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samedi 2 novembre 2019

Frères musulmans: Al-Qaradawi présente le génocide des juifs par les nazis comme un "châtiment divin"


«La France, l’islam et le Maghreb: sortir des non-dits» - EXCLUSIF - Dans son dernier ouvrage, dont Le Figaro publie de longs extraits, Pierre Vermeren expose l’incapacité de l’État à traiter les questions que soulève l’islam en France. Il analyse, sur la longue durée, l’immigration en provenance du Maghreb et ses enjeux. Voilà un livre capital. Normalien, agrégé et docteur en histoire, Pierre Vermeren, historien reconnu du Maghreb contemporain, publie «Déni français. Notre histoire secrète des relations franco-arabes» (Albin Michel). L’universitaire expose l’incapacité de l’État à traiter les questions que soulève l’islam en France.  […]  Extraits sélectionnés par Guillaume Perrault.

Extrait:
"Les Frères musulmans croient à l'action directe de Dieu (Allah) dans l'Histoire.  Cela explique qu'al-Qaradawi (l'Égyptien maître à penser mondial des Frères musulmans, NDLR) présente le génocide des juifs par les nazis comme un "châtiment divin". Allah est également immanent dans la vie des hommes et des sociétés. Les Frères musulmans voient dans leur présence en terre occidentale une revanche sur l'arrogante Europe du XIXe siècle qui s'est emparée des terres islamiques. Ils considèrent que Dieu a mis fin à la phase coloniale parce que les musulmans sont redevenus dignes de ses enseignements et que la prédication salafiste et wahhabite a été déterminante. Le temps de l'offensive est donc redevenu selon eux, qu'il s'agisse de la conquête des territoires par les berceaux et par la prédication."
Source: Figaro Vox (article est réservé aux abonnés)

Une opinion divergente…
Ce que pense Justin Vaïsse, le 'stratège du Quai d'Orsay', de Tariq Ramadan et d'Yussuf Al-Qaradawi

lundi 7 janvier 2019

Mehdi Nemmouche "avait envie de fumer une petite Juive de 4 ans"


Selon La Libre Belgique, Mehdi Nemmouche, le Français tueur anti-Juif du Musée juif de Bruxelles, voulait faire comme Mohamed Mehra  et "avait envie de fumer une petite Juive de quatre ans, c'est ce qu'il fallait faire".

Les avocats belges francophones de Nemmouche, Sébastien Courtoy et Henri Laquay, sont des fans de Dieudonné et de sa quenelle, ce qui ne semble pas choquer.  Ca amuse…


Lire également:
Jean-Marie Dermagne, l'ancien avocat belge de Dieudonné, et père de ministre, nie l'existence d'Israël







jeudi 21 août 2014

Europe: fureur contre Israël mansuétude envers l'état islamique - tentative d'explication

Norman Bailey s'intéresse au fait que l'état islamique d'Irak, malgré sa barbarie, ne provoque pas la même fureur en Occident qu'Israël. (Middle Eastern mysteries. The Islamic State has aroused none of the fury directed against Israel, East or West.)

Chrétiens crucifiés par des terroristes de l'ISIS
La réaction de l'Europe face aux  massacres, blessures, viols, vols de biens de chrétiens et la destruction et la profanation d'églises se distingue par sa tiédeur.

La destruction de communautés chrétiennes millénaires de la région est sans précédent par sa férocité et sa barbarie grotesque.  Et pourtant les gouvernements, les médias et le public en Occident ne semblent pas s'en émouvoir, tout en étant soi-disant des pays «chrétiens». Des manifestations massives ont eu lieu et des éditoriaux enflammés publiés pour soutenir la cause palestinienne dans la bande de Gaza. Quand il s'agit du traitement des chrétiens (et d'autres communautés) du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord par des islamistes les éditoriaux adoptent un ton poli. On n'a vu aucune manifestation contre l'ISIS. Seulement contre Israël.

Des conclusions s'imposent. Les pays d'Occident ne sont plus d'une manière significative et pour une multitude de raison chrétiens, y compris, comme en Europe en raison d'une énorme augmentation de leurs populations islamiques alors qu'en même temps se produit un effondrement général des valeurs civilisationnelles judéo-chrétiennes traditionnelles de morale et d'éthique, accompagné par le délitement de l'attachement aux principes qui sous-tendent la démocratie politique. Pour ces mêmes raisons on assiste, surtout en Europe, à une recrudescence effrayante de l'antisémitisme. Au Moyen-Orient, seul Israël représente les valeurs - politiques, sociales, économiques - traditionnelles occidentales.  Et c'est précisément pour cette raison qu'il est attaqué et condamné.

Lire également ce texte d' Elise Elisseievna: Chrétiens d’Orient: que fait la Manif pour tous?: Ils haïssent plus les juifs qu’ils n’aiment la France, ils haïssent plus les juifs qu’ils n’aiment leur dieu, Jésus – un juif, né juif au minimum… Cette haine les perdra.  La majorité des manifestants contre le mariage homosexuel étaient des catholiques : Manif pour tous, Civitas, Printemps français, veilleurs… Ils furent quelques millions à faire les fiers contre les homosexuel(le)s l’année dernière… Combien seront-ils face, même pas à l’islam, non, juste face au génocide des chrétiens d’Orient ? Même pas mille, jusqu’à présent. Même pas mille ! Suite.

Serge Salfati: Analyse: comment l’AFP transforme l’Etat d’Israël en pays d’extrémistes sanguinaires…

dimanche 27 juillet 2014

"Si Israël cédait et venait à être submergé, ce serait le début des pogroms contre nous", Didier Bourjon

"Si Israël cédait et venait à être submergé, ce serait le début des pogroms contre nous, le signal de la fin en ce qui nous concerne, chez nous, ce serait le passage d’une guerre à bas bruit et polymorphe à une guérilla généralisée pour l’achèvement de la soumission de nos pays. Ce pourquoi notre ligne de front passe aussi par celle que défend Tsahal. Il faut en tirer toutes les conséquences."

Dans un article, Didier Bourjon @ Boulevard Voltaire, décrit avec beaucoup de lucidité quelles seraient les conséquences pour la France, l'Europe et le monde occidental "si Israël cédait et venait à être submergé".  S'il ne fallait lire qu'un seul article sur la lutte d'Israël contre "l’islamisme, consubstantiel à l’islam" qui veut le détruire ainsi que ses implications et ramifications hors Israël, c'est bien celui de Didier Bourjon. Il a raison: "Notre ligne de front passe aussi par celle que défend Tsahal" - et nous tous devrions en être conscients:

"Grosso modo, on constate trois types de réactions dans cette nouvelle crise israélo-palestinienne:

- Antisémitisme rabique entraînant une réaction arabophile, la collusion des haines recuites et des ressentiments obscurs ne reculant devant aucune compromission ni aucune incohérence, quitte à divaguer théoriquement pour le vernis justificateur – donc, accusation d’un Israël spoliateur et terroriste et commisération pour les malheurs des prétendus «emprisonnés» de Gaza (et la frontière égyptienne?). C’est le fonds de commerce de bien des «anciens» du FN, J.-M. Le Pen en tête. Marine n’a sans doute pas envie de soulever le couvercle après la récente algarade que l’on sait, et de fragiliser encore une formation beaucoup moins cohérente et monolithique qu’il n’y paraît. C’est un tort.

- Renvoi dos à dos plus ou moins sincère des deux camps, considérés comme étrangers et comme «cousins» entre eux – donc refus de prendre parti dans cette affaire, ce qui permet de mieux protester contre ladite «importation» du conflit en France, qui est en vérité une extension du domaine de la lutte aux territoires européens, par importation massive de populations qui n’avaient rien à y faire, qui n’ont guère depuis des lustres que l’attractivité de notre assistanat pour raison d’y venir coloniser (ou conquérir enfin) des pays à eux étrangers et par eux détestés. C’est, semble-t-il, la position, moins acrobatique mais insuffisante, d’une grosse minorité des soutiens du FN.

- Soutien à Israël plus ou moins franc et solide, malgré la pression médiatique, au motif du rejet du bazar arabo-musulman tel qu’il se développe en cancer jusqu’au sein de notre propre société, et par crainte justifiée et de mieux en mieux consciente de l’islamisme, consubstantiel à l’islam. C’est sans doute le sentiment de fond d’une grande majorité de nos concitoyens, bien au-delà du FN et même de la droite, mais qui peut malaisément s’exprimer, ne trouvant guère de relais ni de points d’appui. Encore une occasion politique forte manquée par ceux qui devraient être en première ligne à ce sujet.

Aucune de ces positions n’est tout à fait satisfaisante.

mardi 22 juillet 2014

L’«intifada» à Paris était autant dirigée contre la France que contre la politique israélienne en Palestine

"Les Palestiniens [...] n’étaient qu’un prétexte «moral» pour afficher leur haine de la France. Sinon ils se révolteraient aussi pour les chrétiens d’Irak, les Hmongs ou leurs coreligionnaires syriens…" 

Paris, 20/07/2014
Les Français sont en état de choc et atterrés par les violentes émeutes survenues ces derniers jours. En apparence, ce sont les Juifs qui sont visés par la haine, mais il ne faut pas se tromper.  C'est bien la France et la plupart des pays européens, ayant d'importantes communautés musulmanes, qui sont au final ciblés. Le monde entier a pu constater que des foules constituées par une écrasante majorité de musulmans déchaînés ont la capacité de bloquer des capitales européennes. Il suffit de lire les différents forums pour constater à quel point les Français sont atterrés par cette violence et qu'ils comprennent très bien que la haine qui la sous-tend n'est pas seulement dirigée contre la communauté juive. De surcroît, en plus du traumatisme, on leur présentera la facture.  Et elle va être salée. Ailleurs c'est le même tableau désolant. A Bruxelles la statue de la reine Elisabeth fut vandalisée. Un couple qui se promenait fut "présumé" juif et l'homme reçut de coups - or il n'est pas juif. [1]

L'article de Gabriel Robin @ site Boulevard Voltaire, Barbès et Sarcelles: première intifada en France!, est indispensable pour comprendre ce phénomène qui inquiète les Français et les Européens en général:

[...] Oui, le rêve multi-culturel (l’idée que la nation France a un destin universel et que tous les êtres sont identiques) est régulièrement contredit par la réalité: les hommes conservent leurs particularités et l’assimilation est une démarche individuelle exigeante. Conséquemment, une partie de la jeunesse extra-européenne ne se reconnaît plus dans la France et se sent liée par une communauté de destin à Gaza.

Ne nous y trompons d’ailleurs pas, l’«intifada» qui s’est déroulée dans les rues de Paris était au moins autant dirigée contre la France que contre la politique israélienne en Palestine. Il s’agissait d’une pure démonstration de force des «damnés de la terre», chouchous de la gauche radicale trostko-internationaliste; oui, nous sommes nombreux, organisés, nous ne nous reconnaissons pas dans la culture européenne de la France, notre identité est autre et nous sommes déjà prêts à guerroyer, nous ont-ils dit explicitement. Les Palestiniens, qui ne demandaient pas une aussi mauvaise publicité, n’étaient qu’un prétexte «moral» pour afficher leur haine de la France. Sinon ils se révolteraient aussi pour les chrétiens d’Irak, les Hmongs ou leurs coreligionnaires syriens…

samedi 28 juin 2014

You Only Live Twice, Michel Gurfinkiel

"Over the years, the entire European political class has been reeducated into a culture of Israel-bashing." (Michel Gurfinkiel)

"Any clear-sighted and sensible Jew who has a sense of history would understand that this is the time to get out." (Robert Wistrich)


Un essai indispensable de Michel Gurfinkiel sur l'avenir ou le manque d'avenir des Juifs en Europe.

You Only Live Twice. Vibrant Jewish communities were reborn in Europe after the Holocaust. Is there a future for them in the 21st century?, By Michel Gurfinkiel.  Extraits:

[...] The Zionist leader Ze’ev Jabotinsky once famously distinguished between the “anti-Semitism of persons” and the “anti-Semitism of things.” The former category, made up of individuals (including some Jews) with their particular moral or political shortcomings, can be fought, at least up to a point. The latter, which has to do with deep-seated social factors, with demographics, and/or with hard, obdurate, ingrained ideology, is another matter entirely. Of the two varieties, European Jews now confront the second. What will they do?

Emigration, either to Israel or to America, is an option being actively considered. Should this become a widespread choice, it will inevitably be followed by the shrinkage of Jewish institutions, the drying-up of religious and cultural life, the deepening erosion of morale, growing anxiety and fearfulness—and more emigration.

The signs are everywhere. Recently, a leading rabbi in Paris reported that four-fifths of the young people being married at his synagogue no longer see their future in their country of birth. Admittedly, right now everybody in France is pessimistic about the future, especially the economic future; according to a recent poll, more than one in three citizens are considering emigration, and the proportions are higher among the young and the working class. Still, French Jews, and young French Jews in particular, appear to be considerably more pessimistic than others, and more serious about their pessimism.

And it must be said that they have reason. A sense of history, even if unarticulated and perhaps barely conscious, inevitably hovers over today’s situation. Almost a half-century ago, in an essay entitled “Jews and Germans,” the great scholar Gershom Scholem endeavored to locate the “false start” that led from Germany’s guarded mid-19th-century enfranchisement of its Jews, and from German Jews’ grateful embrace of all things German and the dream of a unique German-Jewish “symbiosis,” to the savage German attempt in the mid-20th century to annihilate all the Jews of Europe. While granting that the key to the mystery remained elusive, and that in any case the past could never be “completely mastered,” Scholem dared to hope that increased communication between the parties might yet yield the “reconciliation of those who have been separated.” Dying in 1982, he was spared the need to witness the outcome of his brave hope.

jeudi 5 juin 2014

L'avenir des Juifs est sombre dans une Europe qui s'islamise, prédit Bernard Lewis

"L'Islam pourrait devenir bientôt la force dominante dans une Europe qui, au nom du politiquement correct, a renoncé à lutter pour le contrôle de la culture et de la religion. ... L'avenir des communautés juives en Europe est sombre" (Prof. Bernard Lewis, 2007)

L'historien Bernard Lewis, grand spécialiste de l'Islam, vient de fêter ses 98 ans et enseigne toujours à la prestigieuse Université de Princeton.  En 2007, il avait accordé une interview au JPost dans laquelle prédisait que l'Islam allait devenir la "force dominante" en Europe. Dans une Europe en voie d'islamisation l'avenir des Juifs est sombre.  En effet, la tuerie dans le Musée juif à Bruxelles, l'appel à des nouveaux attentats et les réactions stéréotypées et convenues, sept ans après, confirment l'analyse de Bernard Lewis.

JPost (29/01/2007) Muslims 'about to take over Europe' Islam could soon be the dominant force in a Europe which, in the name of political correctness, has abdicated the battle for cultural and religious control, Prof. Bernard Lewis, the world-renowned Middle Eastern and Islamic scholar, said on Sunday.

The Muslims "seem to be about to take over Europe," Lewis said at a special briefing with the editorial staff of The Jerusalem Post. Asked what this meant for the continent's Jews, he responded, "The outlook for the Jewish communities of Europe is dim." Soon, he warned, the only pertinent question regarding Europe's future would be, "Will it be an Islamized Europe or Europeanized Islam?" The growing sway of Islam in Europe was of particular concern given the rising support within the Islamic world for extremist and terrorist movements, said Lewis.

Lewis, whose numerous books include the recent What Went Wrong?: The Clash Between Islam and Modernity in the Middle East, and The Crisis of Islam: Holy War and Unholy Terror, would set no timetable for this drastic shift in Europe, instead focusing on the process, which he said would be assisted by "immigration and democracy." Instead of fighting the threat, he elaborated, Europeans had given up. "Europeans are losing their own loyalties and their own self-confidence," he said. "They have no respect for their own culture." Europeans had "surrendered" on every issue with regard to Islam in a mood of "self-abasement," "political correctness" and "multi-culturalism," said Lewis, who was born in London to middle-class Jewish parents but has long lived in the United States. [...]