Dans "C l'hebdo" sur France 5, samedi 23 février, Alain Finkielkraut réagissait à son agression. Il a cité l'écrivain portugais José Saramago, prix Nobel de littérature (vidéo à 17.37):
"C'est un prix Nobel de littérature qui a dit que le peuple juif n'est plus digne de compassion pour ce qu'il a subi pendant l'Holocauste parce qu'il inflige un holocauste de même nature aux Palestiniens. Il s'appelle José Saramago."Lire dans ce blog: José Saramago: les Israéliens sont des experts en cruauté et mépris
On sait combien, en Europe, haine d'Israël et antisémitisme sont imbriqués voire indissociables. L'antisémitisme progresse et on continue de jeter de l'huile sur le feu. C'est ce qu'a fait, en février, l'hôpital psychiatrique de Lisbonne/Júlio de Matos en accueillant une exposition de solidarité avec la Palestine des "oeuvres" de Maria Vitória Vaz Pato.
Selon l'ONG organisatrice, MPPM*, le vernissage de cette exposition de soutien "à la cause de la Palestine "a eu lieu le 22 février, dans le hall du bâtiment principal de l'hôpital psychiatrique Júlio de Matos (traduit du portugais):
"Pour l’artiste, "L’art, et dans ce cas la peinture, est une expression qui vient du cœur, un sentiment qui se découvre en nous et que nous proposons de partager avec des yeux différents. Par conséquent, rien n’est plus naturel que ce sentiment de solidarité qui exprime de la compassion** [exactement le mot utilisé par Alain Finkielkraut] fraternelle avec ceux qui souffrent d’une terrible injustice."
Lors de l'ouverture, une représentation théâtrale a simulé la vie quotidienne des Palestiniens confrontés à l’existence du Mur de Séparation. Un "soldat" décide de façon discriminatoire ceux qui peuvent entrer [en Israël qui n'est pas nommé] ou ceux qui sont refoulés derrière le mur. Mais cette fois-ci, la fin fut heureuse et le "mur" détruit.
L'exposition est ouverte au public du lundi au vendredi de 10h à 19h jusqu'au 8 mars.On notera que nulle part figurent les termes "Israël", "sionisme", "entité sioniste", "juifs" etc. Mais personne n'est dupe et tout le monde sait ce qu'on vise. Au moins, Saramago avait le "courage" de nommer les juifs et d'assumer sa haine. Chez eux on parle de solidarité, de fraternité, de souffrance, de terrible injustice, de discrimination (apartheid).
Le samedi 9 mars à 18 heures, une rencontre fraternelle clôturera l’exposition.
L'artiste donnera généreusement au MPPM les bénéfices de cette exposition."
Il est navrant que s'agit d'un hôpital public dans lequel exercent les plus prestigieux psychiatres portugais qui visiblement ce genre de diabolisation d'Israël ne gêne pas.
Le "mur" |
Les Portugais démolissent le "mur" |
Les bourreaux israéliens et les victimes palestiniennes/portugaises... |
* Movimento pelos direitos do povo palestino e pela paz no Médio Orient.
** Jeu de mots: le mot compassion en portugais "compaixão" figure avec un trait d'union "com-paixão" signifiant "avec passion" et "compassion"...
Texte en portugais:
Foi inaugurada ontem, 22 de Fevereiro, no átrio do edifício principal do Hospital Júlio de Matos, a quarta exposição de Pintura de Arte Solidária que Maria Vitória Vaz Pato, sócia e ex-aluna da Sociedade Nacional de Belas Artes, apresenta, desta vez apoiando a causa da Palestina.
Para a artista, «A arte, e neste caso a pintura, é uma expressão do coração, um sentimento que se descobre em nós e nos propomos partilhar com olhares diversos. Nada, pois, de mais natural que este sentimento seja solidário expressando uma fraterna com-paixão com aqueles que sofrem uma terrível injustiça.»
A abrir, uma performance teatral simulou a vida quotidiana dos palestinos confrontados com a existência do Muro de Separação. Um «soldado» discriminava quem podia entrar ou quem era enviado para trás do Muro. Mas desta vez houve um final feliz e o «Muro» foi derrubado…
A Exposição vai estar aberta ao público, de segunda a sexta-feira, das 10 às 19 horas, até 8 de Março.
No sábado, 9 de Março, pelas 18h00, far-se-á o encerramento da exposição com um encontro fraterno.
A artista doará, generosamente, ao MPPM os benefícios desta exposição.
1 commentaire :
Son commentaire démontre que José Saramago doit être enfermé dans cet hôpital psychiatrique et cet exposition prouve qu'il n'en sortira pas guéri.
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