lundi 24 mai 2010

Ministre du Fatah: il y a plus de 7 millions de réfugiés palestiniens !

Source: Spain, Israel and the Jews (Nabil Shaath writes about the Nakba)

Du déjà vu - déjà entendu !  Nabil Shaath est un ancien ministre des Affaires étrangères palestinien et membre du Fatah. Il a publié une tribune dans le quotidien espagnol El País intitulée La 'Nakba' palestina (La 'Nakba' palestinienne).  La 'Nakba' est l'exode de 1948 des Palestiniens qui vivaient das les territoires qui font maintenant partie d'Israël. Midtskogen a traduit l'article et réfute les arguments de Nabil Shaath.

Nous relevons deux exagérations de M. Shaath concernant les réfugiés palestiniens.  Il déclare que :

1. il y a plus de 7.000.000 millions de réfugiés palestiniens à l'heure actuelle.
2.  ils constituent "la plus grande population de réfugiés dans le monde et la plus ancienne" (on se rappelera que, comme l'a pointé la journaliste portugaise Helena Mota, chez les Palestiniens le statut de réfugié est éternel et transmissible).

Spain, Israel and the Jews rectifie ces assertions:

1. L'UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient) comptabilise 4.700.000 réfugiés, et nullement plus de 7.000.000.
2. Ils ne forment pas la plus importante population de réfugiés du monde. La partition de l'Inde en 1947 a provoqué le déplacement d'environ 15.000.000 de personnes.  Et par après 10.000.000 de personnes furent déplacées en 1971 à l'occasion de la guerre de libération du Bengladesh.
3. Le nombre de Palestiniens depuis 1947 équivaut seulement à celui des réfugiés irakiens depuis 2003 [qui n'intéressent pas beaucoup de monde].
4. Il est intéressant de voir que seuls les réfugiés palestiniens ont droit à une agence pour eux et rien qu'eux aux Nations Unies ...

- L'ONU gonflerait le nombre de réfugiés palestiniens au Liban

3 commentaires :

Anonyme a dit…

puisque les eurabiens adorent les colons arabes d'Eretz Israël, qu'ils les fassent venir. Au point où l'on en est quelques "frères et soeurs" de plus ne gêneraient pas nos BEN-SENCELOT locaux

Gilles-Michel DEHARBE a dit…

* La complexification des parcours migratoires des réfugiés palestiniens qui quittent leur pays de résidence pour tenter de se rendre en Europe répond à la multiplication des barrières juridiques qui se dressent devant eux, tant dans leur pays de départ que dans les espaces de transit ou de destination finale. Il s’ensuit donc le développement d’une migration clandestine, très coûteuse pour les candidats au départ, qui s’appuie sur les réseaux migratoires formés depuis les années soixante-dix et surtout quatre-vingt par les premiers arrivants palestiniens. Il est à l’heure actuelle très difficile de spécifier de quel type de migration il s’agit, tant les facteurs qui en sont à l’origine sont divers et imbriqués. D’un côté, ces longs et complexes parcours migratoires font penser à ceux des migrants clandestins qui viennent en Europe pour travailler, d’un autre, leur statut juridique particulier et le contexte politique actuel au Moyen-Orient les rapprochent de ces réfugiés pour qui le retour dans leurs pays d’accueil est de plus en plus remise en cause. Migration forcée, recherche d’asile et migration économique sont les trois facettes de la réalité migratoire des Palestiniens d’Europe. L’Europe demeure cependant un espace assez marginal au sein de la diaspora palestinienne, et le faible degré d’organisation des réfugiés qui y résident, ainsi que le manque d’institutions diasporiques palestiniennes sur ce continent la différencient des Palestiniens des États-Unis, qui forment un pôle organisé et structuré. Seuls les Palestiniens du Royaume-Uni tentent de promouvoir un certain nombre d’organisations palestiniennes dont le but est la défense du droit au retour. Ce type de démarche reste toutefois embryonnaire et ne fédère pas l’ensemble des Palestiniens du Vieux continent.

* Le siège, puis la destruction, par l’armée libanaise du camp de réfugiés palestiniens de Nahr al Bared (juin-septembre 2007), pour en déloger un groupuscule de militants sunnites radicaux récemment venus d’Irak et résolus à transformer le camp en foyer d’insurrection dirigée tout à la fois contre Israël, l’État libanais et le Hezbollah shiite, est sans doute l’épisode qui a le moins retenu l’attention des médias internationaux dans l’actualité chargée du Liban lors des trois dernières années. On peut s’interroger sur cette couverture plutôt pudique au vu de l’ampleur meurtrière de l’événement, des violations graves des droits de l’homme qui l’ont accompagné de la part d’un régime bénéficiant du soutien sans faille de la présidence française, et de ses conséquences désastreuses pour les 30 000 habitants du camp, évacués sans préavis au début des combats et contraints d’assister impuissants à sa lente démolition à coups d’obus approximatifs. On peut aussi s’étonner que l’ironie sordide inhérente à la décision de passer par pertes et profits une ville bâtie à mains nues par des réfugiés déjà dépossédés de tout une première fois n’ait guère été relevée dans les comptes rendus.

Anonyme a dit…

Selon les chiffres établis en 1949 par la mission économique des Nations Unis et par le sociologue Walter Pinner, le nombre de réfugiés était au départ de 652 000 (chiffres de la mission économique) voire même de 539 000 (Pinner).
Par ailleurs, la plupart de ces "réfugiés" ont trouvé refuge à quelques kilomètres de là où ils habitaient :
- 150 000 à Gaza
- 250 000 en Cisjordanie
- 70 000 en transjordanie (la Jordanie actuelle)
- 100 000 au Liban
- 75 000 en Syrie

Quand on pense aux exodes massifs de population après la 2ème guerre mondiales et aux millions de personne qui ont été jeté sur les routes sans aucune aide d'aucune sorte, sans parler des 900 000 juifs des pays arabes qui ont été expulsés délibérément en étant spoliés de tous leurs biens !

Il est temps d'en finir avec cette scandaleuse imposture des "réfugiés" perpétuels palestiniens.