Hélène Keller-Lind @ DesInfos: Le conflit israélo-palestinien «père de toutes les batailles»? Non, c’est le rejet de la modernité répond Benyamin Netanyahou
Ces jours-ci Laurent Fabius réitérait une analyse ou plutôt une opinion en vogue de longue date, à savoir que la source de toutes les guerres qui secouent le Moyen-Orient serait le conflit israélo-palestinien. Alors que ce même ministre évoque dans le même temps les conflits entre Sunnites et Chiites et même leurs conflits internes. En le recevant à Jérusalem le 25 août le Premier ministre israélien en soulignait l’absurdité, rappelant qu’une paix israélo-palestinienne n’arrêterait ni les centrifuges iraniennes, ni les secousses syriennes, ni l’instabilité nord-africaine, ni les attaques contre l’Occident. Dues au rejet de la modernité.
Une «analyse» opinion aberrante de Laurent Fabius qui la dément pourtant aussitôt énoncée...¡
Il y a une constante en France en matière de politique étrangère moyen-orientale: Israël est toujours désigné comme le vilain de la pièce. Opinion plutôt qu’analyse que vient de proclamer à nouveau Laurent Fabius qui déclarait le 22 août sur le plateau de Jean-Jacques Bourdin que «le conflit israélo-palestinien est en quelque sorte le père de toutes les batailles» dans la région. Alors qu’au cours de cette interview ce même ministre dressait pourtant un constat réel en évoquant les conflits entre musulmans sunnites et chiites. On en voit aujourd’hui un exemple sanglant en Syrie ou le mouvement terroriste libanais pro-iranien du Hezbollah combat aux côtés de Bashar al-Assad contre des rebelles soutenus par des puissances sunnites et dont certains appartiennent au Jihad mondial. Affinant cette analyse le ministre des Affaires étrangères allait plus loin, mentionnant les conflits sunnites et chiites internes et démentant du même coup la première partie de «l’analyse» qu’il venait de faire. Il dénonçait également le rôle néfaste joué par la République islamique d’Iran.
«Analyse» aberrante qu’il faisait pourtant à nouveau le 25 août en rencontrant à Ramallah Mahmoud Abbas, un «Président» sans mandat, étant donné qu’il n’y a pas eu d’élections depuis des lustres, d’une partie des Palestiniens, incapable de gérer une Autorité corrompue sous perfusion financière surtout occidentale constante... Laurent Fabius et son hôte déclarant en chœur que «le conflit israélo-palestinien reste le problème principal dans la région»...
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