mercredi 14 avril 2010

Les 21 pays arabes possèdent 800 fois plus de terres qu'Israël

"Parmi les enfants d'Abraham, les descendants d'Ismaël occupent actuellement au moins 800 fois plus de terres que les descendants d'Isaac."

Source: traduction libre d'une tribune de Ruth Wisse, professeur de littérature yiddish et de littérature comparée à Harvard, parue le 17 mars dans le Wall Street Journal (How About an Arab 'Settlement' Freeze? Why are 21 countries with 800 times more land so obsessed with Israel?)

Pourquoi pas un gel des constructions arabes?  Pourquoi est-ce que les 21 pays arabes qui possèdent plus de 800 fois de terres sont-ils si obsédés par Israël?

Quand ma petite-fille de deux ans assiste à toute cette agitation qu'elle ne peut pas comprendre, elle se tourne vers moi dans l'expectative d'un éclaircissement : "De quoi parlent-ils, Bubbe?".  À l'heure actuelle, il faudrait que je lui avoue que le brouhaha que suscite la construction de 1.600 nouveaux logements à Jérusalem défie toute explication rationnelle.

Parmi les enfants d'Abraham, les descendants d'Ismaël occupent actuellement au moins 800 fois plus de terres que les descendants d'Isaac. Les 21 Etats de la Ligue arabe annoncent régulièrement des projets de nouvelles constructions. L'Arabie saoudite estime que 555.000 logements ont été construits au cours des dernières années. Le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a annoncé l'année dernière lors d'une réunion à Bagdad que "Quelque 10.000 logements d'une surface de 100 m2 seront construits dans chaque province [d'Irak]" pour accueillir les citoyens dont les besoins en logement n'ont pas été satisfaits depuis longtemps. L'Egypte a créé 10 nouvelles villes depuis 1996. Ce sont Tenth of Ramadan, Six of October, Al Sadate, Shurouq Al, Al Obour, New Damietta, New Beni Souef, New Assiout, New Luxor et New Cairo.


En 2006, le Premier ministre syrien, Mohammad Naji Atri, a annoncé un nouveau plan quinquennal de développement qui visait à construire 687.000 unités de logement. Le Koweït s'attend à une demande d'environ 100.000 unités de logements privés en 2010. L'année dernière, le roi Abdullah de Jordanie a lancé une initiative nationale en faveur de l'habitation.  Celle-ci vise à construire 120.000 logements pour les Jordaniens à faible revenu.

Les populations arabes croissent. Et les quartiers s'aggrandissent pour les accueillir. Qui plus est les pays arabes ont bénéficié de manière disproportionnée de l'échange de populations entre Juifs et Arabes consécutif aux guerres arabes contre Israël. Depuis 1948, plus de 800.000 Juifs ont abandonné leurs maisons et perdirent leurs biens en Egypte, en Irak, au Maroc et au Yémen. Sans compter des actifs évalués à des centaines de milliards de dollars, les titres de propriété des Juifs des pays arabes est estimé à une superficie totale de 100.000 miles carrées, soit cinq fois la taille de l'État d'Israël, et davantage même si on ajoutait tous les territoires disputés de Cisjordanie.

Ces disparités absurdes sont le résultat de cultures politiques opposées. La Ligue arabe a été créée en même temps qu'Israël dans le but explicite de mettre fin à l'existence de l'Etat juif. Bien qu'il y ait eu de profondes transformations au cours des décennies qui s'ensuivirent, l'opposition à l'Etat juif reste le meilleur outil fédérateur de la politique inter-arabe et arabo-musulmane. Or aucune nation n'a jamais gagné du fait d'avoir essayé d'éliminer les Juifs plutôt que de rivaliser avec eux.

Il est regrettable que les Arabes soient obsédés par la construction de logements en Israël plutôt que de s'attacher au développement de leurs propres terres qu'ils possèdent en surabondance. Mais pourquoi donc l'Amérique devrait-elle encourager leurs ambitions hégémoniques? En décembre de la Maison Blanche a publié une déclaration où elle s'opposait "aux nouvelles constructions à Jérusalem-Est", sans préciser où et ce qu'elle est.

Ramat Shlomo, le quartier au centre de la controverse actuelle, se situe en fait au nord de Jérusalem, à l'ouest des quartiers juifs de Ramot, qui abrite 40.000 résidents juifs. Pourquoi la Maison Blanche est-elle en désaccord avec la construction de logements pour des citoyens juifs dans les limites géographiques de leur propre pays? La même Maison Blanche n'a soulevé aucune objection lorsque la Jordanie a récemment commencé systématiquement à priver de leur citoyenneté des milliers de ses citoyens palestiniens, plutôt que de leur fournir de nouveaux logements dans un pays beaucoup plus vaste qu'Israël.

Il se peut qu'Israël ait commis une faute du fait de ne pas avoir insisté avec obstination que son existence souveraine soit acceptée inconditionnellement, et de ne pas avoir exigé que les dirigeants arabes se conforment à la Charte des Nations Unies qui garantit "l'égalité des droits... des nations, grandes et petites." Même si ça sembe absurde aux Israéliens, peut-être auraient-ils dû appeler à un gel de la colonisation arabe proportionnel aux exigences déraisonnables que les Arabes exigent des Israéliens.

Le point de départ de toute solution pacifique du conflit du Moyen-Orient impliquera un regard sans complaisance de la carte de la région où 21 pays qui disposent de 800 fois plus de terres sont obsédés par la croissance naturelle de leurs voisins juifs."

3 commentaires :

Anonyme a dit…

Manhattan est compris dedans ?

Gilles-Michel DEHARBE a dit…

Manhattan, non ... la France, oui.

Document Cadre de Partenariat France-Djibouti - DCP - (2006-2010)

http://www.diplomatie.gouv.fr/fr
/article_imprim.php3?id_article=34931


À la fin du XXe siècle, la population syrienne a passé le cap symbolique de 50% d’urbains. Bien que la pression démographique fléchisse, les villes syriennes continuent à avoir une croissance urbaine soutenue. En favorisant l'irruption de nouveaux modes de consommation et la généralisation de la voiture individuelle, l'ouverture économique des années 1990-2000 a entraîné d'importantes mutations dans les centres-villes.

Les métropoles de Syrie dans les processus mondialisés d'urbanisation.

http://calenda.revues.org/
nouvelle15969.html

Première ville démographique des Emirats Arabes Unis et seconde puissance économique du pays après Abou Dhabi, la ville de Dubaï, dans l'Etat du même nom, est passée, en l'espace de 15 ans, du stade de bourgade au milieu du désert à celui de métropole mondiale, centre expérimental de l'architecture post-industrielle.

Au sein d'un pays jeune, puisque les sept Emirats Arabes Unis ne fondèrent un Etat qu'en 1971, après le départ des britanniques du golfe, la ville de Dubaï existe cependant depuis plusieurs siècles, et les premières mentions de cette cité datent de 1799, date à laquelle elle n'était qu'une communauté de pêcheurs de perles. Depuis les années 90, cette ville s'est modernisée à une vitesse époustouflante, devenant le siège des projets architecturaux les plus délirants et des innovations les plus modernes.

Comment une ville telle que Dubaï a-t-elle pu pousser en plein désert aux Emirats Arabes Unis ?

Et on ose venir nous "chipoter" pour quelques appartements dans une ville dont l'Etat a 62 ans d'existence et des millénaires de présence !

Anonyme a dit…

La solution est d'une simplicité arabesque :

Autant d'arabes en ISRAEL que de juifs en ARABIE SEOUDITE.

Autant d'arabes à JERUSALEM que de JUIFS à LA MECQUE