La République Tchèque est considérée comme "l'un des pays amis d'Israël" en Europe. Cette "amitié" n'a pas empêché le ministre des Affaires étrangères tchèque
Karel Schwarzenberg d'avoir eu des mots très dur lors d'une visite en Israël.
Or il convient de rappeler que les donneurs de leçons européens - et c'est le cas des Tchèques - ne sont pas toujours exempts d'énormes failles en matière des droits de l'homme. A croire que les génocides perpétrés au XXe siècle en Europe sont loin d'avoir provoqué une prise de conscience en cette matière et qu'en plus on s'arroge le devoir de condamner Israël et Israël seulement. Voir par exemple:
L’antisémitisme et l’antisionisme en République Tchèque - un peu plus de 3.000 Juifs vivent dans le pays. Mais évidemment le pire est la façon dont les
Roms sont traités dans le pays, où l'on parle de "ségrégation" mais en Israël "d'apartheid"...:
ICI,
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La logique du Hamas |
Voici les condamnations du ministre exprimées lors d'une interview accordée à
Times of Israel: les implantations sont "odieuses" (évidemment il oublie de dire ce qu'est devenue la bande de Gaza après le retrait israélien); qualifier le Hezbollah de groupe terroriste c'est une inéptie et de la propagande de guerre inutile. Il ne peut en aucun cas approuver les frappes aériennes israéliennes contre des cibles en Syrie et l'Iran ("He said, for instance, that he could never express support for Israeli airstrikes on weapon convoys in Syria, and “never, never, never” sanction a potential Israeli strike against Iran’s nuclear facilities — though he said he could evince “understanding” for such resorts to force [...] Schwarzenberg refused to publicly back Jerusalem over two airstrikes the Israeli Air Force reportedly carried out in Syria over the weekend to prevent Iranian-produced Fateh-110 missiles from falling into the hands of Hezbollah."). Le régime iranien n'est pas génocidaire. Il est favorables à ce que les produits fabriqués dans les implantations portent l'inscription "“Occupied Palestinian Territories”. C'est par pure amitié qu'il parle ainsi d'Israël. On aimerait savoir ce qu'il dit quand il va en Egypte, au Pakistan, en Iran, en Arabie Saoudite.
La fausse équidistance et l'irrelevance de la politique moyen-orientale de l'Europe, par
José Pacheco Pereira (2009)
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