Un grand patron britannique évoque l'inquiétant 2 poids 2 mesures appliqué à Israël

Tribune Juive: Ian Livingston, directeur général de l’opérateur téléphonique britannique BT, va quitter le groupe en septembre pour entrer au gouvernement en tant que ministre délégué au commerce et à l’investissement en décembre. Livingston, âgé de 48 ans, est l’un des chefs d’entreprise les plus en vue de Grande-Bretagne. ... [Il] s’est dit "honoré" d’avoir été choisi par le Premier ministre, David Cameron, pour prendre ce portefeuille actuellement détenu par l’ancien président de la banque HSBC, Lord Green. [...] Livingston mène une vie juive active, fréquentant assidûment une synagogue orthodoxe, Borehamwood Elstree and United Synagogue, juste à l’extérieur de Londres. Il est un partisan notoire d’Israël et soutient plusieurs organisations caritatives juives: école Yavneh, AUJF, l’Institut international des droits de l’homme de René Cassin et bien d’autres.

ll y a tellement de Juifs au sommet du parti conservateur britannique, que David Cameron a dit il y a quelque temps en plaisantant, qu’il devrait s’appeler le parti Torah plutôt que le parti Tory. Mais Cameron n’avait encore appelé au gouvernement de personnalité juive autant engagée en faveur d’Israël que Livingston. Parlant d’Israël, il l’a décrit comme étant "l’état le plus extraordinaire du monde". [...]

Dans Gatestone Institute, Malcolm Lowe évoque précisément le cas de Ian Livingston. Malcolm Lowe rappelle qu'en Europe, Israël est vilipendé par certains dans la presse, les syndicats et les églises, mais que les gouvernements et les industriels sont souvent mieux informés et, dans l'intérêt national, plus soucieux de collaborer avec Israël. La découverte de pétrole et de gaz en Israël fera pencher la balance vers une collaboration encore plus serrée.  Ian Livingston résume bien le cynisme et le deux poids deux mesures que certains en Europe appliquent à Israël.  Il avait confié en 2011 au Jewish Chronicle:

"Je trouve déconcertante l'acceptation dans certains secteurs de la société en général, mais en particulier dans la gauche, qu'il y ait une règle différente pour Israël qui ne s'applique nulle part ailleurs. Il faut s'inquiéter des causes d'une telle différence.

Je vais vous donner un exemple aujourd'hui. BT a des relations commerciales avec les 100 plus grandes entreprises de télécommunications du monde entier. L'une d'entre elles est Bezeq, l'opérateur de télécommunications israélien. Ca n'a rien à voir avec moi personnellement, il s'agit d'un accord commercial normal avec une grande entreprise israélienne.  L'ONG War on Want a lancé une campagne pour que BT se dissocie de Bezeq.

Ce qui est est intéressant c'est que je n'ai jamais reçu un seul et unique courriel de War on Want exprimant des inquiétudes sur des relations que nous pourrions avoir ou ne pas avoir pas en Syrie, en Libye ou ailleurs. Vous vous posez des questions et vous vous demandez régulièrement quelles en sont les raisons. S'agit-il d'anti-américanisme? D'antisémitisme? D'antisionisme dans la mesure où Israël est traité différemment? Une telle attitude est inquiétante et elle m'inquiète. Ce n'est pas une inquiétude personnelle. Il y a un malaise quelque part dans la société."