La décision du Centre multiculturel subsidié par l’Etat (Werkstatt der Kulturen) de faire retirer d’une exposition les panneaux qui retracent l’alliance entre le Grand Mufti de Jérusalem, Hajj Muhammad Amin al-Husseini, et Adolf Hitler a provoqué l’indignation du maire du district, du commissaire de l'exposition et de la communauté juive de Berlin.
Karl Rössler, le commissaire de l’exposition, a déclaré au Jerusalem Post que c’est un "scandale" et que la directrice de la Werkstatt, Philippa Ebéné, a cherché à censurer l'exposition. "Il faut, bien sûr, évoquer le nom d'Al-Husseini, un fonctionnaire SS, qui a pris part à l'Holocauste", a déclaré Rössler.
L'exposition est consacrée au "tiers monde au cours de la Seconde Guerre mondiale" et trois des 96 panneaux retracent la collaboration du Mufti avec les nazis. Le Grand Mufti prononça une allocution devant les imams de la Division SS de Bosnie en 1944 et fut un partisan islamique clé de la destruction par l'Allemagne nazie des Juifs d'Europe.
Philippa Ebéné a démenti qu'un "accord" avait été conclu avec la communauté musulmane locale pour fermer l'exposition et a qualifié d’"eurocentrées" les questions des médias à propos d’un tel accord. Elle a expliqué au Jerusalem Post que le but de l’exposition était de "rendre hommage aux soldats des pays" africains qui se sont battus contre les nazis.
Interrogée sur son opposition à l'inclusion des panneaux sur le Mufti, elle demanda à son tour: "y a-t-il déjà eu une cérémonie en Israël pour honorer les soldats [africains] ?".
Karl Rössler a été avisé vendredi dernier que Philippa Ebéné voulait faire enlever les panneaux ayant trait au Grand Mufti, mais il rejeta sa demande. Entre-temps, l’exposition dans sa version non-censurée a été transférée à la galerie Ufer Hallen.
Maya Zehden, une porte-parole de la communauté juive de Berlin, qui compte 12.000 membres, a indiqué au Jerusalem Post que le refus de Philippa Ebéné relève de "l’intolérance", et démontre que la directrice du centre culturel est "incapable d’agir d’une façon démocratique". Elle a demandé au gouvernement de Berlin d'envisager à la remplacer en tant que directrice. Maya Zehden a aussi condamné vivement Günter Piening, le commissaire pour l’intégration et l’immigration de Berlin, pour avoir soutenu la décision d’ Ebéné de censurer l’exposition.
Lire l'intégralité de l'article » (ainsi que les commentaires)
Sur le Mufti et ses disciples :
- Maryland historian links roots of radical Islam with Nazi propaganda Elimination of the Jewish National Home in Palestine: The Einsatzkommando of the Panzer Army Africa, 1942, Klaus-Michael Mallmann and Martin Cüppers, Yad Vashem
- Jeffrey Herf: The Jewish Enemy: Nazi Propaganda during World War II and the Holocaust, review by Karl Pfeifer, Engage
- The Mufti and the Holocaust, John Rosenthal on Der Mufti von Jerusalem und die Nationalsozialisten by Klaus Gensicke, Policy Review (The Hoover Institution)
3 commentaires :
Ce que peu de personnes savent ou se rendetn compte est le fait que ce Mufti n'était pas le seul Palestinien collaborant avec Hitler. On veut nous faire croire que c'était une exception. Loin de là! un
Fawzi al-Qawuqji (
http://en.wikipedia.org/wiki/Fawzi_al-Qawuqji)
qui comme le Mufti servait chez les génocidaires Ottomans et le chef de l'Armée de libération arabe qui devait nettoyer la Palestine des Juifs. al Qawuqji, comme le Mufti a servi sous Hitler.
C'est le passage de son armée par le pont Allenby et autorisé par les troupes anglaises (dans Jacques de Reynier, "un drapeau flotte sur la ligne de feu") qui était à l'origine du plan défénsif Daleth de la Haganah (http://israel-in-de-media.blogspot.com/2009/05/de-fraude-van-ilan-pappe.html)
Que les 2 seuls chefs historqiues de la lutte des arabes palestiniens contre les Juifs de Palestine étaient des collaborateurs actifs de Hitler n'est certaienement plus un détail de l'histoire et encore moins le fruit du hasard.
Musulmans en Allemagne : une étude " explosive "’ du Ministère Fédéral de l’Intérieur.
http://www.bivouac-id.com/2008/05/19/musulmans-en-allemagne-une-etude-%e2%80%98explosive%e2%80%99-du-ministere-federal-de-l%e2%80%99interieur-1/
De fait, il existe aujourd'hui un multiculturalisme qui se revendique moins des plaisirs culinaires que des préoccupations spirituelles – la religion, ou, pour être plus précis, la mosquée.
Ce n'est pas pour rien que la nouvelle mosquée du centre ville de Cologne a acquis une signification politique. Lorsque la discussion tourne autour du sujet "l'Allemagne, terre d'immigration", c'est l'islam qui est l'objet de toutes les attentions.
Les spéculations sur les rapports entre islam et terrorisme sont sans fin. Et on se propose, à l'occasion d'un "sommet islamique" extraordinaire, de définir le rôle futur des musulmans dans la société.
"Depuis 1400 ans, l'islam s'est refusé à poser les questions qui dérangent et à se distancer de la politique". Telle est du moins l'opinion de l'"islamologue critique" Necla Kelek. Il invite les musulmans à aller voir des pièces de théâtre blasphématoires ou même à organiser des séances de lecture des Versets sataniques de Salman Rushdie dans une mosquée de Cologne.
Les dés sont clairement pipés, car personne n'a encore demandé qu'une paroisse catholique invite cet anti-clérical notoire qu'est Karl-Heinz Deschner à s'y exprimer en public.
Mais depuis quelques années, la "simplification" des formalités d'obtention de la citoyenneté allemande s'est alourdie de contraintes si pesantes que le nombre des élus se rétrécit sans cesse, de même que le nombre des candidats.
* Pour l'anecdote :
Comme chaque club de football, Schalke 04, l'équipe de Gelsenkirchen, qui évolue en Bundesliga, l'équivalent de la L1 française, est encouragée par des chants de ses supporters. L'un d'eux, intitulé "Bleu et blanc (les couleurs portées par les joueurs de Schalke 04), comme je vous aime", fait référence à Mahomet : "Mahomet était un prophète qui ne connaissait rien au foot", lancent les fans à la 3e strophe. Avant de poursuivre : "Mais de toutes les jolies couleurs, il a choisi le bleu et le blanc". La chanson date de 1924. Elle ne comportait aucune allusion à Mahomet à son origine. Impossible pour l'instant de dire quand cette référence a été rajoutée.
Le club a reçu récemment des centaines de mails de musulmans furieux contre ce désormais fameuse 3e strophe, qu'ils jugent insultante. Les médias turcs -les Turcs constituent la plus grande partie des musulmans installés outre-Rhin- ont également consacré des reportages au scandale.
De son côté, le Conseil central des musulmans d'Allemagne se veut plus conciliant. Sans en exiger l'interdiction, il demande au moins des "explications" sur le chant. Conséquence : la direction du club a demandé à un expert de l'islam de vérifier si la chanson était insultante ou non à l'égard de l'islam et des musulmans. Sa réponse : "en tant que spécialiste de l'islam et moi-même musulman, je me réjouis plutôt que le nom de Mahomet soit depuis un demi-siècle présent dans le chant du club du bassin de la Ruhr, ma région", explique Bülent Ucar sur le site internet du club.
Enregistrer un commentaire