mardi 14 octobre 2014

Indignations très sélectives en Belgique francophone...

Stéphane Hessel ami du Hamas
La presse rapporte l'indignation que les propos du nouveau ministre de l'Intérieur belge Jan Jambon a provoquée sur l'occupation nazie et la collaboration.  Par contre ces mêmes élites bien pensantes n'ont exprimé aucune indignation quand le célèbre indigné Stéphane Hessel a confié en 2011 au Frankfurter Allgemeine Zeitung que l'occupation allemande avait été  "relativement inoffensive":
Aujourd'hui nous pouvons constater ceci: la souplesse de la politique d'occupation allemande permettait, à la fin de la guerre encore, une politique culturelle d'ouverture. Il était permis à Paris de jouer des pièces de Jean-Paul Sartre ou d'écouter Juliette Gréco. Si je peux oser une comparaison audacieuse sur un sujet qui me touche, j'affirme ceci: l'occupation allemande était, si on la compare par exemple avec l'occupation actuelle de la Palestine par les Israéliens, une occupation relativement inoffensive, abstraction faite d'éléments d'exception comme les incarcérations, les internements et les exécutions, ainsi que le vol d’œuvres d'art. Tout cela était terrible. Mais il s'agissait d'une politique d'occupation qui voulait agir positivement et de ce fait nous rendait à nous résistants le travail si difficile.

Au contraire, le plus célèbre indigné au monde a son square à l'Université Libre de Bruxelles, inauguré par l'ancien premier ministre Elio Di Rupo qui s'est par ailleurs déplacé à Paris pour assister à ses funérailles nationales.  Il fut fait "citoyen d'honneur" de la ville de Bruxelles qui continue à expliquer qu'il participa à la rédaction de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, ce que l'"audacieux" Hessel avait lui-même démenti.

Atlantico
A peine formé et déjà une polémique pour le nouveau gouvernement belge. Déjà, la semaine dernière, la nomination de Jan Jambon au poste de ministre de l'Intérieur avait soulevé quelques critiques du fait de son appartenance au N-VA, principal parti indépendantiste en Flandre. Et pour sa première sortie dans la presse, le "premier flic de Belgique" a provoqué un véritable tollé.

"Les gens qui ont collaboré avec les Allemands avaient leurs raisons, moi je ne vivais pas à cette époque", a affirmé Jan Jambon, dans une interview à La Libre Belgique.
Il estime toutefois que "la collaboration a été une erreur", jugeant bon de préciser que "c'est plus facile à dire après". Lundi après-midi, le ministre de l'Intérieur a dénoncé "une exploitation malhonnête" de ses propos. Jan Jambon était déjà dans le collimateur de l'opposition après les révélations sur sa participation en 2001 à une réunion de nostalgiques du IIIe Reich. [...]

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