mercredi 5 mai 2010

Belgique: la théologienne Myriam Tonus, "réfugiée" à Bethléem, dénigre Israël

Alors que la Belgique connaît une crise sans précédent (voir dans Le Monde "Bye-bye Belgium : et si on essayait la séparation ?" par Nicolas Depape), chez certains francophones le dénigrement d'Israël semble primer sur toute autre considération (voir, par exemple, "La sagesse belge et l'intifada d'Israël/Palestine mises en parallèle par le philosophe Philippe Van Parijs".

Dans une chronique où elle déplore l'arrogance et le manque d'humilité de l'Occident "donneur de leçons", la chroniqueuse Myriam Tonus (sur le web elles est présentée comme théologienne et organise des pèlerinages en Palestine-Israël), à son tour se transforme en "donneuse de leçons" et profite de l'occasion pour dénigrer Israël - en ayant l'habileté de ne pas le mentionner - avec l'arrogance et le manque d'humilité qu'elle reproche aux autres ...  C'est La Libre Belgique qui lui ouvre ses colonnes et permet aux lecteurs de réagir.  Il est intéressant de noter que la chronique de Myriam Tonus n'a pas suscité le moindre commentaire ...

"Parce qu’un volcan a “fait un pet” [quelle élégance], l’Occident découvre sa vulnérabilité et son manque d’humilité.

Aujourd’hui, à Bethléem, il y a heureusement de la place à l’hôtellerie pour les voyageurs qui, comme moi, se trouvent dans l’impossibilité de regagner leur pays. Etre assignée à résidence dans la bourgade qui vit naître Jésus n’est pas le pire des sorts, au regard de l’étau qui - cela crève davantage les yeux à chaque visite - se referme sur la Cisjordanie.


Le check-point d’accès à Bethléem s’appelle désormais "terminal": tout un symbole! Des kilomètres de mur au tracé erratique cisaillent le paysage et les colonies métastasent à grande vitesse ce qui reste des territoires palestiniens. Les identités potentiellement meurtrières - juive, musulmane, chrétienne, même - ont des poussées de fièvre, se toisent et s’excluent. Les nœuds, ici, sont devenus tellement inextricables qu’on en viendrait à désespérer du genre humain, s’il n’y avait ces quelques hommes, quelques femmes de bonne volonté qui choisissent de se parler, de se rencontrer, d’œuvrer ensemble pour semer, en ce pays qui ressemble à un champ de mines, des graines d’espérance et de paix.

A l’hôtel où nous nous éternisons, scotchés aux nouvelles de l’espace aérien, les serveurs sourient: "Vous n’êtes pas habitués à l’insécurité, n’est-ce pas?" Ils sont, eux, tellement habitués aux restrictions de circulation, aux attentes interminables, aux décisions arbitraires que leur colère et leur désespoir ne trouvent même plus d’issue. Que pourrions-nous leur répondre, nous qui possédons le sésame des sésames: un passeport européen Encore quelques jours et nous aurons sans doute quitté Bethléem et ses habitants pour regagner ce qui leur apparaît peut-être bien comme un éden."
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