivez mon regard. Qui tue qui? Qui est dans le malheur et qui porte le malheur? À moins de penser que ce pourrait être le Hamas qui fait le malheur des gazaouis? Ce renvoi au conflit entre Israël et les Palestiniens, qui glisse de manière subliminale qu’une horreur symétrique est commise à Gaza par Israël, fait partie des petites crapuleries de la pensée la plus communément admise.


Pourquoi Delahousse n’est-il pas intervenu? Pourquoi n’a-t-il pas questionné Weber sur le sens de cette allusion? Qui désignait-il? Qui nommait-il sans le nommer? Avec Stéphane Hessel comme référent, Ségolène Royal a prétendu penser la politique autrement et agir loin des petites phrases, des minables mesquineries, des petits jeux de pouvoir, de la pensée facile. Comme on aimerait la croire! ceci près que son mentor moral n’est pas le plus représentatif de ces vertus. Pour penser la complexité du Proche-Orient n’est-il pas temps de changer de logiciel? Plutôt que de répéter les pires clichés n’est-il pas temps de poser autrement la question du malheur arabe? Celui-ci est réel. Le malheur syrien est réel, le malheur palestinien est réel, le malheur égyptien est réel. Mais où est la source de ce malheur? Qu’est ce qu’Israël a à y voir? Qui humilie qui dans l’histoire arabe? Est-ce Assad père et fils, Kadhafi, Saddam, Arafat, Morsi ? Est-ce le Hamas, le GIA, le Hezbollah? Plutôt que de se lamenter sur les mérites défunts des printemps arabes ne faudrait-il pas s’interroger sur le pourquoi de cette régression sans fin? La dénonciation incantatoire d’Israël comme responsable de tous les maux arabes ne fait qu’enfoncer ce monde dans l’incapacité de penser sa propre histoire et les penseurs complexes de la gauche intellectuelle n’ont fait jusqu’à ce jour qu’y contribuer. [...]

Voir également Must Jewish celebrities behave like Dhimmis?

1 commentaire :

Anonyme a dit…

Quand je pense que nos ennemis voit en BHL un défenseur d'Israel....