Dirk Verhofstadt est un intellectuel flamand, frère de l'ancien premier ministre belge Guy Verhofstadt. Il vient de publier un ouvrage très important sur l'inaction du Pape Pie XII pendant la seconde guerre mondiale face aux lois raciales et à la Shoah : Pius XII en de vernietiging van de Joden (Pie XII et l'extermination Juifs) (voir Dirk Verhofstadt publie un livre sur Pie XII et la Shoah).
Dans un forum du quotidien israélien Haaretz, l'auteur apporte des précisions sur le comportement du Pape et de l'Eglise catholique romaine à la lumière de documents qui se trouvent dans son ouvrage :
- Une note du 25 novembre 1941 qui traite de "la question juive, du traitement des prisonniers de guerre russes, des atrocités commises par les SS en Russie etc". Celle-ci qui indique que l’épiscopat allemand était bien informé.
- Une lettre du 23 octobre 1946 adressée au Nonce Roncalli (futur Jean XXIII) par la Congrégation du Saint Office qui détaille la décision de la Congrégation ne pas rendre les enfants juifs, confiés à des familles ou institutions catholiques pendant les persécutions et ayant été baptisés entre-temps, ni à leurs familles légitimes, ni même à leurs propres parents. Cette lettre fut trouvée parmi dans les documents personnels du Pape Jean XXIII.
- Dix documents rédigés entre mars et juin 1944 qui démontrent que le Pape Pie XII était au courant de l’extermination des juifs hongrois. Les auteurs des documents sollicitent une intervention rapide de la part du Pape. Celui-ci n’a pas réagi. Entre les 15 mai et 19 juin 1944, plus de 437.000 juifs hongrois furent déportés.
Dans un forum du quotidien israélien Haaretz, l'auteur apporte des précisions sur le comportement du Pape et de l'Eglise catholique romaine à la lumière de documents qui se trouvent dans son ouvrage :
- Une note du 25 novembre 1941 qui traite de "la question juive, du traitement des prisonniers de guerre russes, des atrocités commises par les SS en Russie etc". Celle-ci qui indique que l’épiscopat allemand était bien informé.
- Une lettre du 23 octobre 1946 adressée au Nonce Roncalli (futur Jean XXIII) par la Congrégation du Saint Office qui détaille la décision de la Congrégation ne pas rendre les enfants juifs, confiés à des familles ou institutions catholiques pendant les persécutions et ayant été baptisés entre-temps, ni à leurs familles légitimes, ni même à leurs propres parents. Cette lettre fut trouvée parmi dans les documents personnels du Pape Jean XXIII.
- Dix documents rédigés entre mars et juin 1944 qui démontrent que le Pape Pie XII était au courant de l’extermination des juifs hongrois. Les auteurs des documents sollicitent une intervention rapide de la part du Pape. Celui-ci n’a pas réagi. Entre les 15 mai et 19 juin 1944, plus de 437.000 juifs hongrois furent déportés.
Femmes et enfants juifs hongrois arrivent au camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau le 26 mai 1944 - les femmes et les enfants étaient gazés dès leur arrivée au camp
6 commentaires :
Ce qui confirme bien la thèse que j'ai toujours défendue : les enfants juifs étaient certes recueillis par de "charitables" institutions catholiques pour sauver leur vie, non moins important sauver leur âme! Car les petits juifs étaient les descendants de déïcides!!!
Par contre, à la fin de la guerre, la monstruausité de l'église catholique a été de sauver corps et âme des assassins nazis!!!
J'ai été baptisé de force et je considère ce baptème comme une salissure de mon corps.
Une réponse intéressante a été faite à Monsieur Verhofstadt sur le blog www.pie12.com et Monsieur Verhofstadt y a enchainé une nouvelle réponse.
..... à lire de toute urgence :
"Pie XII et les juifs, le mythe du Pape d'hitler" du Rabbin David Dalin
Un petit rappel des faits :
Le 29 novembre 1944, une délégation de 70 rescapés vient,
au nom de la United Jewish Appeal (organisme dirigeant du
mouvement sioniste mondial), exprimer à Pie XII
la reconnaissance des Juifs pour son action en leur faveur.
Peu après la guerre, Albert Einstein, savant de renommée
mondiale,
mêle sa voix au concert de louanges et d'hommages qui
montent
vers le Vatican en déclarant que « l'Église catholique a été
la seule à
élever la voix contre l'assaut mené par Hitler contre la
liberté ».
Le 9 février 1948, Pinchas E. Lapide, alors consul d'Israël
à Milan,
est reçu en audience par Pie XII. Celui-ci se voit à nouveau
remercié
pour ses multiples interventions en faveur des Juifs.
Le 26 mai 1955, des musiciens Juifs au nombre de 94, venus
de 14 pays différents, jouent devant Pie XII la neuvième
symphonie
de Beethoven et ce, pour lui exprimer leur gratitude
d'avoir
arraché à la mort tant de Juifs pendant la guerre et pour
célébrer
la grandiose oeuvre humanitaire accomplie par lui.
Le 9 octobre 1958, Pie XII décède et les messages de
condoléances
affluent vers le Vatican. On y relève celui de Golda Meïr,
ministre
des affaires étrangères d'Israël, qui souligne en cette
occasion que
« pendant la décennie de terreur nazie, quand notre peuple a
subi
un martyre terrible, la voix du pape s'est élevée pour
condamner
les persécuteurs et pour invoquer la pitié envers leurs
victimes ».
En ce qui me concerne, j'ai du sang juif, et JE SUIS FIERE d'être CATHOLIQUE !
.... lire aussi la conversion au catholicisme du grand Rabbin de Rome : Israël ZOLLI, qui a pris comme prénom "Eugenio" pour rendre hommage au grand Pape Pie XII !
"Pie XII et les Juifs" de David Dalin : UNE FICTION HOLLYWOODIENNE ! J'ai cru rêver à une fantasmagorie à la lecture de la note complaisante de l'éditeur ainsi qu'aux commentaires exagérément déférents.
En tant que Juif belge, j'ai vécu et subi l'oppression et les horreurs de la guerre. Je suis l'un des nombreux "enfants cachés", personnellement de 1942 à la totale libération de Bruxelles, en avril 1945. J'ai connu la peur des sbires barbares nazis, de la Gestapo, la police prussienne hitlérienne, l'arrestation de mon père par cette Gestapo en 1942, sa déportation quasi immédiate à Auschwitz où il fut assassiné dès son arrivée, la séparation à l'âge de 5 ans d'avec ma mère, mes soeurs et frère, la vie secrète (cachée) dans différentes institutions catholiques, les frustrations que j'y ai subies dont, et non la moindre, mon baptême contraint et forcé, la faim, le froid, la terreur des bombes volantes V1 et V2. Le pire, sans aucun doute, fut L'INDICIBLE SOLITUDE ET SOUFFRANCE D'UN ENFANT éloigné des siens !
Dès mon adolescence, et durant de longues années, afin de tenter de comprendre tous ces événements, j'ai énormément lu, entrepris des recherches, écouté, discuté, consulté. Adulte, j'ai enfin pu me forger très clairement une opinion, une conviction. Et pour ce qui touche au rôle de l'Église et de son pape Pie XII, germanophile inconditionnel avéré, mes conclusions sont totalement à l'opposé des thèses de David Dalin dont je qualifierai, sans hésitation, "l'oeuvre" de falsification de l'Histoire. L'auteur élude, à bon escient, les contradictions réelles dont Pacelli a fait preuve, prétendant d'abord "n'être pas au courant", ensuite "au courant, mais..." ! Mais quoi ???
Bien des années plus tard, en 2002, j'ai vu l'excellent film de Costa-Gravas, AMEN, inspiré d'une pièce d'un auteur allemand, "Le Vicaire" de Rolph Hochhuth. À voir sans modération.
Ce chef-d'oeuvre m'a conforté dans mes convictions.
"Pie XII et les Juifs" de David Dalin : UNE FICTION HOLLYWOODIENNE ! J'ai cru rêver à une fantasmagorie à la lecture de la note complaisante de l'éditeur ainsi qu'aux commentaires exagérément déférents.
En tant que Juif belge, j'ai vécu et subi l'oppression et les horreurs de la guerre. Je suis l'un des nombreux "enfants cachés", personnellement de 1942 à la totale libération de Bruxelles, en avril 1945. J'ai connu la peur des sbires barbares nazis, de la Gestapo, la police prussienne hitlérienne, l'arrestation de mon père par cette Gestapo en 1942, sa déportation quasi immédiate à Auschwitz où il fut assassiné dès son arrivée, la séparation à l'âge de 5 ans d'avec ma mère, mes soeurs et frère, la vie secrète (cachée) dans différentes institutions catholiques, les frustrations que j'y ai subies dont, et non la moindre, mon baptême contraint et forcé, la faim, le froid, la terreur des bombes volantes V1 et V2. Le pire, sans aucun doute, fut L'INDICIBLE SOLITUDE ET SOUFFRANCE D'UN ENFANT éloigné des siens !
Dès mon adolescence, et durant de longues années, afin de tenter de comprendre tous ces événements, j'ai énormément lu, entrepris des recherches, écouté, discuté, consulté. Adulte, j'ai enfin pu me forger très clairement une opinion, une conviction. Et pour ce qui touche au rôle de l'Église et de son pape Pie XII, germanophile inconditionnel avéré, mes conclusions sont totalement à l'opposé des thèses de David Dalin dont je qualifierai, sans hésitation, "l'oeuvre" de falsification de l'Histoire. L'auteur élude, à bon escient, les contradictions réelles dont Pacelli a fait preuve, prétendant d'abord "n'être pas au courant", ensuite "au courant, mais..." ! Mais quoi ???
Bien des années plus tard, en 2002, j'ai vu l'excellent film de Costa-Gravas, AMEN, inspiré d'une pièce d'un auteur allemand, "Le Vicaire" de Rolph Hochhuth. À voir sans modération.
Ce chef-d'oeuvre m'a conforté dans mes convictions.
Maintenant il n'est plus excusable de continuer la propagnade anti Pie XII initiée par le KGB !
Les vrais chrétiens (surtout les Catholiques) ne peuvent être anti-sémites, le Christ était juif, sa mère Marie et les Apôtres !
Les Catholiques ont été la cible constante des nazis . Ils étaient les seuls Philosémitiques de l'époque !
Quant aux alliés qui savaient ce qui se passait depuis "belle lurette", ils ne se sont pas pressés pour venir en aide à tous les exterminés ( juifs, handicapés, gitans, homo, résistants catho...et j'en passe !)
On ne peut constamment revisiter l'histoire en fonction de "ses affects" ;
Taper Pie XII sur Google et vous aurez pleins de sites de vrais historiens intègres ; il est si facile d'être le perroquet des incultes professionnels !
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