"Grosso modo, on constate trois types de réactions dans cette nouvelle crise israélo-palestinienne:
- Antisémitisme rabique entraînant une réaction arabophile, la collusion des haines recuites et des ressentiments obscurs ne reculant devant aucune compromission ni aucune incohérence, quitte à divaguer théoriquement pour le vernis justificateur – donc, accusation d’un Israël spoliateur et terroriste et commisération pour les malheurs des prétendus «emprisonnés» de Gaza (et la frontière égyptienne?). C’est le fonds de commerce de bien des «anciens» du FN, J.-M. Le Pen en tête. Marine n’a sans doute pas envie de soulever le couvercle après la récente algarade que l’on sait, et de fragiliser encore une formation beaucoup moins cohérente et monolithique qu’il n’y paraît. C’est un tort.
- Renvoi dos à dos plus ou moins sincère des deux camps, considérés comme étrangers et comme «cousins» entre eux – donc refus de prendre parti dans cette affaire, ce qui permet de mieux protester contre ladite «importation» du conflit en France, qui est en vérité une extension du domaine de la lutte aux territoires européens, par importation massive de populations qui n’avaient rien à y faire, qui n’ont guère depuis des lustres que l’attractivité de notre assistanat pour raison d’y venir coloniser (ou conquérir enfin) des pays à eux étrangers et par eux détestés. C’est, semble-t-il, la position, moins acrobatique mais insuffisante, d’une grosse minorité des soutiens du FN.
- Soutien à Israël plus ou moins franc et solide, malgré la pression médiatique, au motif du rejet du bazar arabo-musulman tel qu’il se développe en cancer jusqu’au sein de notre propre société, et par crainte justifiée et de mieux en mieux consciente de l’islamisme, consubstantiel à l’islam. C’est sans doute le sentiment de fond d’une grande majorité de nos concitoyens, bien au-delà du FN et même de la droite, mais qui peut malaisément s’exprimer, ne trouvant guère de relais ni de points d’appui. Encore une occasion politique forte manquée par ceux qui devraient être en première ligne à ce sujet.
Aucune de ces positions n’est tout à fait satisfaisante.
Une certitude devrait seule fonder notre optique en la matière, et on va l’affirmer sans ambages, contre tous les emberlificotages des uns et des autres: si Israël cédait et venait à être submergé, ce serait le début des pogroms contre nous, le signal de la fin en ce qui nous concerne, chez nous, ce serait le passage d’une guerre à bas bruit et polymorphe à une guérilla généralisée pour l’achèvement de la soumission de nos pays. Ce pourquoi notre ligne de front passe aussi par celle que défend Tsahal. Il faut en tirer toutes les conséquences – ce qui n’empêche en rien la critique d’Israël, de certaines « élites », ni la différenciation des raisons propres à chaque État, donc une politique étrangère fidèle à notre histoire et à nos intérêts multiples. Hors une position ferme et claire contre le Hamas, ses avatars, et ses nombreux idiots utiles, on naviguera en eaux troubles, et on se donnera surtout les moyens d’échouer à tous égards."
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