samedi 7 juillet 2012

Gérard de Villiers: la Palestine est un mot obscène pour les dirigeants israéliens

L'écrivain français Gérard de Villiers ressort les vielles accusations que les Israéliens ont tué Yasser Arafat et lance une charge terrible contre les dirigeant juifs israéliens sur le site politique Atlantico. Son analyse serait partagée par "la communauté du renseignement".  Conclusion: les Juifs (israéliens ou autres) se considèrent au-dessus des lois de l'humanité.  Dans le titre Atlantico prend quand même courageusement la précaution d'ajouter un "?"...

Mort de Yasser Arafat: les services secrets israéliens, suspect numéro 1?, par Gérard de Villiers
 
La découverte par un laboratoire scientifique suisse de traces de Polonium 210 dans des vêtements ayant appartenu à Yasser Arafat ne fait que renforcer les rumeurs qui ont couru depuis sa mort au sein de la communauté du renseignement: ce sont les Services israéliens qui ont assassiné le vieux leader palestinien.

Évidemment, il n’y a aucune preuve et il risque de ne jamais y en avoir. Cependant plusieurs éléments plaident en faveur de cette thèse. D’abord la haine aveugle, irrationnelle parfois, enracinée au cœur des dirigeants israéliens. Un peu comparable à celle que vouent les États-Unis à l’Iran depuis la prise des otages de l’ambassade des Etats-Unis, à Téhéran en 1979.

Les Israéliens n’ont jamais considéré l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) comme un partenaire possible, mais comme un ennemi. Ils ont tout fait pour l’abattre. Y compris contribuer puissamment à la naissance du Hamas, uniquement pour affaiblir l’OLP. De leur point de vue, ils ont réussi, scindant le mouvement palestinien en deux, mais se créant un ennemi supplémentaire beaucoup plus déterminé.

Ensuite, lorsqu’ils assiégeaient Yasser Arafat dans son QG de Ramallah, ils ont visiblement cherché à le tuer, par des tirs directs. A leurs yeux, Yasser Arafat incarnait la Palestine, un mot obscène à leurs yeux et devait disparaître. Malgré tous ses défauts, le vieux leader était encore une icône. L’élimination physique des adversaires politiques est un dogme constant et officiel de la politique israélienne. Israël est le seul pays qui entretienne officiellement une brigade d’assassins, les kinodim. Une unité spéciale du Mossad, des assassins professionnels. Une soixantaine dont une douzaine de femmes. Ce sont les bourreaux officiels de l’Etat d’Israël.   [...]
Autre exemple : le Mossad a longtemps utilisé un produit «maison» pour liquider des Palestiniens: du dentifrice au Thallium. Ce produit, hautement toxique, tue lentement. Ce qui fait que la «cible» s’empoisonne lui-même tous les matins en se brossant les dents….

En ce qui concerne Yasser Arafat, certains ont souligné qu’il ne présentait pas les symptômes d’un empoisonnement au Polonium 210. Se basant sur l’empoisonnement de Litvinenko à Londres par les Services russes. C’est oublier que Litvinenko avait reçu une dose capable d’abattre un troupeau d’éléphants… Les Israéliens sont beaucoup plus subtils. Une dose bien inférieure suffit à tuer.

Dernier point : le Mossad a forcément accès à du Polonium 210 utilisé dans le déclenchement des bombes nucléaires possédées par Israël.

Pour une analyse sérieuse voir Conspiracy Watch: Arafat: la thèse de l’empoisonnement relancée par Al-Jazeera

4 commentaires :

Anonyme a dit…

Israël est au dessus des lois...Celles de la Cour pénale internationale puisqu'elle ne l'a pas ratifier ! Et puis ce n'est pas du conspirationnisme que de soupçonner un Etat d'assassiner leurs opposants politique. On connait le manque de finesse du Mossad, qui ne se cache même pas pour certaines opérations...Le gouvernement Israëlien sait très bien qu'une reconnaissance de la Palestine effacera un très bon nombre de problèmes. Pourquoi cette entêtement à vouloir les coloniser jusqu'au bout ??? C'est pas bien, et un jour, cela se retournera contre eux si ils persistent dans cette voie.

Anonyme a dit…

Obscénité ? Bien évidemment !


Le 20 avril 2010, Abou Mazen a nommé une rue de Ramallah en l’honneur d’Abou Jihad, l’architecte du terrorisme de l’OLP de 1965 à 1988. Entre autres, Abou Jihad a orchestré le 11 mars 1978, sur une route côtière israélienne, le détournement de deux autobus et le massacre de 38 civils, dont 13 enfants et en blessant 71 autres civils. Il a aussi orchestré en mars 1975 à Tel-Aviv le massacre de l’Hôtel Savoy, et tué 7 civils.

Le 11 mars 2010, la TV et les quotidiens (Al-Ayam et Al-Khayat Al-Jadida) contrôlés par Abou Mazen ont élevé en martyr, Dalal Mughrabi qui commanda le massacre de la route côtière. Le 16 janvier 2010, Abou Mazen a annoncé qu’une grande place à El-Bireh serait nommée en l’honneur de Mughrabi.

L’Autorité palestinienne a également nommé une école de filles d’Hébron, un centre informatique, un camp d’été et un tournoi de sport en l’honneur de Mughrabi.

Abou Mazen et Salam Fayyad ont autorisé le transfert des allocations mensuelles aux familles des martyrs palestiniens. Ils paient des visites de condoléances aux familles des kamikazes, et les acclament comme des héros nationaux.

En 1994, Abou Mazen met en place, en tant qu’adjoint de Yasser Arafat, un système inédit d’éducation à la haine dans les écoles contrôlées par l’AP, ainsi que dans les médias et les mosquées. Depuis janvier 2005 – quand il a remplacé Arafat – Abou Mazen a cultivé l’éducation de la haine anti-juive, anti-israélienne et anti-américaine. Mein Kampf et les Protocoles des Sages de Sion sont les meilleurs ventes. Hitler et les kamikazes sont des héros populaires. C’est la haine de l’enseignement et non un dialogue avec les responsables politiques, les porteurs de l’opinion publique et les décideurs de l’opinion publique que reflète la stratégie idéologique d’Abou Mazen.

L’enseignement de la haine est le ciment de l’identité nationale
"palestinienne". Il a nourri à la racine du conflit israélo-arabe, la délégitimation de l’existence – et non la taille – de l’État juif. La haine de l’enseignement a été la principale ligne directrice des terroristes en général et des attentats suicides en particulier.

L’indifférence occidentale face à l’éducation de la haine hitlérienne a facilité un désastre humain sans précédent.

Le système d’éducation scolaire d’Abou Mazen déshumanise l’État juif ; déclare une guerre religieuse contre lui (Éducation islamique, II, p. 50) ; idolâtre les martyrs kamikazes qui veulent vivre à côté d’Allah et dont le sang est pur (Notre belle langue, pp.26, 31, 36, 70) ; nie les racines au Moyen-Orient de l’État juif ; glorifie la revendication du retour (nom de code pour la destruction d’Israël) et favorise la négation de l’Holocauste. (Histoire du monde moderne, p. 83).

Le 13 août 2009, Abou Mazen a ratifié les résolutions de la 6e Conférence générale du Fatah. Par exemple : [ La lutte armée est une stratégie, pas une tactique... pour l’élimination de la présence sioniste. La lutte ne se terminera que lorsque l’entité sioniste sera éliminée et la Palestine libérée (article 19) ... La révolution armée populaire est le seul moyen de libérer la Palestine ... Contre la reconnaissance d’Israël en tant qu’Etat juif ... ]

Abou Mazen s’est inscrit à des cours du KGB et a présenté à l’Université de Moscou une thèse de doctorat déniant l’Holocauste. Abou Mazen a coordonné les liens de l’OLP avec les pires régimes communistes, il a supervisé la logistique du massacre de Munich en 1972 (11 athlètes israéliens assassinés), a cogéré en mars 1973 l’assassinat de deux ambassadeurs des États-Unis au Soudan, il a été l’un des membre clé des Frères musulmans palestiniens au Caire et a gagné le surnom de ” Mr. 20% ” en raison de sa corruption.

Anonyme a dit…

Un peu de physique nucleaire...

Le polonium 210 emet principalement de rayons Alpha. C'est pourquoi il est utilise dans des cellules thermo-electriques. Pour tuer, il faut le faire avaler para la victime car les tissus humains sont suffisement denses pour arreter les rayons alpha. Il est tres peu probable que le Mossad ait pu empoisoner Arafat quand il etait retranche a Ramallah.

L'energie du polonium 210 faibli tres rapidement: elle diminue de moitie tous les 138 jours. Donc, apres 8 ans, la quantite residuelle est de approx. 1 millionieme da dose originale - c'est a dire negigeable.

Le polonium retrouvé sur les effets personnel est donc tres probablement arrivé lá par d'autres voies, sans doute a une date plus recente. Il est tres peu probable que si Arafat a avalé du Po210, cela aurait laisse des traces sur les vetement, a moins qu'il ait vomi et n'ait jamais lave ses vetement depuis. Et comme il en aurait ingeré une dose superieure a 1 million de fois ce que l'on a pu deceler maintenant, il aurait fort probablement ete foudroyé sur le champs.

Mais il faut reconaitre que c'est un joli coup mediatique, une fois de plus...

Anonyme a dit…

Arafat était un opposant politique pour les Israeliens, comme hitler était un opposant politique pour les juifs.

C'est le continent européen qu'il faudrait rayer de la carte.