vendredi 11 mars 2011

The Guardian admet qu'Israël est une cible facile

Sources: Harry's Place (Guardian admits Israel 'straightforward target') et Just Journalism
Dans un accès de candeur, Michael White, un vétéran du journalisme au quotidien britannique de gauche The Guardian, et ardent pourfendeur d'Israël, avoue qu'il est malaisé de parler aux classes moyennes d'histoires sur l'immigration, légale ou pas, de fraudes à la sécurité sociale ou d'habitudes tribales peu attrayantes de la classe ouvrière, et qu'il est donc plus facile de les passer complètement sous silence.

Il admet que les médias exercent une autocensure qui épargne le régime turc mais qu'en revanche Israël est considéré comme une cible sans risque pour les journalistes du Guardian (Media self-censorship: not just a problem for Turkey) :

"Les aristos, y compris les membres de la famille royale, les chrétiens, surtout les papes, les gouvernements d'Israël, et les républicains des États-Unis sont des cibles plus faciles."  ("Toffs, including royal ones, Christians, especially popes, governments of Israel, and US Republicans are more straightforward targets.")

Michael White, qui travaille au Guardian depuis 30 ans, allègue également que des histoires positives à propos de Tony Blair sont rares, alors que des "tyrans" bénéficient d'une couverture positive :

"Nor has it been easy to smuggle anything creditable about Tony Blair into the paper for several years now, though tyrants with more convincing leftwing credentials sometimes get the benefit of the doubt."

Dans ses observations finales, White admet que The Guardian - comme d'autres publications - a une tendance irrésistible à tout simplement dire à ses lecteurs ce qu'ils veulent entendre au lieu de pratiquer un journalisme qui pourrait remettre en question leurs préjugés tenaces et leurs idées préconçues :

"Et, souvenez-vous, cher lecteur, que nous nous efforçons également la plupart du temps de vous dire ce que vous aimez entendre plutôt que contredire vos préjugés au risque de vous fâcher.  Comme le dit le vieil adage, nous sommes tous coupables."  ("And remember, dear reader, that we are also striving much of the time to tell you what you’d rather know rather than challenge your prejudices and make you cross. As the old saying goes, we are all guilty.")

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