Belgique: succès du grand 'cortège carnavalesque pour le boycott d'Israël' sur l'air de "Ronron macaron"

"La honteuse campagne de boycottage multidimensionnel d’Israël, dite de « BDS », applaudie et soutenue par l’extrême gauche, une partie de la gauche et quelques stars de la gérontocratie culturelle (tel Stéphane Hessel jusqu’à son dernier souffle), va dans le même sens: les Juifs sont traînés devant le tribunal autoproclamé de la Vertu propalestinienne. Cette mise en accusation publique fait que chaque enfant juif peut se sentir lui-même socialement boycottable, et stigmatisable comme un représentant du «cancer sioniste». D’une façon générale, tout Juif socialement visible est susceptible d’être désigné comme suspect, puis attaqué par tel ou tel commando d’« Indignés » propalestiniens violents ou par un groupe d’illuminés islamistes, «pour venger les enfants palestiniens». Cette situation provoque dans une partie croissante de la population franco-juive une anxiété liée à la conviction d’être exposé, sans protection efficace, à la stigmatisation (insultes, menaces), au harcèlement ou à l’agression physique." (Pierre-André Taguieff)

L'Association belgo-palestinienne Wallonie-Bruxelles  présidée par Pierre Galand, humaniste de l'Université Libre de Bruxelles et du mouvement laïque belge, que l'on voit sur la vidéo (à 28 secondes) a organisé un cortège de carnaval BDS à Bruxelles.  

Le samedi 9 février à 14h une centaine de personnes se sont rassemblées devant la Gare Centrale de Bruxelles. Déguisés en orange – le fruit – ou en orange – la couleur, ils ont tous pris part à un grand cortège carnavalesque qui a défilé à travers le centre-ville. Leur message: le boycott des fruits de l’occupation! A l’appel d’organisations paysannes palestiniennes, ainsi que de la coordination palestinienne du mouvement Boycott, Désinvestissement et Sanctions, l’Association Belgo-Palestinienne a appelé ses membres, sympathisants et tous ceux qui le souhaitent à se joindre à une action «burlesque» pour démasquer les oranges de l’occupation.

Cultivées pour certaines dans des colonies israéliennes, sur des terres volées aux Palestiniens, ces oranges, ainsi que de nombreux autres produits agricoles, se retrouvent sur nos étals. Bien que nos gouvernements condamnent régulièrement la colonisation israélienne, ils continuent à accepter ces produits sur le marché européen. Le boycott est le moyen avec lequel les citoyens marquent leur désaccord et indiquent aux décideurs politiques qu’il est temps de prendre des positions plus courageuses. Les carnavaleux ont entonnés ensemble des chansons qui ont rythmé le cortège : (Sur l’air de «Il était une bergère ») Il existe un Etat qui bafoue les droits, il cultive des terres qui n’lui appartiennent pas, Boycotte les fruits, boycotte l’Etat… Ah ! Trois pas en avant, trois par en arrière, Trois pas sur le côté, trois pas de l’autre côté (Sur l’air de «Ronron macaron») Ronron boycottons les fruits de l’occupation Boycotte-ci, boycotte-là Et la Palestine vivra Cette action marque le début d’une campagne de l’ABP sur le boycott des fruits et légumes.

Pierre Galand entouré de 'carnavaleux'