Belgique: Ben Laden est mort, tapons gaiement sur Israël

"Ce qui se passe au Moyen Orient alimente à jets continus, une haine contre l'Occident et contre les Etats Unis" 

Louis Michel, ancien député européen, ancien commissaire européen en charge du développement et de l'aide humanitaire et candidat malheureux à la présidence de l’Assemblée générale de l’ONU, était le ministre belge des Affaires étrangères lors du massacre du 11 septembre. A ce titre, il était ce matin et ce midi omniprésent sur les deux radios et les deux chaînes de télévision francophones pour commenter les répercussions de la mort du terroriste saoudien Ossama Ben Laden.  Louis Michel est un pourfendeur d'Israël (c'est d'ailleurs une obsession, comme il l'a reconnu) (Politicien belge rabroue l'ambassadeur d'Israël lors d'un débat télévisé et Des eurodéputés belges défendent la "Gaza Freedom Flotilla en danger" ).  Ainsi, sans doute autant par réflexe et que par stratégie, a-t-il dévié l'entretien sur l'ancien président George Bush et Israël (conflit du Moyen-Orient).  Celui-ci qui est pour Louis Michel: "une source de génération de terrorisme" et "ce qui se passe au Moyen Orient alimente à jets continus, une haine contre l'Occident et contre les Etats Unis".  Il a eu le mot de la fin sur la RTBF: "Et je reviens chaque fois avec cette obsession, il faut à tout prix maintenant user des opportunités de l'Histoire, je dirais, pour régler le problème au Moyen Orient parce que je crois que régler le problème au Moyen Orient, c'est indiscutablement la clef pour mettre non peut-être pas fin mais pour en tout cas, réduire considérablement les risques du terrorisme."

Pas un mot de compassion pour les victimes du 11 septembre ...

Source: RTBF (extraits):

"Il est clair que, si vous prenez par exemple ce qui se passe au Moyen Orient, quand on voit dans le nord de l'Afrique, une appétence, une envie disons de laïcisation, en tout cas un courant de laïcisation de la société, que l'on voit ce qui se passe avec la mort de Ben Laden, mais le meilleur signe qu'on pourrait envoyer aujourd'hui de la part de la communauté internationale, de la part d'Israël, de la part des Etats Unis, ce serait d'activer, si j'ose dire, le règlement du conflit au Moyen Orient qui reste quand même et qui va rester, tant que ce ne sera pas résolu, qui restera une source de génération de terrorisme, qui va susciter, inspirer, continuer à inspirer cela. Et donc je crois que le contexte actuel sur le plan géo-politique, offre une opportunité à mon avis plus grande si on la saisit. Le tout est de savoir si la volonté politique existe partout de le faire, j'y crois et je l'espère en tout cas."

"Moi, je reste persuadé évidemment que on peut rationaliser sur le conflit au Moyen Orient et on peut faire la part des choses bien entendu. Mais je reste persuadé, comme l'a dit Monsieur Vandervorst, que ce qui se passe au Moyen Orient alimente à jets continus, une haine contre l'Occident et contre les Etats Unis. Et tant que ce problème-là ne sera pas résolu, je pense qu'on sera effectivement face au danger terroriste, c'est certain."

"Je crois que, d'abord je crois que pour les Etats Unis, c'est indiscutablement une victoire politique d'Obama et de son style, ça, c'est clair. Moi, je reste persuadé que ceci devrait inspirer dans le fond une nouvelle politique américaine, en tout cas, une politique américaine qui vise à s'attaquer, je ne dirais pas aux causes mais à ce qui entretient dans le fond, cette haine vis-à-vis des Etats Unis, dans un certain nombre de milieux. Et je reviens chaque fois avec cette obsession, il faut à tout prix maintenant user des opportunités de l'Histoire, je dirais, pour régler le problème au Moyen Orient parce que je crois que régler le problème au Moyen Orient, c'est indiscutablement la clef pour mettre non peut-être pas fin mais pour en tout cas, réduire considérablement les risques du terrorisme."