Courageux, le patron turc dément formellement...
Source. Un magasin de prêt-à-porter anversois crée la polémique. Une femme juive a porté plainte à la police parce qu'on lui a interdit d'effectuer des achats dans un magasin situé Avenue De Keyser à Anvers. "Quand je suis arrivée à la caisse, la vendeuse m'a dit que le magasin ne vendait pas aux juifs en guise de protestation (ndlr. réaction aux bombardements israéliens sur la bande de Gaza)", explique la plaignante, choquée.
Michael Freilich, rédacteur en chef de "Joods Actueel" (un mensuel flamand autour de la communauté juive de Belgique) a réalisé la vidéo ci-dessus à l'aide d'une caméra cachée.
Le patron turc du magasin dément formellement. "J'ai beaucoup de clients juifs. Pourquoi les refuserais-je? Un être humain est un être humain. J'ai été éduqué comme ça et c'est aussi ce que j'inculque à mes enfants".
Le parquet d'Anvers a ouvert une enquête.
Dans la même veine, Stephen Pollard, éditeur du Jewish Chronicle, raconte une expérience similaire survenue à Bruxelles dans un article rédigé à la suite à l'attentat au Musée juif à Bruxelles: Morally corrupt Belgium: "A few months into my time in Brussels, I walked into a restaurant a friend, who looks Jewish. The waiter (who apparently didn't think I also did) asked what "the Jew girl" wanted. When we got up, saying both Jews would leave, he replied they'd only have served one Jew, anyway, not two.
Last year, Joods Actueel published a survey of 4,000 Belgian children aged 14-18, which found about 75 per cent of young Muslims agreed with hard-core antisemitic statements such as that Jews want to dominate, have too much power and consider themselves superior to others. Only 10 per cent of non-Muslim children agreed. And now the rest of Europe is suffering the consequences."
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