dimanche 29 juillet 2012

JO: Pascal Boniface contre la minute de silence en souvenir des athlèles israéliens

L'émission C'est dans l'air sur France 5 du vendredi 27 juillet était consacrée aux Jeux olympiques de Londres.  A la 40e minute il y a cet échange (vidéo): 

"Axel de Tarlé: Jacque Rogge a refusé que l'on fasse une minute de silence en souvenir de ces athlètes israéliens qui ont été tués lors de l'attentat des Jeux de Munich en 72. Est-ce qu'il a bien fait?  Ou est-ce que vous le regrettez? C'était à la demande d'Israël et de la Maison-Blanche et des Allemands.

C'est Pascal Boniface qui répond: On peut comprendre d'où venait la demande effectivement.  Mais pourquoi cette année et pas à chaque olympiade?

Axel de Tarlé: Parce que c'était il y a quarante ans.

Pascal Boniface encore (haussement d'épaules et énervé):  Oui.  Mai donc dans quatre ans ce sera il y a 44 ans! Non.  Quarante ans ce n'est pas une date tout à fait clé.  Jacques Rogge a fait une autre manifestation.  Il y a un peu l'argument officiel qui est un peu hypocrite qui est qu'on ne fait pas de politique dans les JO alors qu'en fait on en fait beaucoup.  Mais c'était parce que si on le fait cette année pourquoi on ne le referait pas l'an prochain et pourquoi ne pas célébrer le massacre de la place Tlatelolco où 350 étudiants ont été tués par la police mexicaine et que le CIO n'a pas dit un mot d'ailleurs à l'époque et qui au contraire a dit que les jeux doivent continuer alors qu'ils n'avaient pas encore commencé.  Donc voilà. Je crois qu'il faut se souvenir de cela.  Ce massacre est très présent dans les mémoires.  Il y a eu une commémoration qui a été faite. Jacques Rogge a pensé que le faire le jour même de l'ouverture aurait posé problème."

L'échange s'arrête là.  Aucune des trois autres personnes sur le plateau n'a jugé bon d'intervenir et d'émettre un point de vue différent.  Alors que Pascal Boniface déclare que "Jacques Rogge a pensé que le faire le jour même de l'ouverture aurait posé problème", il ne donne pas de précisions sur la nature de ce problème.  Les arguments avancés constituent véritablement un modèle de cynisme.



Notons qu'un téléspectateur, Kelio, a réagi: "Pour Pascal Boniface, la minute de silence n'a pas lieu d'être: "si on la respecte, on va devoir le faire chaque fois!!! et ça le dérange! évidemment les JO de Munich ont été le théatre d'un attentat où des Israéliens ont trouvé la mort... pour Boniface, ça ne mérite pas qu'on s'y attarde, ne serait-ce qu'une minute. Par contre, qu'une femme participe aux jeux en étant voilée, il considère que ça fait avancer la cause des femmes!!! et qu'il faut donc l'accepter! heureusement 2 intervenants l'ont contredit." [pour ce dernier point, mais pas pour le massacre des 11 athlètes israéliens.  Là silence total.]

Voir: JO: silence et politique

4 commentaires :

Pat Quartier a dit…

l'argument de Boniface est malhonnete.
Il a pour but d'embrouiller pour masquer son antiisraelisme forcene.
Il s'agit de commemorer le meutre d'athletes assassines dans l'enceinte des jeux Olympiques.
C'est donc un deuil qui frappe la famille olympique.
Autre chose que de meler les jeux Olympiques a des repressions place Tien An Men ,a MOSCOU ou ailleurs.
Ne soupconnant pas Boniface d'erreur intellectuelle facile, on ne peut qu'en conclure que c'est un antijuif pro arabe sous couvert d'intellectualisme progressiste.
Bref les pires enemis d'Israel.
Merci d'avoir releve et denonce le sinistre personnage.

Anonyme a dit…

Ce ne sont pas tant les propos de Boniface qui me surprennent, c'est qu'il soit invité dans ce type démission en sachant les positions qu'il défend.
En fait, ce supposé spécialiste en tout et en rien est chargé d’énoncer ses propres vérités, quitte à s’accommoder de l'histoire et de la morale.

Mfeivel a dit…

Jacques Rogge a dit que ce n'était pas le lieu, ni le moment pendant la cérémonie d'ouverture des jeux. Alors pourquoi a-t-il proposé une minute de silence pour d'autres disparus ? Ce n'était ni le lieu, ni le moment.....

Mfeivel a dit…

Jacques Rogge a dit que ce n'était pas le lieu, ni le moment pendant la cérémonie d'ouverture des jeux. Alors pourquoi a-t-il proposé une minute de silence pour d'autres disparus ? Ce n'était ni le lieu, ni le moment.....