"Je préférerais manger de la terre que de voir mes petits enfants élevés dans l'esprit et la souillure juive ou de constater que la propreté de l'art officiel actuel ne retombe dans des mains juives..."
Extraits d'un article de Paul François Paoli paru dans Le Figaro (07/04/2011) sur la biographie du Grand Amiral Karl Dönitz par François-Emmanuel Brézet, Dönitz, le dernier "Führer", Perrin :
"Successeur d'Hitler qui lui confiera un pouvoir suprême qu'il assumera du 1er au 23 mai 1945, l'amiral Karl Dönitz ne fait pas partie de la galerie des monstres du national-socialisme. Il ne ressemble, sur le plan caractérologique, ni à Himmler, ni à Goebbels, ni à Göring et passera relativement inaperçu des historiens du IIIe Reich. Ce qui lui permettra de jouir [...] d'une image honorable, voire héroïque. Celle de l'homme qui, jusqu'au bout, avait fait son devoir.
En outre, bien que condamné à dix ans de prison par le tribunal de Nuremberg, il avait été considéré comme innocent de la solution finale, qu'il était censé ignorer. [...] A la fin de juillet 1944, après l'attentat contre Hitler organisé par le comte Stauffenberg, Dönitz s'adresse à ses hommes de la marine en ces termes:
"Dans ce combat des plus amers pour le destin, il n'y a que l'adhésion fanatique à un homme et à un État. Toute déviance est un relâchement et un crime. Je préférerais manger de la terre que de voir mes petits enfants élevés dans l'esprit et la souillure juive ou de constater que la propreté de l'art officiel actuel ne retombe dans des mains juives..."
En le promouvant à la tête du Reich, Hitler ne s'était donc pas trompé: Dönitz était un nazi irréprochable."
On peut lire un extrait du livre sur le site des éditions Perrin (cliquer ICI)
Ce site est dédié aux millions d'Européens qui, malgré d'incessantes campagnes de désinformation, ne croient pas que les Juifs ne sont capables que du pire; ne dissimulent pas leur antisémitisme dans le langage de l'antisionisme; et savent qu'Israël représente ce qu'il y a de meilleur dans une démocratie.
2 commentaires :
Vous êtes sûrs qu'on ne peut pas trouver un quelconque lien de parenté avec Arafat ?
Avant ou Après : toujours irréprochable !!!
C'est à la veille de la première guerre mondiale, en 1912, qu'apparaît en Allemagne le Groupe de Thulé. Il est fondé sur le mythe antique de l'ultime Thulé, contrée localisée dans le grand nord, dans une plaine entourée de montagnes de glace étincelante, habitée par une race supérieure; à l'instar de l'Atlantide, Thulé aurait été engloutie par la mer, mais quelques-uns de ses habitants auraient échappé au cataclysme et engendré les Aryens. Le groupe de Thulé voit dans la race nordique, particulièrement chez les Allemands, grands, athlétiques, blonds et aux yeux bleus, les descendants des habitants de Thulé, les fameux hyperboréens. Au départ, ce groupe n'est guère plus qu'une association d'études ethnologiques sur l'antiquité germanique. La guerre de 1914 disperse ses membres dont l'activité est mise en sommeil pendant les hostilités.
En 1918, un pseudo baron, Sebottendorf, ingénieur allemand naturalisé turc, fonde la Société Thulé, qualifiée de cercle extérieur de "l'Ordre des Germains"de Bavière. La nouvelle organisation mêle une idéologie d'extrême-droite, antisémite et pangermaniste, à l'étude des runes et des anciennes légendes germaniques. Elle devient rapidement une société secrète et un rassemblement d'activistes politiques ayant pour objectif de faire tomber la jeune République de Weimar. Cette société secrète sera ultérieurement présentée par son auteur comme un mouvement précurseur du parti nazi.
Il n'est pas sans intérêt de souligner l'influence qu'eurent les sociétés secrètes sur la politique allemande. Ce phénomène n'est d'ailleurs pas isolé; on le retrouve en Italie avec le carbonarisme.
Consolation, on pourrait citer Dietrich Bonhoeffer. Le précurseur qu’il est flaire le vent qui tourne : la République de Weimar se délite, le nazisme progresse, lui s’inquiète et commence à s’exprimer publiquement. C’est ainsi que, le 1er février 33, au lendemain de l’accession de Hitler au pouvoir, il s’attaque dans une émission de radio à la notion de Führer. Il prévient : " l’image du chef [führer] glisse vers l’image du séducteur [verführer] ". L’émission est interrompue. Il poursuit et s’en prend à la politique raciste des nazis dans des textes sur " l’Eglise et la question juive ".
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