lundi 16 juin 2014

Allemagne: la culture de la mémoire de la Shoah part en vrille à grande vitesse

Le journaliste et "figure publique" allemand Christoph Hörstel  qui est un soutien zélé du régime iranien et du Hezbollah devait donner une conférence au mémorial du camp de concentration nazi Sachsenhausen.  Hörstel estime que l'Allemagne ne doit strictement rien à Israël notamment en ce qui concerne son existence, à laquelle par ailleurs il s'oppose.  Devant le tollé, l'invitation fut retirée.  N'empêche.  Ni les dirigeants du mémorial de Sachsenhausen ni sa co-conférencière Astrid Ley ne savent les valeurs que le journaliste défend ou bien ils les trouvent normales. Henryk M. Broder a écrit avec sarcasme que la culture allemande de la mémoire fonctionne "super bien". Et rappela que l'écrivain Eike Geiselavait coutume de dire que la culture allemande de la mémoire (ce que les Français appellent "le devoir de mémoire") représentait "la forme la plus aboutie de l'oubli".

Articles connexes: "Gedenkkultur" auf den Hund gekommen, par Thomas von der Osten-Sacken @ Jungle World et Wiesenthal Center: Concentration camp memorial fails to heed warning from the Holocaust, par Benjamin Weinthal @ JPost

JPost: German journalist Christoph Hörstel, a zealous supporter of Iran’s regime and Hezbollah and an alleged denier of the Holocaust, was invited to an event at the former Sachsenhausen concentration camp to commemorate the July 20, 1944, attempt to assassinate Hitler by German officers.

German author Tilman Tarach reported on Friday about the slated event on the website of the Berlin-based Jungle World weekly, causing organizers of the Sachsenhausen memorial to cancel Hörstel’s appearance the same day.

The planned participation of Hörstel showed that Germany’s remembrance culture had “gone to the dogs,” Tarach said. Organizers turned victims into perpetrators with the “planned event of a Holocaust- denier or relativist,” he wrote.  [...]

Tarach recounted an example of Hörstel’s playing down, or possibly denying, the Holocaust, on his Facebook page.  When someone asked about revising the Holocaust, Hörstel replied, “All in good time.”

Hörstel has said that Germany “has in no way responsibility for the security of Israel or for its right to exist.” He has spoken at the annual Al-Quds Day March in Berlin, which attracts more than 1,000 supporters of Hezbollah and Iran, and calls for the elimination of Israel. [...]

German-Jewish commentator and satirical polemicist Henryk M. Broder sarcastically wrote on The Axis of Good website that Germany’s remembrance culture is functioning “super.” He recalled a comment from the late writer Eike Geisel who said that Germany’s remembrance culture represents “the highest form of forgetting.”


Sachsenhausen’s invitation to Hörstel together with his appearance at the Chancellery and [Astrid] Ley’s alleged ignorance of Hörstel’s writings and activities are proof positive that Geisel was right, Broder said.

“The memory of the crimes of the Nazis in the meantime serves to prepare as propaganda for the next final solution of the Jews in the Middle East,” Broder wrote in connection with the Sachsenhausen controversy.

The row is a reminder of other recent controversies.

The Dachau concentration camp memorial faced criticism in February from Bloomberg columnist Jeffery Goldberg as he noted that the memorial’s bookstore sells biographies of Philip Roth and Woody Allen, labeling it “ridiculousness.”

Israeli-born author Tuvia Tenenbom called for the dismissal of Dr. Volkhard Knigge, the head of the Buchenwald concentration camp memorial, after alleging that Knigge told him that Jews should have settled in Uganda instead of establishing the State of Israel. Daniel Gaede, an educator at Buchenwald, faced criticism from Tenenbom for his participation in anti-Israel and pro-Palestinian activities.  “This man [Gaede] spends his free time demonstrating against Israel and in support of Gaza’s Palestinians,” Tenenbom wrote.

Knigge wrote to The Jerusalem Post at the time that “Mr. Tenenbom reproduces the conversations he held with me and the head of the memorial education department in distorted form. I never at any time said that Jews should have been settled in Uganda.”

4 commentaires :

Gilles-Michel De Hann a dit…

* Does Education Fuel Anti-Semitism?

German Study Says Holocaust Studies May Increase Hatred



Read more: http://forward.com/articles/151531/does-education-fuel-anti-semitism/#ixzz34qCmomC6

Anne juliette a dit…

Le mal de la société européenne réside dans le fait que leurs dirigeants acceptent, que l'on dise dans tous les médias et dans toutes les sphères politiques, que tout est de la faute d'Israël et des juifs sionistes (la grande majorité de la communauté juive). C'est pour cette raison en grande partie qu'on ne peut plus enseigner la Shoah dans les lycées en Europe et que les professeurs baissent les bras parce que beaucoup de jeunes pensent que les juifs sont responsables de la soi-disant extermination des palestiniens. Je tiens à souligner, pour casser cette affirmation, que la population palestinienne a quadruplé depuis 1948 alors que la communauté juive n'a jamais retrouvé son niveau de population d'avant la Seconde Guerre Mondiale : l'extermination a bien été du côté des juifs et non du côté des palestiniens.
Et pas plus tard qu'hier, j'ai entendu un voisin dire dans une boucherie de la petite ville où j'habite que les juifs étaient responsables de la mort des petits enfants de Toulouse à cause de la politique d'Israël.

Pour parler de la France, depuis trois à quatre décennies, des femmes et des hommes politiques élus ou ministres, comme Mamère, Duflot, Joly, Besancenot, Arthaud, Montebourg n'ont pas arrêté de stigmatiser Israël, les israëliens et les juifs sionistes tenant des propos exagérés, xénophobes, et parfois violents envers ce pays, sa population et ceux qui les soutiennent peu ou prou, et PERSONNE ne condamnait et ne condamne leurs propos : TOUTE LA CLASSE POLITICO-MEDIATIQUE EST D'ACCORD AVEC CE GENRE DE DISCOURS. Résultat : tout ce petit monde a fabriqué année après année des Merah (qui tue des enfants juifs pour venger les palestiniens) et des Nemmouche pour un siècle, voir plus. C'est extrêmement grave car là, on parle d'assassinats de petits enfants et d'adultes innocents juste parce que juifs, de terrorisme, de guerre sainte (jihad)contre l'Occident.
Lequel de ces hommes ou femmes politiques ont été traînés devant les tribunaux pour leurs propos par différentes associations? AUCUN.
Dites le dixième sur les pays musulmans, les musulmans, les africains ou une autre communauté et vous aurez dix procès sur le dos que vous soyez simple citoyen, élu ou ministre? DEUX POIDS, DEUX MESURES: SUR LE JUIF ON PEUT CRACHER, TAPER, TUER, PAS SUR LES AUTRES.

Anne juliette a dit…

LES CHIFFRES :

Population juive en 1933 : 15,3 millions.
Population juive aujourd'hui : 13 à 15 millions.

Population palestinienne en 1948: 1,37 millions.
Population palestinienne en 2011 : 5,6 millions. Avec la diaspora, ils sont un peu plus de 11 millions presqu'autant que les juifs aujourd'hui alors qu'ils étaient 8 fois moins nombreux en 1948.

La propagande pro-palestinienne, genre "Nous sommes du côté des palestiniens", au sujet de son prétendu génocide est infecte, puante, barbare.
Autant vous dire que les "juifs" qui fréquentent et qui approuvent ces pro-palestiniens sont aussi infects qu'eux.

Anonyme a dit…

Les allemands sont libres de faire ce qu'ils veulent de leur histoire.

Ce n'est pas à nous Juifs, d'imposer aux uns et aux autres ce qu'ils doivent retenir de leur histoire.

En revanche, c'est a nous Juifs, de ne jamais oublier ce que les uns et les autres nous ont fait subir et d'avoir toujours conscience qu'ils sont prets à recommencer demain ce qu'ils nous demandent de leur pardonner d'avoir fait hier.

L'enseignement de notre histoire à notre peuple est infiniment plus important et autrement plus garant de notre survie que l'histoire enseignée à nos éternels ennemis.